Contre-performance du rendement économique depuis 2003

L’économie de l’Ontario a enregistré une contre-performance depuis les 16 dernières années. En effet, la croissance du PIB réel de la province a été inférieure à la moyenne nationale pendant 12 des 16 années entre 2003 et 2018. Ce facteur a contribué au ralentissement de la croissance de l’emploi et celle du revenu disponible en Ontario comparativement à l’ensemble du Canada.

Graphique 2.1 : La croissance de l’Ontario a été inférieure à celle du Canada pendant 12 des 
16 dernières années
Description accessible du graphique 2.1

L’économie provinciale fait maintenant face à un certain nombre de défis, y compris :

  • les déséquilibres régionaux
  • une croissance irrégulière d’un secteur à l’autre
  • un sous-investissement par les entreprises dans les machines et le matériel
  • un endettement élevé des ménages et du gouvernement
  • une détérioration de l’abordabilité du logement
  • une inégalité élevée des revenus
  • une main-d’oeuvre sous-utilisée

Ces défis constituent une entrave importante à la prospérité future de la province et rendent celle-ci plus vulnérable à un ralentissement économique mondial.

Création d’un milieu économique favorable

Le gouvernement pour la population de l’Ontario soutient la croissance économique en créant un milieu dans lequel les entreprises peuvent prospérer, croître et créer de bons emplois. Le PIB réel s’est accru d’environ 2,2 % en 2018.

Les progrès se font sentir sur le marché du travail. Depuis juin 2018, 132 000 emplois nets ont été créés, dont 112 400 dans le secteur privé. D’ailleurs, lors des six derniers mois seulement, l’emploi en Ontario a enregistré son taux de croissance le plus rapide depuis janvier 20031 De plus, le taux de chômage dans la province a régressé pour se situer à 5,6 % en 2018, devenant ainsi le taux de chômage annuel le plus bas enregistré depuis la fin des années 1980.

Graphique 2.2 : Affermir le marché du travail
Description accessible du graphique 2.2

Les indicateurs sur les ménages révèlent également des signes prometteurs à la seconde moitié de 2018, affichant des gains dans l’emploi, le revenu et la vente au détail. Les indicateurs sur les entreprises demeurent stables, malgré les vents contraires soufflés par l’incertitude économique à l’échelle mondiale et la volatilité des marchés des capitaux mondiaux qui ont miné la confiance des entreprises.

Graphique 2.3 : Signes d’une croissance positive
Description accessible du graphique 2.3

Croissance de l’économie

L’économie de l’Ontario devrait connaître une croissance soutenue au cours de la période allant de 2019 à 2024, en régression toutefois par rapport aux dernières années essentiellement à cause d’une conjoncture externe moins favorable. Le sommaire des perspectives économiques de l’Ontario est présenté dans le tableau 2.1.

Tableau 2.1
Sommaire des perspectives économiques de l’Ontario
(en pourcentage)
Item 2016 2017 2018 2019p 2020p 2021p 2022p 2023p 2024p
Croissance du PIB réel 2,3 2,8 2,2 1,4 1,6 1,5 1,9 1,9 1,8
Croissance du PIB nominal 4,4 4,1 3,4 3,4 3,4 3,2 3,6 3,9 3,9
Croissance de l’emploi 1,1 1,8 1,6 1,3 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0
Inflation de l’IPC 1,8 1,7 2,4 1,9 2,0 1,7 1,9 2,0 2,0

Tableau 2.1 notes :

p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario fondée sur des données en date du 8 mars 2019.

Sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.

Prévisions du secteur privé

Le ministère des Finances de l’Ontario consulte régulièrement les économistes du secteur privé et suit constamment leurs prévisions afin d’orienter les hypothèses de planification du gouvernement. Les économistes du secteur privé envisagent une croissance continue, mais ralentie, de l’économie ontarienne au cours de la période de prévision. Les prévisionnistes s’attendent, en moyenne, à un taux de croissance du PIB réel de 1,8 % en 2019, de 1,7 % en 2020, de 1,6 % en 2021 et en moyenne de 2,0 % de 2022 à 2024. Aux fins de planification budgétaire, des hypothèses prudentes ont été utilisées en fonction des projections du ministère des Finances de l’Ontario qui prévoient une croissance du PIB réel inférieure à la moyenne projetée par les économistes du secteur privé pour chacune des années. La prudence a été de mise pendant l’élaboration de l’hypothèse de planification de 2019, car les prévisionnistes du secteur privé devraient revoir leurs perspectives de croissance à la baisse étant donné la croissance nationale qui s’est avérée plus faible que prévu à la fin de 2018.

Tableau 2.2
Prévisions du secteur privé concernant la croissance du PIB réel de l’Ontario
(en pourcentage)
Item 2019 2020 2021 2022 2023 2024
BMO Marchés des capitaux (mars) 1,7 1,6
Central 1 Credit Union (février) 1,8 1,7 1,4 2,0
Marchés capitaux CIBC (janvier) 2,0 1,4
Le Conference Board du Canada (février) 2,1 2,0 2,0 1,9 1,9 1,7
Groupe Desjardins (février) 2,0 1,6 0,3 1,5 2,0
Valeurs mobilières Banque Laurentienne (février) 1,5 1,7  
Banque Nationale Marchés Financiers (février) 1,6 1,6
Quantitative Economic Decisions, Inc. (février) 1,5 2,0 2,0 2,0 1,8 1,7
Banque Royale du Canada (décembre) 1,9 1,3
Banque Scotia (février) 1,9 1,6
Stokes Economics (janvier) 1,6 1,6 1,9 2,2 2,1 1,9
Groupe Banque TD (décembre) 1,8 1,7
Université de Toronto (février) 2,0 1,9 2,2 2,3 2,3 2,2
Moyenne selon l’enquête sur les prévisions du secteur privé 1,8 1,7 1,6 2,0 2,0 1,9
Hypothèse de planification de l’Ontario 1,4 1,6 1,5 1,9 1,9 1,8

Tableau 2.2 notes: :

Source : enquête du ministère des Finances de l’Ontario auprès des prévisionnistes (1er mars 2019).

Contexte économique mondial

Les faits nouveaux dans la conjoncture mondiale peuvent avoir une incidence considérable sur l’Ontario. Le tableau 2.3 ci-dessous résume les prévisions liées aux principaux facteurs externes. Le ministère des Finances de l’Ontario s’en sert pour faire ses prévisions concernant la croissance économique de la province.

Tableau 2.3
Prévisions liées aux facteurs externes
Item 2017 2018 2019p 2020p 2021p 2022p 2023p 2024p
Croissance du PIB réel mondial (en pourcentage) 3,8 3,7e 3,5 3,6 3,6 3,6 3,6
Croissance du PIB réel des États-Unis (en pourcentage) 2,2 2,9 2,5 1,8 1,8 1,9 2,1 2,1
West Texas Intermediate (WTI)
Pétrole brut ($ US le baril)
51 65 58 61 61 64 67 72
Dollar canadien (cents américains) 77,0 77,2 76,0 77,3 77,9 79,1 80,0 80,2
Taux des bons du Trésor de trois mois1 (en pourcentage) 0,7 1,4 1,8 2,2 2,5 2,7 2,8 2,8
Taux des obligations de 10 ans du gouvernement2 (en pourcentage) 1,8 2,3 2,1 2,6 3,3 3,5 3,6 3,7

Tableau 2.3 notes:

e = estimation, p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario fondée sur des prévisions de sources externes.

[1], [2] Taux d’intérêt du gouvernement du Canada.

Sources : Perspectives de l’économie mondiale du FMI (octobre 2018 et mise à jour de janvier 2019), Bureau of Economic Analysis des États-Unis, Blue Chip Economic Indicators (octobre 2018 et février 2019), Energy Information Administration des États-Unis, Banque du Canada, enquête du ministère des Finances de l’Ontario auprès des prévisionnistes (1er mars 2019) et ministère des Finances de l’Ontario.

Selon le Fonds monétaire international (FMI), la croissance économique mondiale devrait s’affaiblir pendant la période de prévision. Cela s’explique par le ralentissement de la croissance du PIB réel des économies avancées et un recul temporaire de l’activité dans les économies émergentes en 2019. Le FMI prévoit que le PIB réel augmentera de 3,6 % en moyenne par année entre 2019 et 2023, après avoir affiché des gains annuels de 3,8 % en 2017 et de 3,7 % en 2018.

L’économie des États-Unis a connu une hausse solide de 2,9 % en 2018, favorisée par des réductions des impôts. Au cours de la période de prévision, la croissance économique des États-Unis devrait ralentir à mesure que les effets de la réforme fiscale s’estomperont. Les prévisionnistes du secteur privé prévoient que le PIB réel des États-Unis devrait s’accroître de 2,5 % en 2019 avant de connaître des gains annuels moyens de 1,9 % au cours de la période allant de 2020 à 2024. La croissance du PIB réel du Canada devrait s’établir en moyenne à 1,8 % par année pendant la période de prévision.

Selon les indicateurs récents, la croissance économique mondiale devrait ralentir. Ainsi, la Chine a enregistré une croissance du PIB réel de 6,4 % au quatrième trimestre de 2018 par rapport à l’année précédente, soit la plus faible depuis le début de 2009. Le PIB réel de la zone euro s’est accru de 1,1 % au quatrième trimestre de 2018 par rapport à l’année précédente, représentant l’augmentation la plus faible en cinq ans. Le PIB réel de l’Italie s’est replié au cours des troisième et quatrième trimestres, ce qui place le pays en récession technique. Dans plusieurs pays, dont l’Allemagne et le Japon, le PIB réel a reculé au troisième trimestre de 2018 selon le sommaire présenté dans le graphique 2.4. Parmi les pays ayant présenté les résultats de leur PIB réel pour le quatrième trimestre de 2018, un petit nombre ont enregistré une baisse comparativement au trimestre précédent.

Graphique 2.4 : Croissance du PIB mondial en 2018
Description accessible du graphique 2.4

Le ralentissement de la croissance mondiale est attribuable à un certain nombre de facteurs, dont les tensions géopolitiques accrues, la volatilité des marchés des capitaux et les inquiétudes concernant les perspectives de croissance en Chine. En outre, les enjeux commerciaux entre les États-Unis et la Chine, le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne et les ratifications en cours de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) sont une source d’inquiétude persistante.

Le prix du pétrole s’est contracté à la fin de 2018, tenant compte de facteurs liés à la fois à l’offre et à la demande. Les économistes du secteur privé s’attendent à ce que les prix de pétrole grimpent pendant la période de prévision pour passer de 58 $ US le baril à 72 $ US le baril.

Au cours des dernières années, face à une croissance économique forte et à la pénurie de main-d’oeuvre, la Réserve fédérale américaine a haussé son taux d’intérêt directeur pour maîtriser les pressions exercées sur les prix et pour assurer la stabilité des prix. La Banque du Canada a également relevé les taux d’intérêt pendant cette période. Par contre, les récents événements ont amené la Réserve fédérale américaine à adopter une position plus neutre relativement à sa politique monétaire. Par conséquent, les investisseurs s’attendent à ce que la Réserve fédérale américaine ne change pas son taux directeur à court terme. Les taux d’intérêt à long terme faiblissent aux États-Unis et au Canada depuis octobre. Combiné à la hausse des taux à court terme, cela a provoqué un aplatissement de la courbe de rendement (taux d’intérêt à long terme moins taux d’intérêt à court terme) dans les deux pays. Par le passé, cela signalait généralement la possibilité d’un ralentissement de la croissance économique. Par ailleurs, comme l’expansion économique aux États-Unis dure plus longtemps que la moyenne historique, on craint un ralentissement plus marqué.

Les prévisionnistes du secteur privé s’attendent à une légère montée des taux d’intérêt pendant la période de prévision. Le taux d’intérêt des bons du Trésor canadiens de trois mois devrait passer de 1,4 % en 2018 à 2,8 % en 2024. Les taux d’intérêt à long terme devraient augmenter, passant de 2,3 % en 2018 à 3,7 % en 2024. Le taux de change Canada-États-Unis devrait diminuer pour passer, en moyenne, de 77,2 cents américains en 2018 à 76,0 cents américains en 2019, avant de remonter progressivement pour atteindre 80,2 cents américains en 2024.

Projections de la croissance économique

Le ministère des Finances de l’Ontario prévoit une augmentation du PIB réel de 1,4 % en 2019, de 1,6 % en 2020, de 1,5 % en 2021, de 1,9 % en 2022, de 1,9 % en 2023 et de 1,8 % en 2024. Par souci de prudence dans la planification financière, ces prévisions sont légèrement inférieures à la moyenne des prévisions du secteur privé pour chaque année. D’ailleurs, on a redoublé de prudence dans la formulation de l’hypothèse de planification de l’Ontario de 2019, car on s’attend à ce que les prévisionnistes du secteur privé revoient leurs prévisions à la baisse puisque la croissance économique nationale s’est avérée plus faible que prévue à la fin de 2018.

Tableau 2.4
Les prévisions du secteur privé indiquent une croissance ténue
(PIB réel, en pourcentage)
Item 2016 2017 2018 2019p 2020p 2021p 2022p 2023p 2024p
États-Unis 1,6 2,2 2,9 2,5 1,8 1,8 1,9 2,1 2,1
Canada 1,1 3,0 1,8 1,7 1,8 1,6 1,8 1,9 1,8
Ontario 2,3 2,8 2,2 1,8 1,7 1,6 2,0 2,0 1,9
Hypothèse de planification de l’Ontario       1,4 1,6 1,5 1,9 1,9 1,8

Tableau 2.4 notes :

p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario fondée sur des sources externes.

Sources : Statistique Canada, Bureau of Economic Analysis des États-Unis, Blue Chip Economic Indicators, enquête du ministère des Finances de l’Ontario auprès des prévisionnistes (1er mars 2019) et ministère des Finances de l’Ontario.

Comme c’est le cas pour la majorité des autres économies avancées, la croissance économique devrait être plus modérée, pendant les quatre prochaines années, que la croissance moyenne observée lors des huit dernières années, tel que l’illustre le graphique 2.5.

Graphique 2.5 : Ralentissement de la croissance économique
Description accessible du graphique 2.5

Le secteur des exportations de l’Ontario devrait contribuer considérablement à la croissance au cours de la période de prévision, ce qui témoigne d’une forte demande aux États-Unis et d’un dollar canadien concurrentiel. On prévoit que les exportations réelles de l’Ontario augmenteront à un taux annuel moyen de 1,8 % entre 2019 et 2024. La signature de l’ACEUM a atténué quelque peu l’incertitude entourant le secteur du commerce qui pesait sur les perspectives auparavant. Toutefois, il règne toujours une certaine incertitude, puisque l’ACEUM n’a pas encore été ratifié par les pays signataires et que les tensions commerciales mondiales demeurent élevées.

On prévoit que les industries axées sur les exportations tireront largement parti de la conjoncture économique actuelle. Cependant, les exportations des véhicules automobiles de l’Ontario devraient diminuer au cours de la période de prévision du fait que General Motors a annoncé qu’elle cessera la fabrication de véhicules à l’usine à Oshawa après 2019.

Le plan pour un Ontario ouvert aux affaires et à l’emploi et la recrudescence des activités d’exportation devraient favoriser une hausse des investissements des entreprises au cours de la période de prévision, étant donné que l’économie de l’Ontario tourne presque à plein régime. Voir la section D, Ouvert aux affaires et à l’emploi, du chapitre 1 pour obtenir de plus amples détails. On estime que le taux d’utilisation de la capacité industrielle de la province est de 83,1 % en 2018, ce qui est semblable aux niveaux d’avant la récession. Les investissements des entreprises augmenteront à un taux annuel moyen de 2,4 % de 2019 à 2024.

Graphique 2.6 : On prévoit une croissance soutenue des investissements des entreprises
Description accessible du graphique 2.6

Activité du marché du logement

Les investissements résidentiels devraient diminuer de 1,3 % en 2019 après un recul de 4,7 % en 2018. Malgré ces ralentissements, les activités demeurent à un niveau élevé à la suite d’une période d’essor notable. Au cours de la période allant de 2020 à 2024, la construction résidentielle devrait enregistrer une croissance modérée, soutenue par des gains constants du niveau de l’emploi, la montée des revenus et une forte croissance de la population.

Les prix de revente des logements en Ontario se sont stabilisés à la fin de 2018. L’abordabilité demeure un défi et, conjuguée à la hausse des taux d’intérêt, elle freinera les activités de revente. L’augmentation future des prix devrait être plus modeste comparativement aux gains observés avant 2018. On s’attend à une certaine reprise des ventes au cours de la période allant de 2019 à 2024.

Le plan du gouvernement  pour augmenter l’offre de logement apportera un appui en matière d’abordabilité des logements qui aidera la population de l’Ontario à trouver le type d’habitation dont ils ont besoin. Voir la section C, Protéger l’essentiel, du chapitre 1 pour de plus amples renseignements.

Graphique 2.7 : Marché du logement
Description accessible du graphique 2.7

Croissance du marché du travail

La croissance de l’emploi en Ontario s’est poursuivie pendant la seconde moitié de 2018 ainsi qu’au début de 2019. Depuis juin 2018, 132 000 emplois ont été créés et le taux de chômage a montré des signes d’essoufflement. L’emploi devrait continuer de s’améliorer pour la période de prévision. On prévoit que l’emploi en Ontario augmentera à un taux annuel moyen de 1,1 % au cours de la période allant de 2019 à 2024, ce qui devrait maintenir le taux de chômage au niveau historiquement bas au cours de la période de prévision.

On prévoit que le taux de chômage annuel moyen s’établira à 5,5 % de 2019 à 2024. Les salaires devraient augmenter de 3,9 % en moyenne par année au cours de cette période.

Graphique 2.8 : Les gains au chapitre de l’emploi devraient se poursuivre
Description accessible du graphique 2.8

Hausse des dépenses des ménages

Les gains solides réalisés dans le secteur de l’emploi pendant la seconde moitié de 2018 ont favorisé une hausse du revenu disponible réel des ménages de 0,1 % au troisième trimestre et de 0,6 % au quatrième trimestre, contribuant à la croissance des dépenses des ménages.

Vu la hausse modeste des taux d’intérêt et les niveaux d’endettement élevés, la croissance des dépenses de consommation réelles a baissé depuis le troisième trimestre de 2017. Au cours de la période de prévision, en raison de la hausse modérée prévue des taux d’intérêt, les activités de consommation devraient faiblir pour les achats sensibles aux taux d’intérêt. Globalement, la totalité des dépenses réelles de consommation en Ontario devrait augmenter au cours des prochaines années, compte tenu des gains d’emploi stables et de la hausse modeste des salaires. Le crédit d’impôt pour les personnes et les familles à faible revenu (CIPFR) annoncé précédemment et le crédit d’impôt de l’Ontario pour l’accès aux services de garde d’enfants et l’allégement des dépenses (ASGE) proposé, ainsi que les autres mesures d’allégement offertes par l’entremise des politiques du gouvernement, aideront les ménages à étirer davantage leur budget.

Graphique 2.9 : Les dépenses des ménages devraient ralentir
Description accessible du graphique 2.9

Comparaison des risques d’amélioration aux risques de détérioration

L’économie de l’Ontario se bute à un certain nombre de risques. Il existe des risques d’amélioration, y compris l’incidence positive des nouvelles politiques mises en oeuvre par le gouvernement. Cependant, tout compte fait, il existe davantage de risques de détérioration à l’égard des perspectives économiques de l’Ontario, ce qui accroît les possibilités d’un ralentissement.

Voici quelques-uns des risques importants :

  • L’économie américaine peut afficher une croissance plus forte que prévu grâce aux réductions récentes des impôts. Les exportateurs ontariens en profiteraient et les entreprises seraient probablement encouragées à accentuer leurs dépenses d’investissement.
  • La hausse annuelle des cotisations au Régime de pensions du Canada et de la taxe fédérale sur le carbone pourrait avoir une incidence plus défavorable sur la croissance économique que ce qui a été prévu.
  • La signature de l’ACEUM sur le commerce annoncée récemment a atténué les inquiétudes en Ontario, mais les tensions commerciales mondiales demeurent élevées. L’issue des négociations entre les États-Unis et la Chine peut avoir des ramifications pour la croissance mondiale et une incidence négative sur la demande des produits exportés et les investissements de l’Ontario.
  • Les tensions géopolitiques et commerciales mondiales en cours ont accentué l’incertitude et contribué à la volatilité des marchés des capitaux. Cela pourrait ébranler la confiance et, par conséquent, freiner les dépenses.
  • Les prix de revente des logements en Ontario demeurent élévés et l’abordabilité des logements demeure problématique. En outre, le taux d’endettement des ménages est important, ce qui les rend plus vulnérables à des taux d’intérêt plus élevés. Cela peut engendrer un ralentissement de l’activité sur le marché du logement et réduire les dépenses de consommation.
  • Les provinces productrices de pétrole ont été durement touchées par la baisse des prix de pétrole et les contraintes dans le domaine du transport. Cela pourrait avoir des effets d’entraînement pour d’autres provinces, comme l’Ontario, en raison des exportations interprovinciales.

Le tableau 2.5 présente les répercussions prévues des variations des principaux facteurs externes sur la croissance du PIB réel de l’Ontario, en présumant que les autres facteurs externes restent inchangés. L’écart relativement important entre ces répercussions est attribuable au degré d’incertitude entourant les réactions de l’économie aux variations des conditions externes.

Tableau 2.5
Répercussions des variations soutenues des principaux facteurs externes sur la croissance du PIB réel de l’ontario
(variation en points de pourcentage)
Item Première année Deuxième année
Dépréciation du dollar canadien de 0,05 $ US +0,1 à +0,7 +0,2 à +0,8
Baisse des prix du pétrole brut de 10 $ US le baril +0,1 à +0,3 +0,1 à +0,3
Augmentation de la croissance du PIB réel américain de un point de pourcentage +0,2 à +0,6 +0,3 à +0,7
Hausse des taux d’intérêt canadiens de un point de pourcentage (0,1) à (0,5) (0,2) à (0,6)

Tableau 2.5 notes :

Source : ministère des Finances de l’Ontario.

Présentation transparente des informations économiques

La Loi de 2019 sur la viabilité, la transparence et la responsabilité financières proposée témoigne de l’engagement du gouvernement d’améliorer la transparence et la présentation des informations économiques dans les délais impartis. Voir la section A, Rétablir l’équilibre budgétaire de manière responsable et viable, du chapitre 1 pour obtenir de plus amples renseignements.

En fonction du projet de loi proposé, les Comptes économiques de l’Ontario seront publiés dans les 45 jours suivant la publication des Comptes nationaux des revenus et dépenses de Statistique Canada. Cette date butoir est comprise dans la Garantie de responsabilité du premier ministre et du ministre.

Les Comptes économiques de l’Ontario présentent une évaluation globale du rendement économique de l’Ontario. Les économistes du secteur privé s’en servent pour évaluer l’état actuel de l’économie de la province et comme assise pour mettre à jour leurs prévisions. Les Comptes économiques de l’Ontario constituent la pierre angulaire du plan financier de la province, car le gouvernement s’y fie pour établir ses prévisions en matière d’économie et de revenus.

Conformément au nouveau projet de loi proposé, les Comptes économiques de l’Ontario seront publiés selon le calendrier ci-dessous :

Période de référence Date de publication prévue des Comptes nationaux des revenus et dépenses de Statistique Canada Date d’échéance correspondante pour la publication des Comptes économiques de l’Ontario
(Dans un délai de 45 jours)
Premier trimestre
(janvier-mars) 2019
  31 mai 2019 Au plus tard le 15 juillet 2019
Deuxième trimestre
(avril-juin) 2019
30 août 2019 Au plus tard le 15 octobre 2019
Troisième trimestre
(juillet-septembre) 2019
29 novembre 2019 Au plus tard le 13 janvier 2020
Quatrième trimestre
(octobre-décembre) 2019
28 février 2020 Au plus tard le 14 avril 2020

Détails des perspectives économiques de l’Ontario

Le tableau 2.6 fournit des précisions sur les perspectives économiques du ministère des Finances de l’Ontario pour la période allant de 2019 à 2024.

Tableau 2.6
Économie de l’Ontario, de 2017 à 2024
(variation en pourcentage)
Item Chiffres réels 2017 Chiffres réels 2018 Projections 2019 Projections 2020 Projections 2021 Projections 2022 Projections 2023 Projections 2024
Produit intérieur brut réel – Total 2,8 2,2 1,4 1,6 1,5 1,9 1,9 1,8
Produit intérieur brut réel – Consommation des ménages 3,9 2,8 1,8 1,6 1,7 1,9 1,9 1,8
Produit intérieur brut réel – Construction résidentielle 1,0 (4,7) (1,3) 1,3 2,2 2,4 1,9 1,8
Produit intérieur brut réel – Construction non résidentielle 1,7 (3,4) 1,3 2,6 1,5 2,0 2,1 1,5
Produit intérieur brut réel – Machines et matériel 7,9 8,6 1,3 2,6 2,8 3,4 4,2 2,6
Produit intérieur brut réel – Exportations 1,8 2,3 1,5 1,8 1,7 2,0 2,1 2,0
Produit intérieur brut réel – Importations 5,1 1,7 1,2 1,8 1,6 2,0 1,9 1,8
Produit intérieur brut nominal – Total 4,1 3,4 3,4 3,4 3,2 3,6 3,9 3,9
Produit intérieur brut nominal – Revenu primaire des ménages 4,7 4,4 3,5 3,6 3,8 3,9 4,2 4,2
Produit intérieur brut nominal – Rémunération des employés 4,7 5,2 3,8 3,8 3,8 4,0 4,1 4,1
Produit intérieur brut nominal – Excédent net d’exploitation – sociétés 1,8 (3,7) 4,4 1,2 2,9 3,7 4,5 3,8
Autres indicateurs économiques – Ventes au détail 7,7 3,9 3,7 3,3 2,9 4,0 4,2 3,5
Autres indicateurs économiques – Mises en chantier de logements (en milliers) 79,1 78,7 72,8 71,5 75,1 77,4 78,7 79,3
Autres indicateurs économiques – Reventes de logements (10,3) (13,4) 4,9 1,7 1,7 0,8 2,5 2,4
Autres indicateurs économiques – Prix de revente des logements 9,6 (2,7) 4,0 3,1 4,4 3,8 4,0 4,1
Autres indicateurs économiques – Indice des prix à la consommation 1,7 2,4 1,9 2,0 1,7 1,9 2,0 2,0
Autres indicateurs économiques – Emploi 1,8 1,6 1,3 1,0 1,0 1,0 1,0 1,0
Autres indicateurs économiques – Création d’emplois (en milliers) 128 114 96 70 77 76 76 76
Autres indicateurs économiques – Taux de chômage (en pourcentage) 6,0 5,6 5,5 5,5 5,5 5,5 5,5 5,5
Principaux facteurs externes – Produit intérieur brut réel américain 2,2 2,9 2,5 1,8 1,8 1,9 2,1 2,1
Principaux facteurs externes – Pétrole brut WTI (en $ US le baril) 51 65 58 61 61 64 67 72
Principaux facteurs externes – Dollar canadien (cents américains) 77,0 77,2 76,0 77,3 77,9 79,1 80,0 80,2
Principaux facteurs externes – Taux des bons du Trésor de trois mois1 0,7 1,4 1,8 2,2 2,5 2,7 2,8 2,8
Principaux facteurs externes – Taux des obligations de 10 ans du gouvernement2 1,8 2,3 2,1 2,6 3,3 3,5 3,6 3,7

Tableau 2.6 notes :

[1], [2] Taux d’intérêt du gouvernement du Canada (en pourcentage).

Sources : Statistique Canada, Société canadienne d’hypothèques et de logement, L’Association canadienne de l’immeuble, Banque du Canada, Bureau of Economic Analysis des États-Unis, Blue Chip Economic Indicators (octobre 2018 et février 2019), U.S. Energy Information Administration et ministère des Finances de l’Ontario.

Changements apportés aux perspectives économiques de l’Ontario

Le PIB réel de l’Ontario a affiché une croissance de 2,2 % en 2018, ce qui est supérieur au taux de 2,0 % prévu lors de la publication du document Perspectives économiques et revue financière de l’Ontario 2018. Les perspectives pour la période allant de 2019 à 2021 se sont légèrement détériorées comparativement aux projections figurant dans le document Perspectives économiques et revue financière de l’Ontario 2018.

Voici les principaux changements survenus depuis la publication du document Perspectives économiques et revue financière de l’Ontario 2018 :

  • Croissance inférieure du PIB réel en 2019 et en 2020;
  • Croissance inférieure du PIB nominal de 2018 jusqu’en 2020.
Tableau 2.7
Changements apportés aux principales hypothèses économiques du ministère des Finances de l’Ontario : comparaison entre le Document perspectives économiques et revue financière de l’Ontario (EÉA) 2018 et le budget de 2019
(variation en pourcentage)
Item 2018:
2018   FES
2018:
2019
Budget
2019p:
2018    FES
2019p:
2019
Budget
2020p:
2018    FES
2020p:
2019
Budget
2021p:
2018    FES
2021p:
2019
Budget
Produit intérieur brut réel 2,0 2,2 1,8 1,4 1,7 1,6 1,5 1,5
Produit intérieur brut nominal 3,8 3,4 3,8 3,4 3,5 3,4 3,2 3,2
Ventes au détail 4,0 3,9 3,8 3,7 4,0 3,3 3,1 2,9
Mises en chantier de logements (en milliers) 75,0 78,7 71,1 72,8 72,0 71,5 71,4 75,1
Revenu primaire des ménages 4,4 4,4 3,7 3,5 3,9 3,6 3,8 3,8
Rémunération des employés 4,8 5,2 4,0 3,8 4,1 3,8 3,9 3,8
Excédent net d’exploitation – sociétés 0,6 (3,7) 3,4 4,4 3,0 1,2 4,7 2,9
Emploi 1,5 1,6 1,2 1,3 1,0 1,0 0,8 1,0
Création d’emplois (en milliers) 107 114 87 96 72 70 58 77
Indice des prix à la consommation 2,5 2,4 2,1 1,9 2,0 2,0 1,6 1,7
Principaux facteurs externes – Produit intérieur brut réel américain 2,9 2,9 2,6 2,5 1,8 1,8 1,8 1,8
Principaux facteurs externes – Pétrole brut WTI
(en $ US le baril)
68 65 69 58 68 61 66 61
Principaux facteurs externes – Dollar canadien
(en cents américains)
77,6 77,2 78,0 76,0 78,8 77,3 79,4 77,9
Principaux facteurs externes – Taux des bons du Trésor de trois mois1 (en pourcentage) 1,4 1,4 2,1 1,8 2,5 2,2 2,6 2,5
Principaux facteurs externes – Taux des obligations de 10 ans du gouvernement2(en pourcentage) 2,3 2,3 2,8 2,1 3,3 2,6 3,4 3,3

Tableau 2.7 notes :

p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario.

[1], [2] Taux d’intérêt du gouvernement du Canada.

Sources : Statistique Canada, Société canadienne d’hypothèques et de logement, Banque du Canada, Energy Information Administration des États-Unis, Bureau of Economic Analysis des États-Unis, Blue Chip Economic Indicators (octobre 2018 et février 2019) et ministère des Finances de l’Ontario.

Description des graphiques

Graphique 2.1 : La croissance de l’Ontario a été inférieure à celle du Canada pendant 12 des 16 dernières années

Le graphique à barres indique la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel de l’Ontario et du Canada entre 2003 et 2018. La croissance économique de l’Ontario a été inférieure à celle du Canada chaque année, à l’exception de 2015, 2016 et 2018.

Année Ontario Canada
2003 1,1 1,8
2004 2,8 3,1
2005 3,2 3,2
2006 1,9 2,6
2007 0,8 2,1
2008 0,0 1,0
2009 -3,1 -2,9
2010 2,9 3,1
2011 2,4 3,1
2012 1,3 1,8
2013 1,4 2,3
2014 2,5 2,9
2015 2,5 0,7
2016 2,3 1,1
2017 2,8 3,0
2018 2,2 1,8

Sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.

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Graphique 2.2 : Affermir le marché du travail

Le graphique illustre le niveau d’emploi et le taux de chômage en Ontario de janvier 2017 à février 2019. Depuis juin 2018, 132 000 emplois nets ont été créés en Ontario, dont 112 400 dans le secteur privé. Pendant cette période, le taux de chômage a régressé de 0,2 point de pourcentage pour s’établir à 5,7 % en février 2019.

Source : Statistique Canada.

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Graphique 2.3 : Signes d’une croissance positive

Le graphique à barres montre divers signes d’une croissance économique favorable en Ontario dans les deux semestres de 2018. Le salaire hebdomadaire moyen a monté de 1,4 % lors de la première moitié de 2018 et de 1,3 % pendant la deuxième moitié de l’année. L’emploi a grimpé de 0,4 % dans les six premiers mois de 2018 et de 1,0 % lors des six moins suivants. Les ventes au détail ont enregistré une hausse de 1,2 % au cours de la première demie de 2018 et de 2,7 % lors de la seconde moitié de l’année.

Source : Statistique Canada.

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Graphique 2.4 : Croissance du PIB mondial en 2018

Le graphique à barres montre le nombre de pays qui ont enregistré soit une hausse, soit une baisse de leur produit intérieur brut (PIB) réel comparativement au trimestre précédent. De plus, le graphique illustre les pays qui ont affiché une croissance neutre ou qui se sont trouvés en récession technique. Le graphique présente les données des quatre trimestres de 2018.

Au premier trimestre de 2018, 42 des 45 pays couverts par l’Organisation de coopération et de développement économiques ont enregistré une croissance du PIB réel, tandis que trois d’entre eux ont connu une baisse (le Japon, l’Irlande et l’Afrique du Sud). 

Au deuxième trimestre de 2018, 42 pays ont vu leur PIB réel augmenter, alors que deux (le Mexique et l’Argentine) ont constaté une diminution et que l’Afrique du Sud a accusé un repli de son PIB réel pour une deuxième année consécutive, plaçant le pays en récession technique.

Au troisième trimestre de 2018, le PIB réel de 37 pays était en hausse et celui de sept pays en baisse (Japon, Allemagne, Italie, Suisse, Suède, Turquie et Islande). Le PIB réel de l’Argentine a chuté pour un deuxième trimestre consécutif. Par conséquent, le pays été catégorisé comme étant en situation de récession technique.

Au quatrième trimestre de 2018, 36 des 40 pays ayant présenté leurs résultats au chapitre du PIB réel ont affiché une augmentation sur ce plan. Le PIB réel de la Grèce a faibli, tandis que celui de l’Allemagne a stagné. La Turquie et l’Italie ont été catégorisées comme étant en récession technique.

Source : Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

* Seulement 40 des 45 pays ont rendu compte de leur PIB pour le quatrième trimestre de 2018.

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Graphique 2.5 : Ralentissement de la croissance économique

Le graphique à barres affiche la croissance annuelle moyenne du PIB réel de la Chine, de l’Allemagne, des États-Unis, du Canada et de l’Ontario de 2010 à 2018 et de 2019 à 2023. On prévoit un ralentissement de la croissance annuelle moyenne du PIB réel dans tous les territoires susmentionnés de 2019 à 2023. D’après les projections, la croissance annuelle moyenne du PIB réel obtenue de 2010 à 2018 devrait chuter de 2019 à 2023, passant de 7,8 % à 6,0 % en Chine, de 2,1 % à 1,4 % en Allemagne, de 2,2 % à 2,0 % aux États-Unis, de 2,2 % à 1,8 % au Canada et de 2,3 % à 1,8 % en Ontario.    

Sources : Perspectives de l’économie mondiale du FMI (octobre 2018 et janvier 2019), U.S. Bureau of Economic Analysis, Blue Chip Economic Indicators (octobre 2018 et février 2019), Statistique Canada, ministère des Finances de l’Ontario et sondage du ministère des Finances de l’Ontario auprès des prévisionnistes (1er mars 2019).

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Graphique 2.6 : On prévoit une croissance soutenue des investissements des entreprises

Le graphique à barres illustre la croissance annuelle moyenne du PIB réel et de ses composantes pour la période de 2019 à 2024, au cours de laquelle on prévoit une croissance globale moyenne du PIB réel de 1,7 %. Pendant cette période, la croissance moyenne annuelle des composantes devrait s’établir comme suit : dépenses des ménages : 1,8 %; charges du gouvernement : 1,5 %; investissements résidentiels : 1,3 %; investissements des entreprises : 2,4 %; exportations : 1,8 %; importations : 1,7 %.   

Nota : La colonne Gouvernement comprend les dépenses d’investissement et de consommation. La colonne Investissements des entreprises comprend la construction non résidentielle, les machines et le matériel, ainsi que les produits liés à la propriété intellectuelle.

Source : ministère des Finances de l’Ontario.

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Graphique 2.7 : Marché du logement                                

Le graphique à barres de gauche illustre la croissance annuelle passée en Ontario de 2010 à 2018 ainsi que la croissance projetée pour 2019-2024. On prévoit des gains dans la revente de logements de 4,9 % en 2019, de 1,7 % en 2020, de 1,7 % en 2021, de 0,8 % en 2022, de 2,5 % en 2023 et de 2,4 % en 2024. 

Le graphique à barres de droite illustre la croissance annuelle passée des prix de revente de logements en Ontario de 2010 à 2018 et la croissance prévue de 2019 à 2024. Selon les prévisions, les prix de revente de logements en Ontario s’accentueront de 4,0 % en 2019, de 3,1 % en 2020, de 4,4 % en 2021, de 3,8 % en 2022, de 4,0 % en 2023 et de 4,1 % en 2024.

p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario; sources : Association canadienne de l’immeuble, enquête du ministère des Finances de l’Ontario auprès des prévisionnistes (1er mars 2019) et ministère des Finances de l’Ontario.

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Graphique 2.8 : Les gains au chapitre de l’emploi devraient se poursuivre

Le graphique à barres montre les gains d’emplois historiques que l’Ontario a faits en 2018 et les projections annuelles pour la période de 2019 à 2024. En 2018, 114 400 emplois ont été créés en Ontario. Le ministère des Finances de l’Ontario prévoit que le nombre d’emplois augmentera de 96 400 en 2019, de 70 400 en 2020, de 77 000 en 2021, de 75 500 en 2022, de 75 600 en 2023 et de 76 400 en 2024.

p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario;sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.

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Graphique 2.9 : Les dépenses des ménages devraient ralentir

Le graphique à barres présente la croissance annuelle passée du revenu disponible réel des ménages et des dépenses réelles des ménages en Ontario en 2017 ainsi que les estimations de croissance en 2018 et les projections de croissance pour la période de 2019 à 2024.   

En 2017, le revenu disponible réel des ménages et les dépenses réelles des ménages en Ontario ont augmenté de 3,5 % et de 3,9 % respectivement. En 2018, le revenu disponible réel des ménages et leurs dépenses réelles ont progressé de 3,0 % et de 2,8 % respectivement. D’après les projections du ministère des Finances de l’Ontario, le revenu disponible réel des ménages croîtra de 2,1 % en 2019, de 1,8 % en 2020 et 2021, de 1,9 % en 2022, de 2,2 % en 2023 et de 2,1 % en 2024. Le ministère des Finances de l’Ontario prévoit que les dépenses réelles des ménages s’accroîtront de 1,8 % en 2019, de 1,6 % en 2020, de 1,7 % en 2021, de 1,9 % en 2022 et 2023 et de 1,8 % en 2024.

p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario;sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.

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Notes

  • [1] En date de février 2019, il s’agit des données les plus récentes au moment de la finalisation du budget de l’Ontario de 2019.
Mis à jour : 11 avril 2019
Date de publication : 11 avril 2019