Introduction

La COVID‑19 aura été le défi d’une génération. Malgré tout, les Ontariennes et Ontariens se sont unis et ont fait le nécessaire pour protéger les collectivités, les hôpitaux et la population la plus vulnérable. Aujourd’hui, la lumière qui point à l’horizon est porteuse d’espoir.

Dès le début de la pandémie, le gouvernement a pris des mesures extraordinaires pour freiner la propagation de la COVID‑19 et a débloqué toutes les ressources possibles pour protéger la population et les emplois. Le 14 décembre 2020, l’Ontario administrait son premier vaccin à Anita Quidangen, préposée aux services de soutien à la personne. Comme tant d’autres sur le front, Anita Quidangen est une véritable héroïne pour l’Ontario. Au plus fort de la pandémie, Anita a enchaîné les quarts de travail dans son foyer de soins de longue durée, présente à toute heure au chevet de résidents frêles et âgés. Elle n’a pas hésité à donner l’exemple en recevant sa première dose du vaccin et des millions de personnes dans la province lui ont emboîté le pas.

Le gouvernement a noué des collaborations sans précédent avec les dirigeants municipaux, les autorités de santé publique, les travailleurs de première ligne du secteur de la santé et le gouvernement fédéral pour atteindre l’un des taux de vaccination les plus élevés du monde. En date du 18 octobre 2021, plus de 10 millions de personnes, soit 83 % de la population admissible, ont reçu les deux doses de leur vaccin contre la COVID‑19 et, donc, sont entièrement vaccinées. La vaccination reste l’outil le plus efficace pour ralentir la propagation de la COVID‑19 et réduire le risque d’admission à l’hôpital et aux soins intensifs. Il reste encore beaucoup à faire mais, à l’horizon, un espoir se dessine.

Protéger la santé de la population

La campagne de vaccination d’Équipe Ontario

Pour vaincre la COVID‑19, il faut avant tout amener chaque personne admissible à la vaccination à se faire vacciner dès que possible. C’est pourquoi, dans le cadre du budget de 2021, le gouvernement a réalisé des investissements de plus de 1 milliard de dollars pour appuyer le déploiement du Plan ontarien de vaccination contre la COVID‑19.

Au plus fort du processus de déploiement des vaccins contre la COVID‑19, les personnes admissibles ont pu prendre rendez-vous dans l’un des 3 150 points de service de la province, dont plus de 2 500 pharmacies et plus de 650 centres de vaccination de masse aménagés dans des cliniques, des hôpitaux, des établissements de soins primaires et des cliniques éphémères ou mobiles.

Les efforts déployés par la population de l’Ontario ont porté leurs fruits. Après avoir administré plus de 22 millions de doses, l’Ontario affiche l’un des taux de vaccination les plus élevés du monde. En date du 18 octobre 2021, plus de 87 % des personnes admissibles âgées de 12 ans et plus (soit plus de 11 millions de personnes) ont reçu une dose du vaccin et plus de 83 % (soit plus de 10 millions de personnes) ont reçu les deux doses et sont donc entièrement vaccinées. Cependant, il reste encore beaucoup à faire.

C’est pourquoi, afin d’atteindre les personnes admissibles qui n’ont pas encore reçu leur première ou leur deuxième dose, la province poursuit sa stratégie Dernier maillon. Cela implique notamment la vaccination à l’auto, des cliniques communautaires éphémères, des journées de clinique de vaccination réservées aux personnes handicapées et à leurs familles, des réunions de conseil municipal en plusieurs langues et des services de traduction. Toutes ces mesures permettent d’atteindre les collectivités et de proposer à la population des façons nouvelles et accessibles de recevoir son vaccin contre la COVID‑19.

La stratégie ontarienne de dépistage de la COVID‑19

Depuis le début de la pandémie de COVID‑19, l’Ontario a débloqué 3,7 milliards de dollars pour appuyer le dépistage de la COVID‑19 et la recherche de contacts, dont 2,3 milliards de dollars dans le cadre du budget de 2021. L’Ontario utilisera tous les outils et toutes les ressources disponibles pour continuer le dépistage, particulièrement dans les secteurs prioritaires.

Élargir l’utilisation des tests de dépistage rapide

Pour maintenir la sécurité des travailleurs et des clients et pour que les entreprises restent ouvertes, le gouvernement continue de proposer des tests antigéniques rapides comme outil de dépistage aux industries essentielles ainsi qu’aux petites et moyennes entreprises dans le cadre du Programme provincial de dépistage antigénique. À ce jour, plus de 28,1 millions de tests ont été distribués à plus de 30 000 points de service.

Maintenir le réseau de services de prélèvement et de dépistage

L’accessibilité des tests de dépistage de la COVID‑19 est un élément crucial de l’intervention du gouvernement contre la COVID‑19 et l’Ontario reste le chef de file, au Canada, pour le nombre de tests administrés. Cet effort de dépistage continu permet à la population de l’Ontario d’accéder à un test de dépistage de la COVID‑19 dans plus de 420 points de service regroupant des centres d’évaluation, les laboratoires communautaires participants et les pharmacies participantes. Le réseau provincial de services de dépistage a la capacité de traiter plus de 100 000 tests par jour. La forte capacité du réseau a permis à 97 % des personnes ayant subi un test de dépistage de recevoir leur résultat dans un délai de deux jours.

Soutenir les hôpitaux durant la pandémie

La capacité des hôpitaux et des unités de soins intensifs est cruciale pour protéger la santé de la population de l’Ontario et prévenir d’autres confinements. C’est ce qui a motivé la province à créer plus de 3 100 lits supplémentaires, pour que la population de l’Ontario ait accès aux services de santé dont elle a besoin.

Le gouvernement investit un montant supplémentaire de 1,8 milliard de dollars dans les hôpitaux en 2021-2022, ce qui porte à 5,1 milliards de dollars l’investissement total réalisé depuis le début de la pandémie. Ce nouvel investissement réalisé en 2021-2022 comprend :

  • un soutien continu pour assurer la capacité des soins aux malades en phase critique dans le système de santé en cas de hausse potentielle des hospitalisations et des admissions aux soins intensifs liées à la COVID‑19;
  • 778 millions de dollars pour permettre aux hôpitaux de répondre en temps voulu aux besoins des patients et pour améliorer l’accès à des soins de qualité;
  • 760 millions de dollars pour aider les hôpitaux à aménager plus de 3 100 lits, soit l’équivalent de six grands hôpitaux communautaires;
  • 300 millions de dollars pour réduire l’arriéré d’interventions dans les services de chirurgie et ceux d’imagerie diagnostique.

À mesure que la pandémie de COVID‑19 évolue, l’Ontario continue de veiller à ce que son système de santé soit prêt à réagir à n’importe quel scénario afin de préserver la santé et le bien-être de la population.

Réduire l’arriéré d’interventions chirurgicales et favoriser la reprise des services de chirurgie dans les hôpitaux

Comme il était annoncé dans le budget de 2021, l’Ontario investit 300 millions de dollars en 2021-2022 pour appuyer la reprise des services de chirurgie dans les hôpitaux touchés par l’accumulation d’interventions chirurgicales et autres retardées ou reportées en raison de la pandémie de COVID‑19. Cela porte à plus de 580 millions de dollars le montant total consacré à la reprise des services de chirurgie dans les hôpitaux depuis le début de la pandémie. Cet investissement supplémentaire qui sera réalisé en 2021-2022 réduira les temps d’attente et améliorera l’accès aux soins en permettant de pratiquer jusqu’à 67 000 interventions chirurgicales et autres et d’offrir jusqu’à 135 000 heures d’imagerie diagnostique supplémentaires.

Dans le cadre de cet investissement, l’Ontario a mis sur pied un Fonds d’innovation pour les soins chirurgicaux en 2021-2022, afin d’appuyer 104 projets qui fourniront aux hôpitaux de l’Ontario la souplesse nécessaire pour pratiquer davantage d’interventions chirurgicales et autres au sein des collectivités qu’ils desservent. Ce financement vise à augmenter la capacité des hôpitaux à éliminer les obstacles locaux particuliers qui gênent le rendement des services de chirurgie dans la province. Les projets comprennent les suivants :

  • région du grand Toronto (RGT) : élaborer un nouveau programme de formation en milieu hospitalier pour les infirmières autorisées et les infirmières auxiliaires autorisées souhaitant obtenir leur accréditation pour le travail en salle d’opération;
  • région de l’Ouest : mettre à profit un programme existant de formation aux interventions chirurgicales pour former des infirmières autorisées et des infirmières auxiliaires autorisées dans de multiples hôpitaux de la région;
  • région de l’Est : acheter de l’équipement pour les salles d’opération, notamment une unité ultrasonique et une table d’opération pour pouvoir pratiquer d’autres interventions;
  • région du Nord : coordonner les achats d’équipement chirurgical tel que des unités ultrasoniques pour favoriser une plus grande flexibilité et l’optimisation des services régionaux de chirurgie dans le Nord.

Augmenter l’effectif du secteur de la santé

Trois jeunes travailleuses de la santé portant un masque se concertent dans un hôpital.

La contribution du personnel infirmier et des préposés aux services de soutien à la personne de la province a été cruciale dans la lutte contre la COVID‑19. Les infirmières et les préposés aux services de soutien à la personne se sont donnés à fond durant la pandémie et l’Ontario leur doit toute sa gratitude et son soutien.

La pandémie a fait des ravages et mis en évidence le besoin de placer davantage de personnel sur la ligne de front des soins de santé.

Cela porte l’Ontario à investir 342 millions de dollars pour renforcer l’effectif infirmier en embauchant plus de 5 000 infirmières autorisées et infirmières auxiliaires autorisées nouvelles ou s’étant perfectionnées et 8 000 préposés aux services de soutien à la personne dans les secteurs critiques du système de santé, par l’entremise d’un éventail de programmes.

Graphique 1.1 : Augmenter l’effectif du secteur de la santé
Description accessible du graphique 1.1

Appuyer la spécialisation de 500 infirmières autorisées

Le personnel infirmier spécialisé en soins actifs est une ressource cruciale dans l’intervention contre la COVID‑19 et la relance du système de santé. La province propose à 500 infirmières autorisées une formation spécialisée en soins actifs pour appuyer les soins aux malades en phase critique, notamment dans les unités de soins intensifs, les services de chirurgie et les services des urgences.

Cela permettra, d’une part, d’accroître la capacité des unités de soins intensifs et ainsi de mieux lutter contre la quatrième vague de COVID‑19 et, d’autre part, de renforcer les services de chirurgie pour absorber l’arriéré d’interventions qui y sévit.

Augmenter la capacité grâce au Programme d’engagement communautaire pour le personnel infirmier

Dans le cadre du Programme d’engagement communautaire pour le personnel infirmier, l’Ontario ajoute 420 infirmières autorisées pour travailler dans les hôpitaux, les foyers de soins de longue durée et les organismes de soins à domicile et en milieu communautaire qui en ont le plus besoin dans la province.

Créer des possibilités de perfectionnement grâce au programme de formation relais de WeRPN

L’Ontario ajoute 900 infirmières autorisées et 700 infirmières auxiliaires autorisées dans le cadre du programme de formation relais de WeRPN. Ce programme augmentera la capacité infirmière du secteur des soins à domicile et en milieu communautaire en permettant aux préposées aux services de soutien à la personne de se perfectionner pour devenir infirmières auxiliaires autorisées et aux infirmières auxiliaires autorisées de se perfectionner pour devenir infirmières autorisées.

Augmentation du nombre d’inscriptions aux programmes de formation en soins infirmiers

L’Ontario élargit les programmes d’études universitaires et collégiales en soins infirmiers en acceptant un complément de 1 000 inscriptions aux programmes de formation d’infirmière autorisée et de 1 500 inscriptions aux programmes de formation d’infirmière auxiliaire. Ces personnes devraient obtenir leur diplôme d’ici 2026, ce qui contribuera à soutenir le système de soins de santé et à en assurer la pérennité.

Recruter et former plus de préposés aux services de soutien à la personne

La province recrute davantage de préposés aux services de soutien à la personne pour le secteur des soins de santé. Elle débloque du financement pour en former 8 000 d’ici 2022-2023 et combler la pénurie. De plus, en septembre 2020, le gouvernement a lancé le Programme d’obligation de service pour les préposés aux services de soutien à la personne en versant une aide financière ponctuelle de 10 millions de dollars pour recruter 2 000 préposés aux services de soutien à la personne de plus dans les foyers de soins de longue durée et les organismes de soins à domicile et en milieu communautaire. L’Ontario verse aux préposés aux services de soutien à la personne nouvellement diplômés une aide financière de 5 000 $ en contrepartie de laquelle ils s’engagent à travailler pendant six mois au service d’un employeur du secteur des soins de longue durée ou du secteur des soins à domicile et en milieu communautaire.

Ces investissements se greffent aux initiatives déjà en place, pour que la population de l’Ontario ait accès à des services de santé de qualité.

Augmenter le soutien à l’éducation pour le personnel infirmier et d’autres fournisseurs de soins de santé

Le programme Garantie d’emploi des diplômés en soins infirmiers offre à plus de 600 infirmières nouvellement diplômées un emploi à temps plein temporaire pour favoriser leur transition vers l’emploi à temps plein. D’ici la fin de 2021-2022, un complément de 400 nouvelles infirmières diplômées travaillera en milieu de soins actifs pour appuyer le plan ontarien de reprise des services de chirurgie et assurer la présence du personnel nécessaire dans le secteur des soins de longue durée.

Le Programme élargi d’externat offre aux étudiantes et aux étudiants des possibilités de formation qui leur permettent de travailler en milieu hospitalier en tant que fournisseurs de soins de santé non réglementés tout en continuant leurs études. En 2021-2022, l’Ontario ajoute plus de 7 000 places dans le Programme élargi d’externat pour permettre la participation des étudiantes et des étudiants en sciences infirmières, en inhalothérapie, en médecine, en sciences paramédicales, en ergothérapie et en physiothérapie. Dorénavant, les infirmières formées à l’étranger sont également invitées à participer à ce programme.

L’ajout de ce complément de personnel infirmier, de préposés aux services de soutien à la personne et de fournisseurs de soins de santé créera une capacité dont notre système de santé a grandement besoin et s’inscrit dans l’engagement du gouvernement à fournir les meilleurs soins possibles à la population de l’Ontario.

Embaucher plus d’infirmières praticiennes pour les foyers de soins de longue durée

Dans le cadre du Plan ontarien relatif aux effectifs des foyers de soins de longue durée, l’Ontario améliore la qualité des soins dans le secteur des soins de longue durée. Comme il était annoncé dans le budget de 2021, l’Ontario investit 4,9 milliards de dollars sur quatre ans pour augmenter le nombre d’heures de soins directs à quatre heures par jour par résident de foyer de soins de longue durée et recrute plus de 27 000 nouveaux travailleurs, dont des préposés aux services de soutien à la personne et des infirmières, pour veiller à ce que nos proches reçoivent les soins de la meilleure qualité au Canada.

La province donne suite aux recommandations de la Commission d’enquête sur la COVID‑19 dans les foyers de soins de longue durée et rehausse la qualité des soins aux résidents en augmentant les effectifs. L’Ontario investit une somme supplémentaire de 57,6 millions de dollars, à compter de 2022-2023, pour embaucher 225 infirmières praticiennes dans le secteur des soins de longue durée et propose des mesures d’encouragement adaptées pour aider à les maintenir en poste. Les infirmières praticiennes possèdent une formation solide ainsi qu’une vaste expérience et cumulent la connaissance des soins infirmiers spécialisés ainsi qu’une compréhension approfondie de la gestion de la santé, de la promotion de la santé et du traitement des maladies. Ce nouvel investissement de l’Ontario augmentera le nombre d’infirmières praticiennes et aidera à assurer à nos proches des soins sécuritaires et de qualité.

L’augmentation du nombre d’infirmières praticiennes est un élément clé de l’engagement du gouvernement à constituer une main-d’œuvre compétente et à améliorer la qualité des soins et le leadership dans ce secteur, conformément à son Plan relatif aux effectifs des foyers de soins de longue durée.

Élargir les soins à domicile pour l’intervention contre la COVID‑19 et la relance

Les soins à domicile et en milieu communautaire servent à garder les gens en bonne santé, chez eux, là où ils veulent vivre, et jouent un rôle important dans la vie de quelque 700 000 familles chaque année. Ils préviennent l’admission inutile à l’hôpital et en foyer de soins de longue durée et abrègent les séjours hospitaliers, ce qui permet de garder les hôpitaux et les foyers de soins de longue durée pour ceux qui en ont le plus besoin.

C’est ce qui porte le gouvernement à investir 548,5 millions de dollars supplémentaires sur trois ans dans le secteur des soins à domicile et en milieu communautaire. Cet investissement élargira les services de soins à domicile, permettra d’embaucher plus de personnel, notamment des préposés aux services de soutien à la personne, et reliera les patients aux services dont ils ont besoin.

Sur une base annuelle, ce financement aiderait approximativement jusqu’à 28 000 patients en convalescence après une intervention chirurgicale et jusqu’à 21 000 patients présentant des affections complexes en leur offrant :

  • 739 000 visites d’infirmières;
  • 157 000 heures de soins infirmiers;
  • 117 000 visites de physiothérapeute, d’ergothérapeute ou d’orthophoniste;
  • 2 118 000 heures de services de soutien à la personne;
  • 236 000 heures de visites liées à d’autres types de soins à domicile.

Cet investissement permettra aux patients de rentrer chez eux pour leur convalescence après une intervention chirurgicale ou de recevoir des soins à domicile s’ils présentent des affections complexes. De plus, il aidera à faire en sorte que les lits d’hôpital restent à la disposition des personnes qui en ont le plus besoin.

Protéger les personnes âgées

Redresser les soins de longue durée

Pendant des années, les précédents gouvernements ont négligé les soins de longue durée. La pandémie a mis au jour des faiblesses qui ont fragilisé les résidents, leurs familles, les aidants naturels et le personnel. La province redresse les soins de longue durée pour que chaque résident ait la meilleure qualité de vie possible.

Le plan provincial de redressement des soins de longue durée comprend les trois priorités suivantes :

  • Améliorer le personnel et les soins : en offrant des possibilités de formation à des milliers de nouveaux préposés aux services de soutien à la personne ainsi qu’une aide financière pour embaucher des infirmières, des infirmières praticiennes et des préposés aux services de soutien à la personne.
  • Protéger les résidents en rehaussant la responsabilité, la mise en application des normes et la transparence : en investissant 72,3 millions de dollars sur trois ans pour améliorer la capacité de mise en application des normes et doubler le nombre d’inspectrices et d’inspecteurs d’ici 2022-2023.
  • Bâtir des foyers modernes, sécuritaires et confortables pour nos aînés : en réalisant des progrès importants au titre de l’engagement concernant l’aménagement de 30 000 nouveaux lits de soins de longue durée, en chiffres nets, d’ici 2028, ainsi que la rénovation de quelque 28 000 lits existants pour les rendre conformes aux normes actuelles, grâce à un nouvel investissement de 3,7 milliards de dollars qui est prévu à compter de 2024-2025.

Améliorer la qualité et la responsabilité dans les foyers de soins de longue durée

L’Ontario prend les mesures nécessaires et opportunes pour protéger les résidents des foyers de soins de longue durée de la province. Celles-ci comprennent des investissements et des améliorations continues dans la dotation en personnel et la responsabilité, pour aider à offrir à chaque résident la meilleure qualité de vie possible, grâce à des soins sécuritaires et de qualité. Ces mesures permettent de donner suite à certaines recommandations de la Commission d’enquête indépendante sur la COVID‑19 dans les foyers de soins de longue durée en rehaussant la responsabilité, l’application des normes et la transparence publique.

Améliorer la communication des renseignements pour la transition entre les soins de longue durée et les hôpitaux

Les données et les renseignements sur la santé dans le secteur des soins de longue durée et le secteur hospitalier ont de tout temps été cloisonnés, d’où des réadmissions coûteuses lorsque des patients sont transférés de l’un à l’autre de ces secteurs.

Le gouvernement investit 22 millions de dollars sur trois ans afin de mettre en œuvre une technologie élaborée en Ontario qui intégrera les renseignements cliniques des hôpitaux et ceux du secteur des soins de longue durée pour simplifier les réadmissions, communiquer les renseignements aux familles et veiller à ce que les personnes âgées vulnérables reçoivent les soins de la meilleure qualité possible. Cette initiative fait suite aux recommandations formulées dans le rapport de la Commission ontarienne d’enquête sur la COVID‑19 dans les foyers de soins de longue durée pour assurer un continuum de soins coordonné qui inclut tous les foyers.

Améliorer l’accès aux services dentaires

Les personnes âgées à faible revenu méritent l’accès à des soins dentaires de qualité. Le Programme de soins dentaires pour les aînés a été annoncé dans le budget de 2019 et est doté d’un financement annuel approximatif de 90 millions de dollars pour fournir des soins dentaires de qualité aux personnes âgées.

Les personnes âgées admissibles ont 65 ans ou plus et touchent un revenu annuel net de 22 200 $ ou moins, ou un revenu annuel net combiné de 37 100 $ ou moins dans le cas d’un couple, et n’ont pas de régime de soins dentaires. Ces personnes âgées peuvent accéder aux services dentaires fournis par les bureaux de santé publique, ainsi que par les centres de santé communautaire et les centres d’accès aux services de santé pour les Autochtones participants.

Outre les obstacles préexistants tels que les contraintes géographiques, la pandémie de COVID‑19 a réduit l’accès opportun aux services dentaires pour les personnes âgées, ce qui a prolongé les temps d’attente pour les interventions non urgentes dans certaines régions. Dans le cadre de la prochaine mesure qu’il entend prendre pour élargir ce service, le gouvernement prévoit l’injection de 17 millions de dollars supplémentaires sur deux ans pour offrir un meilleur accès aux services dentaires aux personnes âgées admissibles de l’Ontario. Cet investissement permettra de servir jusqu’à 35 000 aînés admissibles de plus. Un tel financement permettrait d’ouvrir de nouvelles cliniques dentaires et d’en rénover d’autres, et de faire l’acquisition d’autobus supplémentaires pour la prestation de services dentaires mobiles aux personnes âgées inscrites au Programme ontarien de soins dentaires pour les aînés.

Protéger la population

Faire fond sur les investissements dans la santé mentale et la lutte contre les dépendances

La santé mentale, c’est la santé. Les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale méritent l’accès au traitement et aux soins dont elles ont besoin. La COVID‑19 a intensifié la nécessité d’offrir des mesures et des services de soutien en santé mentale et s’ajoute aux motifs qui portent le gouvernement à réaliser un investissement historique de 3,8 milliards de dollars sur 10 ans afin que les gens puissent accéder aux soins dont ils ont besoin.

Ainsi qu’il a été démontré clairement durant la pandémie, par exemple, trop de collectivités et de familles ontariennes ont subi de plein fouet les douloureuses répercussions de la dépendance aux opioïdes. Pour pallier ce problème, le gouvernement a consacré 32,7 millions de dollars à des mesures et à des services de soutien ciblés pour lutter contre les dépendances, notamment aux traitements contre la dépendance aux opioïdes. Ce financement aidera à améliorer l’accès à des services de lutte contre les dépendances et à combler le manque criant de mesures de soutien dans la chaîne des soins.

Prenons également, à titre d’exemple, l’impact de la pandémie de COVID‑19 sur les enfants d’âge scolaire. C’est ce qui motive la province à consacrer plus de 80 millions de dollars à la santé mentale des élèves durant l’année scolaire 2021-2022. Ce financement permettra l’embauche de plus de 1 000 travailleuses et travailleurs en santé mentale.

Appuyer la santé mentale des travailleuses et des travailleurs de la santé

La pandémie de COVID‑19 a eu d’importantes répercussions sur la santé mentale des travailleuses et des travailleurs de la santé de première ligne, qui ont affirmé en majorité que leur santé mentale s’était dégradée depuis le début de la pandémie de COVID‑19. Ils ont besoin d’aide, maintenant plus que jamais.

C’est pourquoi le gouvernement investit 12,4 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2021-2022, pour maintenir l’accès rapide aux services existants et élargis de soutien à la santé mentale et à la lutte contre les dépendances pour les travailleuses et travailleurs de la santé et des soins de longue durée de la province. Les possibilités de traitement comprennent une psychothérapie individuelle et des ateliers offerts par différents partenaires, dont l’Association canadienne pour la santé mentale (division de l’Ontario), l’Ontario Psychological Association et cinq hôpitaux. Ce financement permettra d’offrir des évaluations des besoins, un soutien des pairs en ligne, une formation sur la santé mentale en milieu de travail et des services d’intervention dans certains hôpitaux pour aider le personnel de première ligne dont la santé mentale a été touchée par le stress professionnel subi au travail.

En prenant de telles mesures, le gouvernement suit les recommandations faites dans le rapport de la Commission ontarienne d’enquête sur la COVID‑19 dans les foyers de soins de longue durée pour veiller à ce que le personnel des soins de longue durée reçoive le soutien dont il a besoin en matière de santé mentale.

Cet investissement aidera les travailleurs de la santé et des soins de longue durée à continuer de fournir des soins et des services de qualité aux patients ainsi qu’aux résidents de foyers de soins de longue durée.

Appuyer la santé mentale des étudiantes et des étudiants de niveau postsecondaire

La pandémie de COVID‑19 a accru les tensions exercées sur les services de santé mentale pour les étudiantes et étudiants de niveau postsecondaire. S’appuyant sur les investissements records qu’il annonçait dans le budget de 2021 pour lever les difficultés liées à la santé mentale et aux dépendances, le gouvernement investit un montant supplémentaire de 8,7 millions de dollars, soit 27,9 millions de dollars au total, en 2021-2022, pour augmenter les services de soutien à la santé mentale dans les établissements d’enseignement postsecondaire de l’Ontario. Ce financement répondra au besoin accru des établissements d’enseignement postsecondaire de l’Ontario et comprend un nouveau volet pour les établissements autochtones, l’Université de l’Ontario français et l’École de médecine du Nord de l’Ontario.

Appuyer la santé mentale et le bien-être des enfants et des jeunes présentant des troubles de l’alimentation

Durant la pandémie de COVID‑19, les hôpitaux de l’Ontario ont vu une poussée soudaine des troubles de l’alimentation graves chez les enfants et les jeunes en raison d’un isolement plus profond, de la perturbation de la vie scolaire, de l’exposition aux réseaux sociaux, d’habitudes alimentaires malsaines causées par le stress, ainsi que du manque d’exercice.

C’est ce qui conduit le gouvernement à investir 8,1 millions de dollars, en 2021-2022, pour répondre à une demande accrue de services favorisant la prestation de soins spécialisés aux enfants et aux jeunes présentant des troubles de l’alimentation. De plus, dans le cadre du projet provincial Vers le mieux-être : un plan pour bâtir le système ontarien de santé mentale et de lutte contre les dépendances, le budget de 2021 prévoyait 175 millions de dollars, en 2021-2022, pour élargir et améliorer les services de santé mentale et de lutte contre les dépendances. Cela comprend 11 millions de dollars pour intégrer, dans la chaîne des soins, des services et des mesures de soutien aux personnes présentant des troubles de l’alimentation, notamment des services intensifs, communautaires, de consultations externes et d’intervention rapide.

Offrir un soutien additionnel aux maisons de retraite

Le personnel des maisons de retraite agréées de l’Ontario a travaillé sans relâche pour enrayer la propagation de la COVID‑19 et assurer la sécurité de quelque 65 000 résidents qui vivent dans ces établissements.

Pour offrir à ces résidents un milieu de vie sécuritaire et accueillant, l’Ontario a investi plus de 153 millions de dollars depuis le début de la pandémie de COVID‑19. Il s’agit, entre autres, d’un financement visant le maintien en poste et le recrutement de personnel, la prévention et le contrôle des infections, ainsi que d’autres mesures d’urgence liées à la COVID‑19.

L’Ontario fait fond sur cet investissement et débloque un montant supplémentaire de 11 millions de dollars en 2021-2022 pour aider à maintenir la sécurité des résidents durant la pandémie. Ce montant comprend 8 millions de dollars pour assurer la présence du personnel nécessaire pour servir les résidents des maisons de retraite durant les éclosions de COVID‑19 et 3 millions de dollars pour des équipes de soutien sur place et mobiles qui permettront de renforcer la capacité de ces établissements à circonscrire les éclosions.

Assurer la sécurité des écoles

L’Ontario consacre plus de 1,6 milliard de dollars à des ressources, pour cette année scolaire, afin de protéger les élèves et le personnel contre la COVID‑19.

Ces investissements comprennent l’octroi d’un montant maximal de 450 millions de dollars pour l’acquisition d’équipement de protection individuelle, ainsi que de fournitures et d’autres articles indispensables, 86 millions de dollars pour des infirmières préposées aux écoles dans les bureaux de santé publique et pour les tests de dépistage, ainsi que 66 millions de dollars pour des protocoles de nettoyage plus rigoureux et d’autres mesures de santé et de sécurité dans les transports scolaires. De plus, la province affecte 59 millions de dollars en aide continue pour l’éducation de l’enfance en difficulté, la santé mentale, le bien-être et l’équité, ainsi qu’un financement supplémentaire de 35 millions de dollars pour la technologie telle que des appareils pour les élèves et une aide à la connectivité pour la technologie de l’apprentissage à distance. Les autres ressources proposées représentent au total 941 millions de dollars, dont un financement pour du personnel temporaire, les opérations scolaires, la reprise et le renouvellement de l’apprentissage, ainsi qu’un accès amélioré aux réserves des conseils scolaires.

L’Ontario a également prévu plus de 600 millions de dollars pour améliorer les systèmes de ventilation et de filtration dans les écoles, dont 450 millions de dollars provenant du volet « infrastructure pour la résilience à la COVID‑19 » du Programme d’infrastructure Investir dans le Canada. Ces investissements ont permis l’installation de plus de 70 000 filtres autonomes HEPA et d’autres appareils de ventilation. Les autres mesures améliorées dans les écoles de l’Ontario comprennent le fonctionnement des systèmes de ventilation pendant de plus longues périodes et l’utilisation de filtres de plus haute qualité.

La province maintient un investissement de 1,4 milliard de dollars durant l’année scolaire 2021-2022 pour l’entretien et le renouvellement des installations scolaires, notamment les fenêtres et les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation. En continuant d’investir dans l’infrastructure scolaire, le gouvernement maintient la sécurité des élèves et du personnel dans les salles de classe de l’Ontario.

Protéger les populations les plus vulnérables contre la COVID‑19

Au moment où la province poursuit son intervention contre la pandémie de COVID‑19, le gouvernement prend des mesures supplémentaires pour protéger les populations les plus vulnérables de l’Ontario et assurer la sécurité des personnes vivant en milieu collectif, notamment dans les foyers pour adultes ayant une déficience intellectuelle, les refuges, les milieux résidentiels pour enfants, les établissements de justice pour la jeunesse et les établissements offrant des programmes résidentiels pour les Autochtones.

Après des investissements de 131 millions de dollars, le gouvernement de l’Ontario consacre une aide supplémentaire de 8,9 millions de dollars à la lutte contre la COVID‑19 dans les milieux de soins collectifs, en 2021-2022, pour assurer la sécurité des personnes les plus vulnérables de la province et de celles qui s’en occupent. Ce financement aidera à fournir un soutien tel que de l’équipement de protection individuelle, des mesures de prévention et de contrôle des infections et des filtres HEPA pour améliorer la ventilation. Ce soutien aidera à réduire la transmission du virus et permettra aux résidents et au personnel d’être mieux protégés contre la COVID‑19.

Soutenir la population grâce au Fonds de secours pour les services sociaux

Personnes travaillant dans une banque alimentaire juive à Toronto et préparant de la nourriture pour les familles dans le besoin pendant la pandémie de COVID‑19.

Le Fonds de secours pour les services sociaux de l’Ontario contribue à protéger la santé et la sécurité des personnes les plus vulnérables de la province durant la pandémie de COVID‑19. Depuis 2020-2021, le gouvernement de l’Ontario a fourni une aide de plus de 1 milliard de dollars aux gestionnaires des services municipaux et aux partenaires des programmes à l’intention des Autochtones pour répondre immédiatement à l’augmentation des cas de COVID‑19 dans les refuges et assurer la continuité de l’aide indispensable aux ménages vulnérables, notamment les banques alimentaires, les programmes d’aide au loyer, la protection des résidents et du personnel des refuges pour sans-abri et la création de solutions de logement à long terme. En Ontario, cela représente l’un des plus grands investissements jamais réalisés dans le logement communautaire.

Protéger la population contre le racisme systémique et la haine

Pour lutter contre le racisme systémique et la haine, la province octroie près de 10 millions de dollars sur deux ans dans le cadre d’initiatives nouvelles et améliorées. Cet octroi permettra, entre autres, de doubler les investissements dans le Programme de subventions pour la lutte contre le racisme et la haine et de lancer une nouvelle subvention pour le soutien aux entrepreneurs racisés et autochtones (subvention SERA) qui apportera une aide de 5 millions de dollars aux femmes entrepreneures, aux Autochtones, aux Noirs et à d’autres personnes racisées. Pris ensemble, ces fonds permettront aux Autochtones, aux Noirs et aux autres personnes racisées dans les entreprises, les lieux de travail et les communautés de bénéficier d’un soutien afin de surmonter les obstacles auxquels ils font face et de pouvoir contribuer à l’économie.

Le gouvernement applique une tolérance zéro à l’égard de la haine et de la discrimination de toute sorte et prend des mesures concrètes pour s’attaquer aux causes profondes du racisme et du harcèlement dans les collectivités et les milieux de travail de la province, y compris la fonction publique de l’Ontario.

Comptant plus de 60 000 fonctionnaires, la fonction publique de l’Ontario est l’un des employeurs les plus importants de la province. Alors que la société prend conscience d’injustices commises dans le passé et du racisme systémique, il est important de montrer l’exemple. C’est pourquoi le gouvernement investit 8,8 millions de dollars sur trois ans pour diriger et appuyer les démarches visant à créer un milieu de travail équitable, antiraciste et accessible. La création d’une équipe spéciale axée sur les Noirs et les Autochtones sera l’élément clé de cette initiative.

Enquêter sur les lieux de sépulture des pensionnats autochtones

Partout au Canada, plus de 150 000 enfants autochtones ont été enlevés de force à leur famille et à leur communauté et envoyés dans des pensionnats autochtones entre 1870 et 1996. Il y a eu, au total, 18 pensionnats autochtones en Ontario. Il est important que les Ontariennes et Ontariens continuent à approfondir leur connaissance de l’héritage laissé par les pensionnats autochtones afin de soutenir une véritable réconciliation.

L’Ontario collabore avec les dirigeants autochtones et octroie un montant additionnel de 10 millions à compter de 2021-2022, portant l’investissement total à 20 millions de dollars sur trois ans, pour appuyer la localisation, la protection et la commémoration des lieux de sépulture des pensionnats autochtones dans la province, ainsi que les enquêtes s’y rapportant. De plus, le gouvernement annulera pendant trois ans, à compter de 2021-2022, les frais pour la recherche d’actes de décès et l’obtention de certificats de décès d’enfants autochtones ayant fréquenté ces pensionnats et étendra l’annulation des frais aux survivants des pensionnats et à leur famille qui souhaitent reprendre leur nom traditionnel.

L’Ontario veillera également à ce que les survivants des pensionnats, leur famille et les communautés autochtones aient accès à des mesures de soutien en santé mentale qui sont adaptées à leur culture et tiennent compte des traumatismes qu’ils ont vécus.

Protéger l’environnement pour les générations futures

Ayant en tête le bien-être des générations actuelles et futures, l’Ontario est en mode action afin de protéger l’environnement et de s’attaquer au changement climatique. Un large éventail de mesures est en place pour assurer la santé des collectivités dans la province, tout en soutenant la croissance économique et en protégeant l’air, les terres et les eaux de l’Ontario.

Cela comprend l’aide fournie pour le financement d’initiatives de transport en commun, d’infrastructures résistantes aux conditions météorologiques extrêmes et de projets d’efficacité énergétique et de conservation par le biais des Obligations vertes de l’Ontario. En outre, le gouvernement développe la ceinture de verdure afin de contribuer à atténuer le changement climatique et à renforcer notre résilience face à ce changement, tout en protégeant l’environnement, les eaux souterraines et les ressources agricoles de l’Ontario. De plus, le gouvernement finance en partie les contrats de production d’énergie renouvelable non hydroélectrique, de sorte qu’en 2019, 94 % de l’électricité de l’Ontario était produite à partir de sources sans émission de carbone.

Description des graphiques

Graphique 1.1 : Augmenter l’effectif du secteur de la santé

Ce graphique illustre le nombre d’infirmières praticiennes, d’infirmières autorisées, d’infirmières auxiliaires autorisées et de préposés aux services de soutien à la personne qui s’ajouteront au système de soins de santé.

  • 225 – infirmières praticiennes dans les soins de longue durée
  • 5 000 – infirmières autorisées et infirmières auxiliaires autorisées nouvelles ou s’étant perfectionnées
  • 8 000 – nouveaux préposés aux services de soutien à la personne
  • Au total, plus de 13 000 travailleuses et travailleurs de la santé nouveaux ou s’étant perfectionnés s’ajoutent au système.

Sources : ministère de la Santé de l’Ontario et ministère des Soins de longue durée de l’Ontario.

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Graphique 1.2 : Une juste part du gouvernement fédéral ou le statu quo

Ce tableau illustre l’écart entre le statu quo du Transfert canadien en matière de santé (TCS) et une juste part (35 %) du gouvernement fédéral. En 2021-2022, cet écart représentait 28 milliards de dollars à l’échelle nationale. Cet écart tient au fait que le TCS en tant que part des coûts de santé provinciaux et territoriaux est de 22 % au lieu de 35 % en 2021-2022. On prévoit que, d’ici 2039-2040, cet écart augmentera à quelque 80 milliards de dollars à l’échelle nationale puisque le statu quo du TCS devrait diminuer davantage et s’établir à moins de 18 % des coûts de santé provinciaux et territoriaux.

Sources : Estimations des coûts de santé provinciaux et territoriaux et statu quo du Transfert canadien en matière de santé (TCS) issus du rapport des ministres des Finances des provinces et des territoires soumis au Conseil de la fédération et intitulé Augmenter le Transfert canadien en matière de santé contribuera à rendre la situation financière des provinces et territoires plus viable à long terme (4 mars 2021); et calculs du ministère des Finances de l’Ontario.

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Mis à jour : 4 novembre 2021
Date de publication : 4 novembre 2021