Introduction

En septembre 2021, le marché de l’emploi affichait 8 600 emplois nets de plus qu’à son niveau d’avant la COVID‑19. La plupart des autres principaux indicateurs économiques se sont redressés pour avoisiner, voire dépasser, les niveaux d’avant la pandémie de COVID‑19. Depuis le début de la pandémie, la province a apporté un soutien sans précédent pour protéger la santé de la population et l’économie. Pour de plus amples renseignements sur les autres mesures prises par l’Ontario, voir le chapitre 1 : Bâtir l’Ontario.

Selon les prévisions, le produit intérieur brut (PIB) réel de l’Ontario devrait augmenter de 4,3 % en 2021, de 4,5 % en 2022, de 2,6 % en 2023 et de 2,0 % en 2024. Dans un souci de planification financière prudente, ces projections ont été établies légèrement au-dessous de la moyenne des prévisionnistes du secteur privé.

Tableau 2.1
Sommaire des perspectives économiques de l’Ontario
(en pourcentage)
  2020 2021p 2022p 2023p 2024p
Croissance du PIB réel (5,1) 4,3 4,5 2,6 2,0
Croissance du PIB nominal (4,6) 9,0 6,6 4,6 4,1
Croissance de l’emploi (4,8) 4,3 3,3 2,0 1,5
Inflation de l’IPC 0,7 3,1 2,6 2,1 1,9

Tableau 2.1 – notes :

p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario fondée sur des sources externes.

Sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.

Résultats économiques récents

Les économies du monde entier, y compris celle du Canada, ont connu un rebond important après les répercussions sans précédent de la pandémie de COVID‑19. À la suite de trois augmentations trimestrielles consécutives, le PIB réel du Canada a fléchi de façon inattendue de 0,3 % au deuxième trimestre de 2021, le pays ayant subi la troisième vague de la pandémie et les exportations ayant été touchées par les perturbations continues de la chaîne d’approvisionnement. Le PIB réel de l’Ontario a diminué de 0,8 % au deuxième trimestre de 2021, après avoir augmenté de 1,2 % au premier trimestre, en raison surtout de la baisse des exportations et de l’activité dans le secteur du logement. Au deuxième trimestre, le PIB réel de l’Ontario était inférieur de 2,5 % à son niveau d’avant la pandémie.

Graphique 2.1 : La baisse du PIB au T2 de 2021 fait suite aux rebonds des trois trimestres précédents
Description accessible du graphique 2.1

Reprise de l’emploi

Entre mai et septembre 2021, la province a ajouté un total de 315 900 emplois nets, ce qui témoigne de la réouverture de l’économie. Le nombre d’emplois nets a augmenté de plus de 1,1 million depuis juin 2020 et s’est rétabli à 8 600 emplois nets, soit 0,1 % de plus que le niveau de février 2020, avant la pandémie. La reprise de l’emploi en Ontario a surpassé celle du Canada et des États-Unis comparativement au niveau d’avant la pandémie. Le taux de chômage de l’Ontario, qui s’élevait à 7,3 % en septembre, est encore élevé par rapport au taux d’avant la récession, qui était de 5,5 % en février 2020, car la croissance de la population active a dépassé celle de l’emploi.

Graphique 2.2 : Marché de l’emploi en Ontario
Description accessible du graphique 2.2

Rebond des principaux indicateurs économiques de l’Ontario

Les indicateurs économiques clés, tels que les ventes au détail et du secteur de la fabrication ainsi que les exportations de marchandises, ont également connu un rebond significatif, mais la reprise a été inégale. Après la vigueur enregistrée au premier trimestre de 2021, on a noté un fléchissement au cours du deuxième trimestre, coïncidant avec la troisième vague de la pandémie et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale. Selon les plus récentes données disponibles, les ventes au détail se situent maintenant au-dessus de leur niveau d’avant la pandémie, tandis que les ventes du secteur de la fabrication et les exportations de marchandises avoisinent les niveaux d’avant la pandémie.

Graphique 2.3 : Rebond des indicateurs économiques clés
Description accessible du graphique 2.3

Perspectives économiques

Le ministère des Finances de l’Ontario consulte régulièrement les économistes du secteur privé et suit constamment leurs prévisions afin d’orienter les hypothèses de planification du gouvernement. Selon les prévisionnistes du secteur privé, l’économie de l’Ontario sera en expansion au cours des quatre prochaines années.

Le 31 août 2021, Statistique Canada a publié des données qui faisaient état d’une baisse inattendue du PIB réel du Canada au deuxième trimestre de 2021. Les résultats du deuxième trimestre, plus faibles que prévu, ont amené les prévisionnistes du secteur privé à revoir sensiblement à la baisse leurs perspectives de croissance du PIB réel de l’Ontario pour 2021. Selon les prévisions du secteur privé qui ont été mises à jour depuis le 31 août, la croissance moyenne du PIB réel pour 2021 se situe à 4,6 %, avec des prévisions allant de 4,3 % à 5,0 %. Dans un souci de planification prudente, les projections du ministère des Finances de l’Ontario concernant la croissance du PIB réel sont inférieures à la moyenne projetée par les prévisionnistes du secteur privé pour chacune des années visées par la période de projection. Pour 2021, l’hypothèse de planification de la croissance du PIB réel est de 4,3 %, soit 0,3 point de pourcentage de moins que la moyenne des prévisions mises à jour depuis le 31 août 2021.

Tableau 2.2
Prévisions du secteur privé concernant la croissance du PIB réel de l’Ontario
(en pourcentage)
  2021 2022 2023 2024
Quantitative Economic Decisions, Inc. (juillet) 7,2 4,1 2,7 2,5
Le Conference Board of Canada (août) 6,7 4,1 1,1 1,5
Stokes Economics (août) 5,1 4,9 2,3 1,8
Central 1 Credit Union (septembre) 4,3 4,9 2,7
Marchés des capitaux CIBC (septembre) 4,6 4,3 2,9
Groupe Desjardins (septembre) 4,5 4,2 2,5 2,0
Valeurs mobilières Banque Laurentienne (septembre) 4,5 4,8 3,7
Banque Nationale du Canada (septembre) 4,8 4,2
Banque Royale du Canada (septembre) 5,0 4,5
Banque Scotia (septembre) 4,3 4,0 3,1
Groupe Banque TD (septembre) 4,4 5,0 2,8
Université de Toronto (septembre) 4,8 5,3 3,3 2,7
BMO Marchés des capitaux (octobre) 4,5 4,9
Moyenne selon l’enquête sur les prévisions du secteur privé 5,0 4,6 2,7 2,1
Hypothèse de planification de l’Ontario 4,3 4,5 2,6 2,0

Tableau 2.2 – notes :

Sources : Enquête du ministère des Finances de l’Ontario auprès des prévisionnistes (1er octobre 2021) et ministère des Finances de l’Ontario.

La projection de planification du PIB réel du ministère des Finances intègre un degré modéré de prudence en raison des risques économiques persistants liés à la pandémie. Il existe un risque supplémentaire entourant les perspectives du PIB nominal en 2021 lié à l’incertitude concernant l’inflation du PIB. Parmi les prévisions du secteur privé qui ont été mises à jour depuis le 31 août, la moyenne des prévisions de croissance du PIB nominal pour 2021 est de 10,1 %, avec des prévisions allant de 8,7 % à 12,2 %. À des fins de planification financière prudente, les projections de croissance du PIB nominal du ministère des Finances de l’Ontario sont inférieures à la moyenne des prévisions du secteur privé pour chaque année de la période de projection. Pour 2021, l’hypothèse de planification de la croissance du PIB nominal est de 9,0 %, soit 1,1 point de pourcentage de moins que la moyenne des prévisions mises à jour depuis le 31 août 2021, ce qui reflète le degré relativement plus élevé d’incertitude entourant la projection du PIB nominal.

Tableau 2.3
Prévisions du secteur privé concernant la croissance du PIB nominal de l’Ontario
(en pourcentage)
  2021 2022 2023 2024
Quantitative Economic Decisions, Inc. (juillet) 12,0 6,9 5,4 5,1
Le Conference Board of Canada (août) 12,9 5,7 2,5 3,3
Stokes Economics (août) 9,0 6,7 3,9 3,3
Central 1 Credit Union (septembre) 9,0 7,5 4,8
Marchés des capitaux CIBC (septembre) 9,6 5,6 4,2
Groupe Desjardins (septembre) 9,8 6,4
Valeurs mobilières Banque Laurentienne (septembre) 12,2 7,8 5,6
Banque Nationale du Canada (septembre) 8,7 5,2
Banque Royale du Canada (septembre) 10,1 6,7
Banque Scotia (septembre) 11,1 6,1 5,6
Groupe Banque TD (septembre) 9,9 7,9 4,8
Université de Toronto (septembre) 11,5 7,1 5,5 4,9
BMO Marchés des capitaux (octobre) 9,5 7,2
Moyenne selon l’enquête sur les prévisions du secteur privé 10,4 6,7 4,7 4,2
Hypothèse de planification de l’Ontario 9,0 6,6 4,6 4,1

Tableau 2.3 – notes :

Sources : enquête du ministère des Finances de l’Ontario auprès des prévisionnistes (1er octobre 2021) et ministère des Finances de l’Ontario.

Depuis 1992, l’année suivant l’adoption par la Banque du Canada d’une cible d’inflation de l’indice des prix à la consommation (IPC) de 2 %, l’inflation du PIB de l’Ontario s’est établie en moyenne à 1,5 % par année et est demeurée relativement stable, ayant connu des fluctuations modestes au cours de cette période entre un minimum de 0,4 % en 1992 et un maximum de 3,3 % en 2007. En 2021, la moyenne des prévisions de l’inflation du PIB récemment mises à jour par le secteur privé est de 5,5 %. Cette croissance est nettement supérieure aux moyennes affichées par le passé et constituerait le rythme d’inflation du PIB le plus rapide depuis 1988.

Depuis le budget de 2021, les attentes du secteur privé concernant la croissance du PIB réel en 2021 ont augmenté de façon modeste, tandis que les attentes concernant l’inflation du PIB ont augmenté de façon beaucoup plus marquée et contribué de façon significative à une importante révision à la hausse des attentes concernant la croissance du PIB nominal en 2021. Au moment du budget de 2021, la moyenne du secteur privé était de 4,4 % pour la croissance du PIB réel de 2021 et de 6,6 % pour le PIB nominal. Selon la moyenne actuelle des prévisions récemment mises à jour, la croissance du PIB réel serait de 4,6 % en 2021, soit une augmentation de 0,2 point de pourcentage par rapport au budget de 2021. Toutefois, toujours selon la moyenne actuelle des prévisions récemment mises à jour, le PIB nominal afficherait une hausse de 10,1 % en 2021, soit une augmentation de 3,5 points de pourcentage par rapport au budget de 2021. La révision des perspectives du PIB nominal de 2021 est significative, car elle fournit une mesure globale de la croissance attendue dans l’assiette fiscale provinciale.

L’inflation du PIB est le principal facteur qui contribue à la révision à la hausse de la moyenne des prévisions du secteur privé récemment mises à jour concernant la croissance du PIB nominal de 2021. Cette inflation plus forte du PIB reflète les augmentations de prix à l’échelle de l’économie, notamment pour les investissements des entreprises, la consommation et les exportations.

Graphique 2.4 : Croissance accrue du PIB nominal prévue en 2021
Description accessible du graphique 2.4

Contexte économique mondial

Les prévisions de croissance économique mondiale sont plus encourageantes qu’elles ne l’étaient en début d’année, grâce à la progression de la vaccination contre la COVID‑19 et aux assouplissements des mesures sanitaires. Selon le Fonds monétaire international, le PIB réel mondial devrait croître de 5,9 % en 2021, puis de 4,9 % en 2022.

Graphique 2.5 : Projections révisées de croissance du PIB pour 2021
Description accessible du graphique 2.5

La reprise économique aux États-Unis a été robuste, le PIB réel dépassant son niveau d’avant la pandémie au deuxième trimestre de 2021. Le PIB réel des États-Unis devrait croître de 5,7 % en 2021 et de 4,1 % en 2022. La croissance du PIB réel dans la zone euro devrait être de 5,0 % en 2021 et de 4,3 % en 2022. On prévoit que le PIB réel de la Chine augmentera de 8,0 % en 2021, avant de connaître un ralentissement pour s’établir à 5,6 % en 2022.

Les principales banques centrales ont continué de soutenir la relance économique en maintenant la souplesse de leurs politiques monétaires, notamment des taux d’intérêt directeurs bas et un assouplissement quantitatif. Les récentes améliorations de la croissance économique ainsi que la hausse de l’inflation ont fait naître l’espoir que les banques centrales commenceront à resserrer les politiques monétaires.

Plusieurs banques centrales ont commencé à signaler le ralentissement de leurs programmes d’achat d’actifs dans un avenir rapproché et indiqué que les taux d’intérêt directeurs pourraient augmenter en 2022 à mesure que l’activité économique se stabilisera. Comme les banques centrales commencent à augmenter leurs taux d’intérêt directeurs, les taux des obligations du gouvernement devraient suivre la même tendance. Le taux des bons du Trésor canadiens de trois mois devrait passer de 0,1 % en 2021 à 1,3 % en 2024. Parallèlement, le taux des obligations du gouvernement du Canada de 10 ans devrait passer de 1,3 % en 2021 à 2,5 % en 2024. Les taux des obligations projetés sont légèrement plus élevés qu’au moment du budget de 2021, ce qui témoigne d’une croissance économique plus forte et d’une inflation des prix en hausse.

Graphique 2.6 : Projections du taux des obligations à 10 ans du gouvernement du Canada
Description accessible du graphique 2.6

La forte demande mondiale et des conditions d’approvisionnement serrées ont favorisé une augmentation des prix du pétrole brut West Texas Intermediate (WTI), qui devraient passer de la moyenne annuelle de 39 $ US le baril en 2020 à une moyenne d’environ 65 $ US le baril au cours de la période de 2021 à 2024. Le dollar canadien devrait se situer en moyenne juste au-dessus de 0,80 $ US pendant la période de projection.

Tableau 2.4
Facteurs externes
  2020 2021p 2022p 2023p 2024p
Croissance du PIB réel mondial (en pourcentage) (3,1) 5,9 4,9 3,6 3,4
Croissance du PIB réel des États-Unis (en pourcentage) (3,4) 5,7 4,1 2,5 2,1
Pétrole brut West Texas Intermediate (WTI) (en $ US le baril) 39 65 67 64 63
Dollar canadien (en cents américains) 74,6 80,0 80,0 80,0 80,5
Taux des bons du Trésor de trois mois1 (en pourcentage) 0,4 0,1 0,3 0,9 1,3
Taux des obligations du gouvernement de 10 ans2 (en pourcentage) 0,7 1,3 1,8 2,2 2,5

Tableau 2.4 – notes :

p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario fondée sur des sources externes.

[1], [2] Taux d’intérêt du gouvernement du Canada.

Sources : Perspectives de l’économie mondiale du Fonds monétaire international (octobre 2021), U.S. Bureau of Economic Analysis, U.S. Energy Information Administration, Banque du Canada, Blue Chip Economic Indicators (octobre 2021) et enquête du ministère des Finances de l’Ontario menée auprès des prévisionnistes.

Détail des perspectives économiques de l’Ontario

Le ministère des Finances prévoit que le PIB réel de l’Ontario progressera de 4,3 % en 2021. Le PIB réel devrait ensuite augmenter de 4,5 % en 2022, de 2,6 % en 2023 et de 2,0 % en 2024. Le tableau 2.5 expose en détail les perspectives économiques du ministère des Finances de l’Ontario pour la période de prévision.

Tableau 2.5
L’économie de l’Ontario, 2020 à 2024
(variation en pourcentage)
  2020 2021p 2022p 2023p 2024p
Produit intérieur brut réel (5,1) 4,3 4,5 2,6 2,0
Produit intérieur brut nominal (4,6) 9,0 6,6 4,6 4,1
Rémunération des salariés (1,5) 6,3 4,7 4,7 4,1
Excédent net d’exploitation — sociétés (7,7) 30,6 9,1 1,5 3,3
Consommation nominale des ménages (6,0) 6,2 7,6 4,8 4,3
Autres indicateurs économiques – Emploi (4,8) 4,3 3,3 2,0 1,5
Autres indicateurs économiques – Création d’emplois (en milliers) -355 304 242 151 116
Autres indicateurs économiques – Taux de chômage (en pourcentage) 9,6 8,2 6,6 6,2 6,1
Autres indicateurs économiques – Indice des prix à la consommation 0,7 3,1 2,6 2,1 1,9
Autres indicateurs économiques – Mises en chantier de logements (en milliers) 81,3 95,0 81,0 82,0 85,0
Autres indicateurs économiques – Reventes de logements 8,8 15,1 (14,7) 1,3 0,8
Autres indicateurs économiques – Prix de revente des logements 16,0 19,0 0,0 0,5 2,0
Principaux facteurs externes – Produit intérieur brut réel des États-Unis (3,4) 5,7 4,1 2,5 2,1
Principaux facteurs externes – Pétrole brut WTI (en $ US le baril) 39 65 67 64 63
Principaux facteurs externes – Dollar canadien (cents américains) 74,6 80,0 80,0 80,0 80,5
Principaux facteurs externes – Taux des bons du Trésor de trois mois1 0,4 0,1 0,3 0,9 1,3
Principaux facteurs externes – Taux des obligations du gouvernement de 10 ans2 0,7 1,3 1,8 2,2 2,5

Tableau 2.5 – notes :

p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario.

[1], [2] Taux d’intérêt du gouvernement du Canada (en pourcentage).

Sources : Statistique Canada; Société canadienne d’hypothèques et de logement; Association canadienne de l’immeuble; Banque du Canada; United States Bureau of Economic Analysis; Blue Chip Economic Indicators (octobre 2021); U.S. Energy Information Administration et ministère des Finances de l’Ontario.

Emploi

La création d’emplois devrait aller bon train avec le renforcement de l’activité économique et le regain de la confiance des entreprises. Le niveau d’emploi a dépassé le niveau d’avant la pandémie en septembre. Sur une base annuelle, il devrait y avoir plus de 300 000 nouveaux emplois nets en 2021 par rapport à 2020. La progression de l’emploi devrait se poursuivre au cours de la période de projection, pour atteindre plus d’un demi-million d’emplois supplémentaires d’ici 2024.

Graphique 2.7 : Hausse continue de l’emploi prévue
Description accessible du graphique 2.7

Revenu et dépenses des ménages

Les importants gains d’emploi devraient soutenir la croissance des revenus du travail et des ménages. La rémunération des salariés devrait augmenter de 4,9 % en moyenne, par année, au cours de la période allant de 2021 à 2024. On s’attend à ce que la forte croissance du revenu des ménages soutienne une solide hausse de leurs dépenses de consommation. En outre, les niveaux d’épargne accrus des ménages et la demande refoulée durant la pandémie alimenteront les dépenses de consommation. La croissance de la consommation devrait ralentir avec le temps, à mesure que la demande refoulée s’atténue, que l’épargne excédentaire diminue et que les taux d’intérêt augmentent. Les dépenses de consommation des ménages devraient augmenter de 5,7 % par année en moyenne au cours de la période de projection.

Inflation des prix à la consommation

L’Ontario, à l’instar de beaucoup d’autres provinces et territoires, a connu une inflation anormalement élevée de l’indice des prix à la consommation (IPC) en 2021. Cela reflète en partie le rebond des prix des biens et services qui avaient connu une baisse aux premiers stades de la pandémie. Par exemple, après avoir fléchi pendant la majeure partie de l’année 2020, le prix de l’essence a contribué à hauteur de près de 1 point de pourcentage au taux d’inflation de l’IPC mesuré sur 12 mois pendant la majeure partie de l’année 2021, en raison de la reprise de la demande et du resserrement continu de l’offre de pétrole.

Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale ont également entraîné une hausse des prix de certains produits. Par exemple, la pénurie mondiale de puces à semi-conducteurs a contribué à la hausse des prix des véhicules et les goulets d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement ont exercé une pression à la hausse sur les coûts des appareils ménagers. Il existe une grande incertitude quant à la durée de ces problèmes de chaîne d’approvisionnement, mais ces tensions sur les prix, ainsi que d’autres facteurs, devraient s’atténuer avec le temps.

L’inflation de l’IPC devrait passer de 3,1 % en 2021 à 2,6 % en 2022 et revenir près de la cible d’inflation de 2,0 % de la Banque du Canada en 2023 et en 2024. Les avis divergent sur l’inflation, mais les économistes du secteur privé, en moyenne, s’attendent à ce que celle-ci descende à environ 2,0 % en 2023 et en 2024. De même, les investisseurs s’attendent à ce que l’inflation soit inférieure à 2,0 % à long terme, ce que laisse entendre la différence entre les rendements réels et nominaux actuels des obligations du gouvernement du Canada. Le ministère des Finances de l’Ontario continuera de surveiller étroitement l’inflation à la lumière de l’incertitude actuelle, de même que les répercussions possibles sur les finances et l’économie de la province.

Graphique 2.8 : Les prévisionnistes du secteur privé prévoient un ralentissement de l’inflation
Description accessible du graphique 2.8

Logement

La forte demande de logements soutenue par les faibles taux d’intérêt, l’augmentation du revenu disponible global, le nombre restreint d’inscriptions sur le marché de la revente et l’évolution des préférences en matière de logement ont contribué à la hausse des reventes et des prix des logements en Ontario au cours de la dernière année. En mars 2021, les reventes de logements ont atteint un sommet. L’activité sur le marché du logement a ensuite ralenti, les reventes ayant diminué de 33,3 % en septembre par rapport au sommet atteint en mars. Les prix moyens de revente des logements sont en forte hausse depuis le début de la pandémie. En septembre 2021, le prix moyen de revente des logements en Ontario était de 31,4 % supérieur à ce qu’il était en février 2020, avant la pandémie.

Le dynamisme du début de l’année devrait contribuer à une hausse de 15,1 % des reventes annuelles de logements en 2021. Selon les prévisions, les ventes diminueront de 14,7 % en 2022, alors que l’activité devrait revenir à des niveaux compatibles avec les facteurs fondamentaux de la demande de logements, comme la croissance démographique. Les prix moyens de revente des logements devraient augmenter de 19,0 % en 2021, avant que les hausses de prix ne s’atténuent entre 2022 et 2024.

Graphique 2.9 : Marché de la revente de logements en Ontario
Description accessible du graphique 2.9

Risques pour les perspectives

La pandémie de COVID‑19 demeure une importante source d’incertitude pour l’économie mondiale. Malgré l’augmentation des taux de vaccination, on continue de nager dans l’incertitude quant à l’évolution à l’échelle mondiale de la pandémie en raison des risques entourant l’émergence de nouveaux variants.

Les banques centrales du monde entier continuent d’assouplir leurs politiques monétaires afin de soutenir la relance économique. Plusieurs banques centrales ont commencé à signaler un futur resserrement de la politique monétaire. Selon les récentes déclarations, la Réserve fédérale américaine, la Banque centrale européenne et la Banque du Canada continuent de considérer la hausse actuelle de l’inflation comme temporaire. Si l’inflation élevée s’avère plus persistante, les banques centrales risquent de réagir en resserrant leur politique monétaire plus rapidement que prévu, ce qui pourrait ralentir la croissance économique.

En raison de la pandémie, les chaînes d’approvisionnement du monde entier ont fait face à des défis de taille, ce qui a entraîné des retards d’expédition et une augmentation des coûts. Par exemple, les difficultés d’approvisionnement en semi-conducteurs ont entraîné d’importantes perturbations de la production dans l’industrie automobile. Si cette situation s’aggrave, on pourrait assister à de nouvelles perturbations de la production.

Une croissance plus faible que prévu aux États-Unis, comme le suggèrent certains indicateurs récents, constitue un risque de perte pour l’économie ontarienne. Toutefois, une croissance économique américaine plus robuste découlant de la baisse des infections de COVID‑19 ou de nouvelles mesures de relance budgétaire importantes aux États-Unis soutiendrait une demande américaine plus forte, ce qui pourrait stimuler les exportations et la croissance économique de l’Ontario.

Le tableau 2.6 présente les répercussions estimées des variations soutenues des principaux facteurs externes sur le PIB réel de l’Ontario, en supposant que les autres facteurs externes restent inchangés. Les fourchettes relativement importantes de ces répercussions estimées sont attribuables au degré d’incertitude entourant les réactions de l’économie aux variations des conditions externes.

Tableau 2.6
Incidence des variations soutenues des principaux facteurs externes sur la croissance du PIB réel
(Percentage Point Change)
  Variation de la croissance du PIB réel
Première année
Variation de la croissance du PIB réel
Deuxième année
Dépréciation du dollar canadien de 0,05 $ US +0,1 à +0,7 +0,2 à +0,8
Baisse des prix du pétrole brut de 10 $ US le baril +0,1 à +0,3 +0,1 à +0,3
Augmentation de la croissance du PIB réel américain de 1 point de pourcentage +0,2 à +0,6 +0,1 à +0,3
Hausse des taux d’intérêt canadiens de 1 point de pourcentage (0,1) à (0,5) (0,2) à (0,6)

Tableau 2.6 – notes :

Source : ministère des Finances de l’Ontario.

Révision des perspectives depuis le budget de 2021

La révision la plus importante des perspectives depuis le budget de 2021 concerne la projection du PIB nominal. Le budget de 2021 prévoyait que, entre 2021 et 2024, le PIB nominal de l’Ontario connaîtrait une croissance de l’ordre de 23 %. Selon les prévisions de planification actuelles, le PIB nominal augmentera de 27 % pendant la même période. On prévoit que d’ici 2024, le PIB nominal sera de 3,0 %, ou 31 milliards de dollars, supérieur à ce qui avait été indiqué dans le budget de 2021.

Graphique 2.10 : Comparaison des prévisions du PIB nominal
Description accessible du graphique 2.10

Le PIB réel de l’Ontario a fléchi de 5,1 % en 2020, ce qui est inférieur au déclin de 5,7 % prévu dans le budget de 2021. Le PIB réel devrait augmenter de 4,3 % en 2021, une augmentation plus importante que les 4,0 % prévus dans le budget de 2021. Les perspectives pour la période allant de 2022 à 2024 ont été révisées et sont légèrement supérieures aux projections du budget de 2021.

Parmi les principaux changements depuis le budget de 2021, citons :

  • une croissance plus forte de l’excédent d’exploitation net des sociétés en 2021 et en 2022, suivie d’une croissance plus lente en 2023 et en 2024;
  • une inflation plus rapide de l’IPC entre 2021 et 2023;
  • une activité plus marquée sur le marché de la revente de logements en 2021, suivie d’un retour à la normale en 2022.
Tableau 2.7
Changements apportés aux principales hypothèses économiques du ministère des Finances de l’Ontario : Comparaison entre le budget de 2021 et le document Perspectives économiques et revue financière de l’Ontario 2021
(variation en pourcentage)
  2021p
Budget
2021
2021p
EÉA
2021
2022p
Budget
2021
2022p
EÉA
2021
2023p
Budget
2021
2023p
EÉA
2021
2024p
Budget
2021
2024p
EÉA
2021
Produit intérieur brut réel 4,0 4,3 4,3 4,5 2,5 2,6 2,0 2,0
Produit intérieur brut nominal 6,2 9,0 6,4 6,6 4,5 4,6 4,0 4,1
Rémunération des salariés 4,2 6,3 5,0 4,7 4,8 4,7 4,1 4,1
Excédent net d’exploitation — sociétés 8,0 30,6 7,4 9,1 4,4 1,5 4,2 3,3
Consommation nominale des ménages 5,9 6,2 7,2 7,6 4,9 4,8 4,2 4,3
Autres indicateurs économiques – Emploi 4,2 4,3 3,0 3,3 2,2 2,0 1,6 1,5
Autres indicateurs économiques – Création d’emplois (en milliers) 298 304 222 242 168 151 124 116
Autres indicateurs économiques – Taux de chômage (en pourcentage) 8,2 8,2 6,9 6,6 6,5 6,2 6,3 6,1
Autres indicateurs économiques – Indice des prix à la consommation 1,7 3,1 2,0 2,6 2,0 2,1 2,0 1,9
Autres indicateurs économiques – Mises en chantier de logements (en milliers) 80,2 95,0 79,3 81,0 80,2 82,0 81,2 85,0
Autres indicateurs économiques – Reventes de logements 5,5 15,1 (6,7) (14,7) 1,3 1,3 0,8 0,8
Autres indicateurs économiques – Prix de revente des logements 7,5 19,0 0,0 0,0 0,5 0,5 2,0 2,0
Principaux facteurs externes – Produit intérieur brut réel des États-Unis 4,9 5,7 3,8 4,1 2,3 2,5 2,1 2,1
Principaux facteurs externes – Pétrole brut WTI
(en $ US le baril)
47 65 52 67 56 64 57 63
Principaux facteurs externes – Dollar canadien (cents américains) 78,5 80,0 78,5 80,0 79,2 80,0 80,2 80,5
Principaux facteurs externes – Taux des bons du Trésor de trois mois1 0,2 0,1 0,2 0,3 0,5 0,9 1,1 1,3
Principaux facteurs externes –Taux des obligations du gouvernement de 10 ans2 1,0 1,3 1,4 1,8 1,8 2,2 2,4 2,5

Tableau 2.7 – notes :

p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario.

[1], [2] Taux d’intérêt du gouvernement du Canada (en pourcentage).

Sources : Statistique Canada, Société canadienne d’hypothèques et de logement, L’Association canadienne de l’immeuble, Banque du Canada, Bureau of Economic Analysis des États-Unis, Blue Chip Economic Indicators (octobre 2021), U.S. Energy Information Administration et ministère des Finances de l’Ontario.

Scénarios de perspectives économiques

Bien que les hypothèses de planification concernant la croissance économique soient raisonnables et prudentes en fonction des prévisions du secteur privé, une vaste gamme de facteurs pourraient faire en sorte que la croissance économique soit relativement plus forte ou relativement plus faible. Dans le budget de 2020, l’Ontario a été l’un des premiers gouvernements du pays à fournir des scénarios économiques en réponse à l’incertitude résultant de la pandémie de COVID‑19. Compte tenu du degré élevé d’incertitude économique et afin d’offrir une plus grande transparence quant aux perspectives économiques de la province, le ministère des Finances de l’Ontario a de nouveau produit un scénario de croissance accélérée et un scénario de croissance au ralenti qui pourraient se matérialiser au cours des prochaines années. Ces scénarios ne doivent pas être considérés comme le meilleur ou le pire des cas. Ils représentent plutôt des résultats possibles en cette période d’incertitude accrue.

Tableau 2.8
Scénarios de croissance du PIB réel de l’Ontario
(en pourcentage)
  2021p 2022p 2023p 2024p
Scénario de croissance accélérée 4,9 6,0 2,9 2,3
Projection de planification 4,3 4,5 2,6 2,0
Scénario de croissance au ralenti 4,0 3,2 2,5 1,9

Tableau 2.8 – notes :

p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario et autres scénarios possibles.

Source : ministère des Finances de l’Ontario.

Selon la projection de planification et le scénario de croissance au ralenti, le niveau du PIB réel dépassera, au premier trimestre de 2022, celui affiché au quatrième trimestre de 2019, avant la pandémie. Selon le scénario de croissance accélérée, le niveau du PIB réel d’avant la pandémie sera atteint au quatrième trimestre de 2021. Selon le scénario de croissance accélérée, d’ici 2024, le niveau du PIB réel dépassera de 2,6 % la projection de planification, tandis que, selon le scénario de croissance au ralenti, il sera de 1,7 % inférieur à cette projection.

Pour refléter l’incertitude supplémentaire liée aux perspectives du PIB nominal, des scénarios de croissance plus rapide et de croissance au ralenti sont aussi présentés pour la croissance du PIB nominal. Ces scénarios présentent une fourchette plus large au cours des prochaines années par rapport aux scénarios du PIB réel en raison de l’incertitude accrue concernant l’inflation du PIB.

Tableau 2.9
Scénarios de croissance du PIB nominal de l’Ontario
(en pourcentage)
  2021p 2022p 2023p 2024p
Scénario de croissance accélérée 10,7 8,4 5,1 4,6
Projection de planification 9,0 6,6 4,6 4,1
Scénario de croissance au ralenti 8,4 5,0 4,3 3,8

Tableau 2.9 – notes :

p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario et autres scénarios.

Source : ministère des Finances de l’Ontario.

Graphique 2.11 : Scénarios de croissance du PIB de l’Ontario
Description accessible du graphique 2.11

Description des graphiques

Graphique 2.1 : La baisse du PIB au T2 de 2021 fait suite aux rebonds des trois trimestres précédents

Ce graphique à barres illustre la croissance trimestrielle du produit intérieur brut réel en Ontario du premier trimestre de 2019 au deuxième trimestre de 2021. La croissance du produit intérieur brut réel est la suivante : 0,2 % au premier trimestre de 2019; 0,9 % au deuxième trimestre de 2019; 0,5 % au troisième trimestre de 2019; 0,1 % au quatrième trimestre de 2019; (-1,5 %) au premier trimestre de 2020; (-12,0 %) au deuxième trimestre de 2020; 9,7 % au troisième trimestre de 2020; 2,0 % au quatrième trimestre de 2020; 1,2 % au premier trimestre de 2021 et (-0,8 %) au deuxième trimestre de 2021.

Source : ministère des Finances de l’Ontario.

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Graphique 2.2 : Marché de l’emploi en Ontario

Le graphique montre le niveau d'emploi mensuel de l'Ontario sous forme de zone ombrée et le taux de chômage sous forme de ligne, de janvier 2019 à septembre 2021. Le taux de chômage a connu une tendance à la baisse, passant de 5,9 % au début de 2019 à 5,5 % en février 2020. Il a augmenté à 13,5 % en mai 2020 et a depuis connu une tendance à la baisse jusqu'à 9,2 % en novembre 2020, avant d'augmenter à 10,2 % en janvier 2021 et de baisser depuis à 7,3 % en septembre 2021. L'emploi est passé d'environ 7,3 millions en janvier 2019 à environ 7,5 millions en février 2020; il a ensuite baissé à 6,4 millions en mai 2020. En décembre 2020, l'emploi a augmenté à 7,2 millions avant de baisser à 7,1 millions en janvier 2021 et d'augmenter à 7,4 millions en mars 2021. L'emploi a ensuite baissé à 7,2 millions en mai 2021 et a depuis augmenté à 7,5 millions en septembre 2021. Une case à cocher indique +1 143 300 nouveaux emplois nets depuis juin 2020.

Source : Statistique Canada.

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Graphique 2.3 : Rebond des indicateurs économiques clés

Ce graphique illustre la variation en pourcentage des indicateurs économiques clés entre février 2020 et le dernier point de données sous forme de barres pleines et entre février 2020 et le niveau le plus bas de 2020 sous forme de barres pointillées. Les changements par rapport à février 2020 sont les suivants : les ventes au détail étaient inférieures de 36,4 % en avril 2020 et supérieures de 3,1 % en juillet 2021; les ventes du secteur de la fabrication étaient inférieures de 46,8 % en avril 2020 et inférieures de 0,5 % en août 2021; les exportations de marchandises1 étaient inférieures de 40,3 % en avril 2020 et inférieures de 2,0 % en août 2021.

1 Estimation du ministère des Finances.

Nota : Le dernier point de données est juillet 2021 pour les ventes au détail et août 2021 pour tous les autres indicateurs.

Sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.

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Graphique 2.4 : Croissance accrue du PIB nominal prévue en 2021

La barre de gauche montre que le taux de croissance moyen du secteur privé pour la croissance du PIB réel en 2021 était de 4,4 % et de 2,2 % pour l’inflation du PIB au moment du budget de 2021. Il en résulte une croissance moyenne du PIB nominal de 6,6 % pour le secteur privé en 2021. La barre de droite montre que la moyenne actuelle des prévisions récemment mise à jour* prévoit une croissance du PIB réel de 4,6 % en 2021, soit une augmentation de 0,2 point de pourcentage par rapport au budget de 2021. Toutefois, la moyenne actuelle des prévisions récemment mises à jour prévoit une inflation du PIB de 5,5 % en 2021, soit une augmentation de 3,3 points de pourcentage par rapport au budget de 2021. Cela a donné lieu à une moyenne du secteur privé de la croissance du PIB nominal de 10,1 % en 2021.

* Moyenne des prévisions du secteur privé mise à jour depuis le 31 août 2021.

Nota : Dans le budget de 2021, l’hypothèse de planification du ministère des Finances pour la croissance du PIB nominal de 2021 s’établissait à 6,2 %.

Sources : sondage du ministère des Finances de l’Ontario auprès des prévisionnistes du secteur privé (3 février 2021 et 1er octobre 2021) et ministère des Finances de l’Ontario.

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Graphique 2.5 : Projections révisées de croissance du PIB pour 2021

Le graphique à barres montre les projections de janvier 2021 et les projections actuelles de croissance du PIB réel pour 2021 pour l’économie mondiale, les États-Unis, la zone euro et la Chine. Les projections révisées de croissance du PIB réel pour 2021 sont passées de 5,5 % à 5,9 % pour l’économie mondiale, de 4,2 % à 5,7 % pour les États-Unis et de 4,2 % à 5,0 % pour la zone euro. Pour la Chine, les projections de croissance du PIB réel ont été revues légèrement à la baisse, passant de 8,1 % à 8,0 %.

Sources : Fonds monétaire international (janvier et octobre 2021) et Blue Chip Economic Indicators (janvier et octobre 2021).

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Graphique 2.6 : Projections du taux des obligations à 10 ans du gouvernement du Canada

Le graphique linéaire montre le taux des obligations canadiennes à 10 ans de 2011 à 2020. Le taux le plus élevé indiqué était de 2,8 % en 2011 et le taux le plus bas est de 0,7 % en 2020. Les autres années, le taux a varié entre 1,3 % et 2,3 %. Le graphique montre des projections actuelles de 1,3 % en 2021, de 1,8 % en 2022, de 2,2 % en 2023 et de 2,5 % en 2024. En comparaison, les projections du budget de 2021 étaient de 1,0 % en 2021, de 1,4 % en 2022, de 1,8 % en 2023 et de 2,4 % en 2024.

Sources : Banque du Canada et ministère des Finances de l’Ontario.

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Graphique 2.7 : Hausse continue de l’emploi prévue

Ce diagramme à barres montre l’emploi annuel moyen en Ontario de 2019 à 2020 et les projections de 2021 à 2024. De plus, il montre les projections de gains d’emploi représentées par des flèches de 2021 à 2024. L’emploi annuel moyen en Ontario était de 7 377 millions en 2019 et a diminué à 7 022 millions en 2020. L’emploi en Ontario devrait atteindre 7 326 millions en 2021, 7 567 millions en 2022, 7 719 millions en 2023 et 7 835 millions en 2024.

Sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.

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Graphique 2.8 : Les prévisionnistes du secteur privé prévoient un ralentissement de l’inflation

Le graphique montre l’inflation de l’IPC de l’Ontario représentée par une ligne continue de 2011 à 2020 et les projections du ministère des Finances de l’Ontario représentées par une ligne pointillée de 2021 à 2024. De plus, les barres représentent la gamme des prévisions du secteur privé de 2021 à 2024. L’inflation de l’IPC de l’Ontario était de 3,1 % en 2011, puis s’est située entre 1,0 % et 2,4 % de 2012 à 2019. L’inflation de l’IPC a ralenti pour passer à 0,7 % en 2020. Le ministère des Finances de l’Ontario prévoit que l’inflation de l’IPC de l’Ontario sera de 3,1 % en 2021, de 2,6 % en 2022, de 2,1 % en 2023 et de 1,9 % en 2024. Les prévisionnistes du secteur privé prévoient que l’inflation de l’IPC de l’Ontario se situera entre 2,8 % et 3,3 % en 2021 et entre 2,2 % et 3,2 % en 2022, avant de s’établir à près de 2 % en 2023 et en 2024.

Sources : Statistique Canada, ministère des Finances de l’Ontario et Enquête du ministère des Finances de l’Ontario auprès des prévisionnistes.

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Graphique 2.9 : Marché de la revente de logements

Le premier graphique linéaire à gauche montre les reventes de logements en milliers d’unités en Ontario de 2000 à 2020 et les projections de 2021 à 2024. En 2000, les reventes de logements en Ontario se chiffraient à 147 000 unités et ont suivi une tendance à la hausse, atteignant un sommet de 244 000 unités en 2016. Les reventes de logements ont ensuite baissé à 192 000 unités en 2018 avant de remonter à 228 000 unités en 2020. Selon les prévisions, les reventes de logements devraient atteindre 263 000 unités en 2021, 224 000 unités en 2022, 227 000 unités en 2023 et 229 000 unités en 2024.

Le deuxième graphique linéaire à droite montre le prix moyen de revente des logements en Ontario de 2000 à 2020 et le prix prévu de 2021 à 2024. En 2000, le prix moyen de revente d’un logement était de 184 000 $ et a augmenté progressivement pour atteindre 706 000 $ en 2020. On prévoit que le prix moyen de revente des logements sera de 840 000 $ en 2021 et en 2022, de 844 000 $ en 2023 et de 861 000 $ en 2024.

Sources : Association canadienne de l’immeuble et ministère des Finances de l’Ontario.

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Graphique 2.10 : Comparaison des prévisions du PIB nominal

Ce graphique linéaire montre le niveau du PIB nominal de l’Ontario de 2019 à 2020 et les projections du budget de 2021 et du document Perspectives économiques et revue financière de l’Ontario de 2021 à 2024. Le PIB nominal de l’Ontario était de 891 milliards de dollars en 2019 et de 851 milliards de dollars en 2020. Selon les projections du document Perspectives économiques et revue financière de l’Ontario de 2021, le PIB nominal sera de 928 milliards de dollars en 2021, de 989 milliards de dollars en 2022, de 1 035 milliards de dollars en 2023 et de 1 077 milliards de dollars en 2024. D’ici 2024, le PIB nominal devrait être supérieur de 3,0 %, soit 31 milliards de dollars, à ce qui était prévu dans le budget de 2021.

Nota : Les données de 2020 sont des données réelles provenant des Comptes économiques de l’Ontario et la projection du budget de 2021 a été ajustée en fonction de ces données antérieures.

Sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.

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Graphique 2.11 : Scénarios de croissance du PIB de l’Ontario

Le premier graphique linéaire à gauche montre le PIB réel de l’Ontario en dollars de 2012 de 2019 à 2020 et la projection de planification de 2021 à 2024, ainsi que les projections des scénarios de croissance accélérée et au ralenti. Le PIB réel de l’Ontario était de 798 milliards de dollars en 2019 et de 757 milliards de dollars en 2020. Selon les projections de planification, le PIB réel devrait passer de 789 milliards de dollars en 2021 à 864 milliards de dollars en 2024. Selon le scénario de croissance au ralenti, le PIB réel devrait passer de 787 milliards de dollars en 2021 à 849 milliards de dollars en 2024. Selon le scénario de croissance accélérée, le PIB réel devrait passer de 794 milliards de dollars en 2021 à 886 milliards de dollars en 2024.

Le deuxième graphique linéaire à droite montre le PIB nominal de l’Ontario de 2019 à 2020 et la projection de planification de 2021 à 2024, ainsi que les projections des scénarios de croissance accélérée et au ralenti. Le PIB nominal de l’Ontario était de 892 milliards de dollars en 2019 et de 851 milliards de dollars en 2020. Selon les projections de planification, le PIB nominal devrait passer de 928 milliards de dollars en 2021 à 1 077 milliards de dollars en 2024. Selon le scénario de croissance au ralenti, le PIB nominal devrait passer de 923 milliards de dollars en 2021 à 1 049 milliards de dollars en 2024. Le scénario de croissance accélérée prévoit une croissance du PIB nominal qui devrait passer de 942 milliards de dollars en 2021 à 1 123 milliards de dollars en 2024.

Source : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.

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Mis à jour : 4 novembre 2021
Date de publication : 4 novembre 2021