Introduction
L’Ontario a largement réussi à se remettre de la pandémie de COVID-19, et les mesures sans précédent que le gouvernement a mises de l’avant pour protéger les emplois et l’économie n’y sont pas étrangères. Le produit intérieur brut (PIB) réel de l’Ontario s’est accru de 4,3 % en 2021. Il s’est créé 344 800 emplois nets en 2021, ce qui représente une hausse de 4,9 %, le rythme de croissance annuel le plus élevé jamais enregistré1.
Selon les prévisions, le PIB réel de l’Ontario devrait augmenter de 3,7 % en 2022, de 3,1 % en 2023, après quoi la croissance du PIB devrait s’atténuer pour atteindre 2,0 % en 2024 et 1,9 % en 2025. Dans un souci de planification financière prudente, ces projections sont légèrement inférieures à la moyenne des prévisions des économistes du secteur privé.
2020 | 2021 | 2022p | 2023p | 2024p | 2025p | |
---|---|---|---|---|---|---|
Croissance du PIB réel | (5,1) | 4,3 | 3,7 | 3,1 | 2,0 | 1,9 |
Croissance du PIB nominal | (2,8) | 12,0 | 6,7 | 5,1 | 4,2 | 4,1 |
Croissance de l’emploi | (4,8) | 4,9 | 3,9 | 2,0 | 1,7 | 1,2 |
Inflation de l’IPC | 0,7 | 3,5 | 4,7 | 2,5 | 2,1 | 2,1 |
Notes du tableau 2.1 :
p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario fondée sur des sources externes.
Sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.
Résultats économiques récents
Les économies du monde entier ont été touchées par la pandémie de COVID-19, le PIB réel de beaucoup d’entre elles ayant accusé de fortes baisses en 2020. Celles-ci ont été suivies d’un redressement vigoureux, et le PIB réel de la plupart des économies du G7 s’approche du niveau d’avant la pandémie ou le dépasse.
Après avoir perdu 5,2 % en 2020, le PIB réel du Canada a rebondi de 4,6 % en 2021. Le PIB réel de l’Ontario a augmenté de 4,3 % en 2021 après avoir baissé de 5,1 % en 2020. Au quatrième trimestre de 2021, ces deux indicateurs économiques étaient supérieurs de 0,1 % à leur niveau d’avant la pandémie. Le PIB nominal de l’Ontario a connu un essor remarquable de 12,0 % en 2021, dépassant la marque du billion de dollars pour la première fois au quatrième trimestre de 2021.
Beaucoup d’autres indicateurs économiques ont aussi monté en flèche par rapport aux creux enregistrés durant la pandémie, dont le commerce de gros, les ventes au détail, les ventes manufacturières et les exportations de marchandises.
Marché de l’emploi en Ontario
La pandémie de COVID-19 a eu d’importantes répercussions sur l’emploi dans la province. Après avoir délesté 355 300 emplois en 2020, l’Ontario en a gagné 344 800 en 2021, les postes à temps plein et le secteur privé recueillant la majeure partie de ces gains. En mars 2022, une reprise a été observée avec 228 300 emplois, un chiffre supérieur à celui d’avant la pandémie.
Après avoir atteint, en mai 2020, le niveau record de 13,2 % attribuable à la pandémie, le taux de chômage en Ontario a reculé, passant à 5,3 % en mars 2022. Ce résultat présente une amélioration par rapport au taux de 5,5 % inscrit en février 2020, soit avant la pandémie.
En mars 2022, l’emploi en Ontario et au Canada dépassait de 3,0 % et de 2,3 % respectivement le niveau d’avant la pandémie en février 2020, tandis qu’aux États-Unis, il demeurait de 1,0 % inférieur à son niveau d’avant la pandémie.
Perspectives économiques
Le ministère des Finances de l’Ontario consulte les économistes du secteur privé et suit leurs prévisions afin d’orienter les hypothèses de planification du gouvernement.
Les prévisionnistes du secteur privé s’attendent à ce qu’en moyenne, le PIB réel de l’Ontario réalise un taux de croissance de 4,1 % en 2022, de 3,2 % en 2023, de 2,1 % en 2024 et de 2,0 % en 2025. Aux fins d’une planification prudente, les projections du ministère des Finances de l’Ontario concernant le PIB réel sont inférieures à la moyenne projetée par les économistes du secteur privé pour chacune des années. Trois experts externes en économie ont revu les hypothèses économiques utilisées par le ministère des Finances de l’Ontario et les ont jugées raisonnables2.
2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|
Quantitative Economic Decisions, Inc. (février) | 4,2 | 2,8 | 2,6 | 2,3 |
Stokes Economics (février) | 4,3 | 2,9 | 2,1 | 2,0 |
Groupe Desjardins (février) | 3,9 | 3,0 | 2,0 | 1,7 |
Le Conference Board du Canada (février) | 3,8 | 3,4 | 1,3 | 1,5 |
Banque Nationale du Canada (février) | 3,9 | 2,6 | – | – |
Université de Toronto (février) | 4,8 | 3,8 | 2,8 | 2,5 |
Central 1 Credit Union (février) | 3,4 | 3,6 | 2,2 | – |
Valeurs mobilières Banque Laurentienne (mars) | 4,8 | 3,4 | – | – |
BMO Marchés des capitaux (mars) | 4,1 | 3,7 | – | – |
Banque Royale du Canada (mars) | 4,2 | 2,8 | – | – |
Banque Scotia (mars) | 3,9 | 3,1 | – | – |
Marchés capitaux CIBC (mars) | 3,9 | 2,8 | – | – |
Groupe Banque TD (mars) | 4,0 | 3,1 | 1,7 | 1,7 |
Moyenne selon l’enquête sur les prévisions du secteur privé | 4,1 | 3,2 | 2,1 | 2,0 |
Hypothèse de planification de l’Ontario | 3,7 | 3,1 | 2,0 | 1,9 |
Notes du tableau 2.2 :
Sources : sondage du ministère des Finances de l’Ontario auprès des prévisionnistes du secteur privé (8 mars 2022) et ministère des Finances de l’Ontario.
Les prévisionnistes du secteur privé s’attendent à ce qu’en moyenne, le PIB nominal de l’Ontario affiche un taux de croissance de 7,3 % en 2022, de 5,2 % en 2023, de 4,3 % en 2024 et de 4,2 % en 2025. Aux fins d’une planification prudente, les projections du ministère des Finances de l’Ontario concernant le PIB nominal sont inférieures à la moyenne projetée par les économistes du secteur privé pour chacune de ces années. Pour 2022, l’hypothèse de planification est de 0,6 point de pourcentage de moins que la moyenne du secteur privé, ce qui témoigne du degré relativement élevé d’incertitude qui subsiste concernant l’inflation du PIB.
2022 | 2023 | 2024 | 2025 | |
---|---|---|---|---|
Quantitative Economic Decisions, Inc. (février) | 7,0 | 5,5 | 5,2 | 4,9 |
Stokes Economics (février) | 8,1 | 5,5 | 4,3 | 4,3 |
Groupe Desjardins (février) | 6,4 | 4,7 | – | – |
Le Conference Board du Canada (février) | 5,9 | 4,4 | 3,2 | 3,4 |
Banque Nationale du Canada (février) | 6,3 | 3,0 | – | – |
Université de Toronto (février) | 7,7 | 6,0 | 5,0 | 4,6 |
Central 1 Credit Union (février) | 6,2 | 5,8 | 4,2 | – |
Valeurs mobilières Banque Laurentienne (mars) | 8,5 | 5,3 | – | – |
BMO Marchés des capitaux (mars) | 7,6 | 6,4 | – | – |
Banque Royale du Canada (mars) | 7,3 | 4,9 | – | – |
Banque Scotia (mars) | 7,6 | 6,0 | – | – |
Marchés capitaux CIBC (mars) | 8,4 | 4,3 | – | – |
Groupe Banque TD (mars) | 7,6 | 5,3 | 3,7 | 3,6 |
Moyenne selon l’enquête sur les prévisions du secteur privé | 7,3 | 5,2 | 4,3 | 4,2 |
Hypothèse de planification de l’Ontario | 6,7 | 5,1 | 4,2 | 4,1 |
Notes du tableau 2.3 :
Sources : sondage du ministère des Finances de l’Ontario auprès des prévisionnistes du secteur privé (8 mars 2022) et ministère des Finances de l’Ontario.
Contexte économique mondial
Les perspectives économiques mondiales demeurent positives malgré l’incidence sur l’activité économique d’Omicron, un des variants de la COVID-19, et de l’invasion russe de l’Ukraine, qui ont tous deux exacerbé les perturbations de la chaîne d’approvisionnement. En outre, l’inflation demeure élevée dans de nombreux pays. Le Fonds monétaire international estime que le PIB réel mondial a augmenté de 5,9 % en 2021 et prévoit que la croissance du PIB réel mondial sera de 4,4 % en 2022 et de 3,8 % en 2023.
Le PIB réel des États-Unis s’est accru de 5,7 % en 2021 et on prévoit qu’il augmentera de 3,7 % en 2022 et de 2,6 % en 2023. Le PIB réel de la zone euro s’est accru de 5,2 % en 2021 et devrait augmenter de 3,9 % en 2022 et de 2,5 % en 2023. On estime que le PIB réel de la Chine s’est accru de 8,1 % en 2021 et on s’attend à ce qu’il augmente de 4,8 % en 2022 et de 5,2 % en 2023.
2020 | 2021 | 2022p | 2023p | 2024p | 2025p | |
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Croissance du PIB réel mondial (en pourcentage) | (3,1) | 5.9e | 4,4 | 3,8 | 3,4 | 3,3 |
Croissance du PIB réel des États-Unis (en pourcentage) | (3,4) | 5,7 | 3,7 | 2,6 | 2,1 | 2,0 |
Pétrole brut West Texas Intermediate (WTI) (en $ US le baril) | 39 | 68 | 82 | 75 | 67 | 68 |
Dollar canadien (cents américains) | 74,6 | 79,8 | 79,5 | 79,5 | 79,2 | 80,0 |
Taux des bons du Trésor à trois mois1 (en pourcentage) | 0,4 | 0,1 | 0,9 | 1,7 | 2,0 | 2,1 |
Taux des obligations à 10 ans du gouvernement2 (en pourcentage) | 0,7 | 1,4 | 2,0 | 2,5 | 2,8 | 2,9 |
Notes du tableau 2.4 :
e = estimation du Fonds monétaire international.
p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario fondée sur des sources externes.
[1], [2] Taux d’intérêt du gouvernement du Canada.
Sources : Perspectives de l’économie mondiale du Fonds monétaire international (janvier 2022 et octobre 2021), U.S. Bureau of Economic Analysis, U.S. Energy Information Administration, Banque du Canada, Blue Chip Economic Indicators (février 2022 et octobre 2021) et enquête du ministère des Finances de l’Ontario menée auprès des prévisionnistes (8 mars 2022).
Marchés des capitaux et autres facteurs externes
L’inflation élevée des prix à la consommation a incité d’importantes banques centrales, dont la Réserve fédérale des États-Unis et la Banque centrale européenne, à commencer à supprimer certaines politiques monétaires accommodantes instaurées pour soutenir la reprise économique, dont les faibles taux d’intérêt et les programmes d’achat d’actifs. Plusieurs banques centrales ont commencé à augmenter les taux directeurs, ce qui exerce une pression à la hausse sur les taux des obligations d’État.
La Banque du Canada a haussé son taux de financement à un jour en mars 2022, et a fait savoir qu’elle allait aussi augmenter les taux directeurs dans les mois à venir. Elle a mis fin à son programme d’assouplissement quantitatif à la fin d’octobre 2021. Le taux des bons du Trésor de trois mois du gouvernement du Canada devrait passer de 0,1 % en 2021 à 0,9 % en 2022, puis à 2,1 % en 2025. De même, le taux des bons du Trésor de 10 ans du gouvernement du Canada devrait passer de 1,4 % en 2021 à 2,0 % en 2022, puis à 2,9 % en 2025.
Le prix du pétrole West Texas Intermediate (WTI) devrait grimper et passer de 68 $ US le baril en 2021 à 82 $ US le baril en 2022. Cependant, la hausse attendue de la production mondiale de pétrole devrait contribuer à en modérer les prix pendant la période de prévision. D’ici 2025, on s’attend à ce que le prix du pétrole WTI s’établisse à 68 $ US le baril.
Le dollar canadien valait 79,8 cents américains en 2021, et on s’attend à ce que sa valeur avoisine les 80 cents américains au cours de la période de prévision.
Détail des perspectives économiques de l’Ontario
Le ministère des Finances de l’Ontario prévoit que le PIB réel de l’Ontario augmentera de 3,7 % en 2022, de 3,1 % en 2023, de 2 % en 2024 et de 1,9 % en 2025.
2020 | 2021 | 2022p | 2023p | 2024p | 2025p | |
---|---|---|---|---|---|---|
Produit intérieur brut réel | (5,1) | 4,3 | 3,7 | 3,1 | 2,0 | 1,9 |
Produit intérieur brut nominal | (2,8) | 12,0 | 6,7 | 5,1 | 4,2 | 4,1 |
Rémunération des employés | (0,3) | 9,2 | 5,6 | 4,6 | 4,6 | 4,1 |
Excédent net d’exploitation – sociétés | 10,2 | 24,6 | 4,6 | 5,8 | 1,6 | 4,2 |
Consommation nominale des ménages | (7,4) | 7,1 | 8,8 | 6,3 | 4,7 | 4,6 |
Autres indicateurs économiques – Emploi | (4,8) | 4,9 | 3,9 | 2,0 | 1,7 | 1,2 |
Autres indicateurs économiques – Création d’emplois (en milliers) | -355 | 345 | 287 | 153 | 133 | 95,3 |
Autres indicateurs économiques – Taux de chômage (en pourcentage) | 9,6 | 8,0 | 6,1 | 5,7 | 5,6 | 5,5 |
Autres indicateurs économiques – Indice des prix à la consommation | 0,7 | 3,5 | 4,7 | 2,5 | 2,1 | 2,1 |
Autres indicateurs économiques – Mises en chantier de logements (en milliers) | 81,3 | 99,6 | 86,9 | 84,0 | 87,3 | 87,8 |
Autres indicateurs économiques – Reventes de logements | 8,8 | 18,6 | (11,3) | 1,5 | 1,2 | 1,2 |
Autres indicateurs économiques – Prix de revente des logements | 16,0 | 23,6 | 9,3 | 2,6 | 4,0 | 4,0 |
Principaux facteurs externes – Produit intérieur brut réel des États-Unis | (3,4) | 5,7 | 3,7 | 2,6 | 2,1 | 2,0 |
Principaux facteurs externes – Pétrole brut WTI (en $ US le baril) | 39 | 68 | 82 | 75 | 67 | 68 |
Principaux facteurs externes – Dollar canadien (en cents américains) | 74,6 | 79,8 | 79,5 | 79,5 | 79,2 | 80,0 |
Principaux facteurs externes – Taux des bons du Trésor à trois mois (en pourcentage)1 | 0,4 | 0,1 | 0,9 | 1,7 | 2,0 | 2,1 |
Principaux facteurs externes – Taux des obligations à 10 ans du gouvernement (en pourcentage)2 | 0,7 | 1,4 | 2,0 | 2,5 | 2,8 | 2,9 |
Notes du tableau 2.5 :
p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario basée sur des sources externes, en date du 8 mars 2022.
[1], [2] Taux d’intérêt du gouvernement du Canada.
Sources : Statistique Canada; Société canadienne d’hypothèques et de logement; Association canadienne de l’immeuble; Banque du Canada; United States Bureau of Economic Analysis; Blue Chip Economic Indicators (février 2022 et octobre 2021); U.S. Energy Information Administration et ministère des Finances de l’Ontario.
Le ministère des Finances de l’Ontario estime que le PIB nominal de l’Ontario a augmenté de 12,0 % en 2021, le rythme de croissance du PIB nominal le plus rapide depuis 1984. Cela témoigne de l’inflation élevée du PIB attribuable à la forte hausse des prix dans l’ensemble de l’économie dans un contexte de difficultés d’approvisionnement et de forte demande.
Selon les prévisions, le PIB nominal de l’Ontario devrait progresser de 6,7 % en 2022 et de 5,1 % en 2023, puis ralentir et afficher une hausse de 4,2 % en 2024 et de 4,1 % en 2025.
Emploi et revenu et dépenses des ménages
L’emploi s’est rétabli rapidement d’une baisse enregistrée au début de 2022 et on prévoit qu’il affichera une solide hausse de 3,9 % au cours de l’exercice. Ces gains continus au cours de la période visée par les perspectives devraient faire baisser le taux de chômage, qui pourrait passer de 8,0 % en 2021 à 6,1 % en 2022 et à 5,5 % d’ici 2025.
Des gains importants réalisés au chapitre de l’emploi et des salaires soutiennent une hausse prévue de 5,6 % de la rémunération des employés en 2022. L’accroissement du revenu disponible pendant la pandémie de COVID-19, attribuable en partie aux soutiens gouvernementaux, ajouté à la baisse des dépenses discrétionnaires, a permis à bon nombre de ménages d’économiser. Combinées à la progression des revenus et aux occasions accrues de dépenser, ces économies devraient contribuer à une accentuation marquée de 8,8 % des dépenses des ménages nominales en 2022. Les dépenses des ménages devraient demeurer vigoureuses au cours de la période de prévision.
Logement
Après un fléchissement dans les premiers mois de la pandémie de COVID‑19, en juillet 2020, la revente des logements dans la province a dépassé son niveau d’avant la pandémie de février 2020, pour atteindre un sommet en mars 2021. Même si l’activité immobilière a ralenti depuis, la revente des logements en février 2022 était de 23,6 % supérieure à son niveau de février 2020. Le prix de revente des logements a aussi connu un essor considérable et en février 2022, le prix moyen de revente des logements en Ontario était de 53,8 % supérieur à ce qu’il était en février 2020, avant la pandémie.
On s’attend à ce que l’activité sur le marché du logement ralentisse et que les taux élevés enregistrés en 2021 diminuent. On prévoit que les reventes de logements diminuent de 11,3 % en 2022, à mesure que les taux d’intérêt augmenteront et que l’activité sur le marché de l’immobilier retournera à une croissance compatible avec les facteurs fondamentaux de la demande de logements, comme la croissance démographique. La forte dynamique notée à la fin de 2021 et au début de 2022 devrait se traduire par une hausse de 9,3 % du prix de revente des logements en 2022, qui devrait par la suite s’atténuer pour se rapprocher des taux historiques pendant la période de 2023 à 2025. Pour tout complément d’information sur le plan du gouvernement à long terme visant à faciliter l’acquisition d’un logement, voir la section D, Garder les coûts bas, du chapitre 1.
Risques pour les perspectives
L’évolution de la pandémie de COVID-19 demeure une source d’incertitude constante, et l’émergence possible de nouveaux variants du virus continue de présenter un risque important pour l’économie de l’Ontario. Par ailleurs, l’invasion russe de l’Ukraine engendre une autre source d’incertitude importante. En outre, la montée de l’inflation et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement continuent de poser un risque sur les perspectives économiques.
Les banques centrales ont commencé à retirer les mesures de détente monétaire exceptionnelles mises en œuvre pendant la pandémie en raison de la forte inflation des prix à la consommation. La Banque du Canada et la Réserve fédérale des États-Unis prévoient continuer d’augmenter leur taux directeur tout au long de 2022. Bien que les taux d’inflation élevés actuels doivent diminuer à mesure que les effets de la pandémie et des perturbations à la chaîne d’approvisionnement s’estompent, et que la politique monétaire se normalise, une inflation plus élevée que prévu pourrait susciter une réaction plus vigoureuse des banques centrales.
Les chaînes d’approvisionnement à l’échelle mondiale continuent d’être perturbées en raison des restrictions liées à la pandémie et du changement marqué des préférences des consommateurs, qui dépensent davantage pour des biens que pour des services. On s’attend à ce que ces perturbations s’atténuent, mais les retards constants dans la livraison et les difficultés à obtenir les composants nécessaires, comme les semi‑conducteurs, pourraient continuer de se répercuter sur la production.
Le tableau 2.6 présente les répercussions estimées des variations soutenues des principaux facteurs externes sur le PIB réel de l’Ontario, en supposant que les autres facteurs externes restent inchangés. Les fourchettes relativement importantes de ces répercussions estimées sont attribuables au degré d’incertitude entourant les réactions de l’économie aux variations des conditions externes.
Variation de la croissance
du PIB réel Première année |
Variation de la croissance du PIB réel Deuxième année |
|
---|---|---|
Valorisation du dollar canadien de 0,05 $ US | (0,1) à (0,7) | (0,2) à (0,8) |
Augmentation des prix du pétrole brut de 10 $ US le baril | (0,1) à (0,3) | (0,1) à (0,3) |
Augmentation de la croissance du PIB réel américain de un point de pourcentage | +0,2 à +0,6 | +0,3 à +0,7 |
Hausse des taux d’intérêt canadiens de un point de pourcentage | (0,1) à (0,5) | (0,2) à (0,6) |
Notes du tableau 2.6 :
Source : ministère des Finances de l’Ontario.
Révisions apportées aux perspectives depuis la publication du budget de 2021
Les perspectives pour la période allant de 2022 à 2024 ont été révisées par rapport aux projections figurant dans le budget de 2021. Voici les principaux changements survenus depuis la publication de ce budget :
- croissance plus forte du PIB nominal pendant la période de prévision;
- croissance plus vigoureuse de la consommation nominale des ménages pendant la période de prévision;
- hausse de l’indice des prix à la consommation entre 2022 et 2024;
- amélioration soutenue de la rémunération des employés en 2022;
- ralentissement de la croissance de l’excédent net d’exploitation des sociétés en 2022, qui se raffermira en 2023;
- taux de chômage plus bas durant la période de prévision.
2021 – Budget de 2021 |
2021 – Budget de 2022 |
2022p – Budget de 2021 |
2022p – Budget de 2022 |
2023p – Budget de 2021 |
2023p – Budget de 2022 |
2024p – Budget de 2021 |
2024p – Budget de 2022 |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Produit intérieur brut réel | 4,0 | 4,3 | 4,3 | 3,7 | 2,5 | 3,1 | 2,0 | 2,0 |
Produit intérieur brut nominal | 6,2 | 12,0 | 6,4 | 6,7 | 4,5 | 5,1 | 4,0 | 4,2 |
Rémunération des employés | 4,2 | 9,2 | 5,0 | 5,6 | 4,8 | 4,6 | 4,1 | 4,6 |
Excédent net d’exploitation – sociétés | 8,0 | 24,6 | 7,4 | 4,6 | 4,4 | 5,8 | 4,2 | 1,6 |
Consommation nominale des ménages | 5,9 | 7,1 | 7,2 | 8,8 | 4,9 | 6,3 | 4,2 | 4,7 |
Autres indicateurs économiques – Emploi | 4,2 | 4,9 | 3,0 | 3,9 | 2,2 | 2,0 | 1,6 | 1,7 |
Autres indicateurs économiques – Création d’emplois (en milliers) | 298 | 345 | 222 | 287 | 168 | 153 | 124 | 133 |
Autres indicateurs économiques – Taux de chômage (en pourcentage) | 8,2 | 8,0 | 6,9 | 6,1 | 6,5 | 5,7 | 6,3 | 5,6 |
Autres indicateurs économiques – Indice des prix à la consommation | 1,7 | 3,5 | 2,0 | 4,7 | 2,0 | 2,5 | 2,0 | 2,1 |
Autres indicateurs économiques – Mises en chantier de logements (en milliers) | 80,2 | 99,6 | 79,3 | 86,9 | 80,2 | 84,0 | 81,2 | 87,3 |
Autres indicateurs économiques – Reventes de logements | 5,5 | 18,6 | (6,7) | (11,3) | 1,3 | 1,5 | 0,8 | 1,2 |
Autres indicateurs économiques – Prix de revente des logements | 7,5 | 23,6 | 0,0 | 9,3 | 0,5 | 2,6 | 2,0 | 4,0 |
Principaux facteurs externes – Produit intérieur brut réel des États-Unis | 4,9 | 5,7 | 3,8 | 3,7 | 2,3 | 2,6 | 2,1 | 2,1 |
Principaux facteurs externes – Pétrole brut WTI (en $ US le baril) | 47 | 68 | 52 | 82 | 56 | 75 | 57 | 67 |
Principaux facteurs externes – Dollar canadien (en cents américains) | 78,5 | 79,8 | 78,5 | 79,5 | 79,2 | 79,5 | 80,2 | 79,2 |
Principaux facteurs externes – Taux des bons du Trésor à trois mois (en pourcentage)1 | 0,2 | 0,1 | 0,2 | 0,9 | 0,5 | 1,7 | 1,1 | 2,0 |
Principaux facteurs externes – Taux des obligations à 10 ans du gouvernement (en pourcentage)2 | 1,0 | 1,4 | 1,4 | 2,0 | 1,8 | 2,5 | 2,4 | 2,8 |
Notes du tableau 2.7 :
p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario basée sur des sources externes, en date du 8 mars 2022.
[1], [2] Taux d’intérêt du gouvernement du Canada.
Sources : Statistique Canada, Société canadienne d’hypothèques et de logement, Association canadienne de l’immeuble, Banque du Canada, Bureau of Economic Analysis des États-Unis, Blue Chip Economic Indicators (février 2021-2022 et octobre 2020‑2021), U.S. Energy Information Administration et ministère des Finances de l’Ontario.
Scénarios de perspectives économiques
Afin d’offrir une plus grande transparence quant aux perspectives économiques de la province en période de grande incertitude, le ministère des Finances de l’Ontario a produit un scénario de croissance accélérée et un scénario de croissance au ralenti qui pourraient se matérialiser au cours des prochaines années. Ces scénarios ne doivent pas être considérés comme le meilleur ou le pire des cas. En effet, ils représentent des résultats auxquels on peut raisonnablement s’attendre en cette période d’incertitude.
2022p | 2023p | 2024p | 2025p | |
---|---|---|---|---|
Scénario de croissance accélérée | 5,2 | 3,8 | 2,3 | 2,2 |
Projection de planification | 3,7 | 3,1 | 2,0 | 1,9 |
Scénario de croissance au ralenti | 3,0 | 2,6 | 1,9 | 1,8 |
Notes du tableau 2.8 :
p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario et autres scénarios possibles.
Source : ministère des Finances de l’Ontario.
2022p | 2023p | 2024p | 2025p | |
---|---|---|---|---|
Scénario de croissance accélérée | 9,8 | 5,9 | 4,7 | 4,6 |
Projection de planification | 6,7 | 5,1 | 4,2 | 4,1 |
Scénario de croissance au ralenti | 4,8 | 4,5 | 3,9 | 3,8 |
Notes du tableau 2.9 :
p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario et autres scénarios possibles.
Source : ministère des Finances de l’Ontario.
D’ici 2025, le PIB réel dans le scénario de croissance accélérée est de 2,7 % supérieur à ce qu’il est dans la projection de planification, tandis que dans le scénario de croissance au ralenti, il est de 1,4 % inférieur. Les scénarios du PIB nominal montrent un plus vaste éventail de résultats envisageables pour les prochaines années que les scénarios du PIB réel en raison du degré accru d’incertitude à court terme concernant l’inflation du PIB. D’ici 2025, le PIB nominal dans le scénario de croissance accélérée est de 4,7 % supérieur à ce qu’il est dans la projection de planification, tandis que dans le scénario de croissance au ralenti, il est de 2,9 % inférieur.
Présentation transparente des informations économiques
Les Comptes économiques de l’Ontario présentent une évaluation globale du rendement économique de l’Ontario chaque trimestre. Les économistes du secteur privé s’en servent pour évaluer l’état actuel de l’économie de la province et comme assise pour mettre à jour leurs prévisions. Les Comptes économiques de l’Ontario orientent le plan financier de la province, car le gouvernement s’y fie pour établir ses prévisions en matière d’économie et de revenus.
Aux termes de la Loi de 2019 sur la viabilité, la transparence et la responsabilité financières, les Comptes économiques de l’Ontario doivent être publiés dans les 45 jours suivant la publication des Comptes nationaux des revenus et dépenses de Statistique Canada.
Conformément à la Loi, les Comptes économiques de l’Ontario seront publiés selon le calendrier présenté dans le tableau 2.10.
Période de référence | Date de publication prévue des Comptes nationaux des revenus et dépenses de Statistique Canada | Date d’échéance correspondante pour la publication des Comptes économiques de l’Ontario |
---|---|---|
Premier trimestre (Janvier-mars) 2022 |
31 mai 2022 | 15 juillet 2022 |
Deuxième trimestre (Avril-juin) 2022 |
31 août 2022 | 14 octobre 2022 |
Troisième trimestre (Juillet-septembre) 2022 |
29 novembre 2022 | 13 janvier 2023 |
Quatrième trimestre (Octobre-décembre) 2022 |
28 février 2023 | 14 avril 2023 |
Notes du tableau 2.10 :
Sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.
Notes
[1] Les données sur l’emploi de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada commencent en 1976 pour l’Ontario.
[2] Les trois experts sont associés aux établissements suivants : Policy and Economic Analysis Program de l’Université de Toronto; Quantitative Economic Decisions, Inc.; Stokes Economic Consulting, Inc.
Description des graphiques
Graphique 2.1 : Redressement du PIB réel des pays du G7
Ce diagramme à barres illustre la variation, en pourcentage, du produit intérieur brut (PIB) réel entre le quatrième trimestre de 2019 et le dernier point de données, par pays membre du G7. Au quatrième trimestre de 2021, les variations du PIB réel par rapport au quatrième trimestre de 2019 montrent : pour les États‑Unis, une hausse de 3,1 %; pour la France, une hausse de 0,9 %; pour le Canada, une hausse de 0,1 %; pour l’Italie, une baisse de 0,3 %; pour le Royaume-Uni, une baisse de 0,4 %; pour le Japon, une baisse de 0,4 %; pour l’Allemagne, une baisse de 1,1 %.
Nota : Le dernier point de données correspond au quatrième trimestre 2021 pour tous les pays.
Sources : Statistique Canada, Bureau of Economic Analysis des États-Unis et Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Graphique 2.2 : Rebond des indicateurs économiques clés
Ce graphique montre la variation, en pourcentage, des indicateurs économiques clés, représentée par des barres solides pour la période entre février 2020 et le dernier point de données, et par des barres pointillées pour la période entre février 2020 et le point bas de 2020. Les variations par rapport à février 2020 sont les suivantes : pour le commerce de gros, une baisse de 33,7 % en avril 2020 et une hausse de 15,8 % en janvier 2022; pour les ventes au détail, une baisse de 36,4 % en avril 2020 et une hausse de 10,3 % en janvier 2022; pour les ventes manufacturières, une baisse de 46,8 % en avril 2020 et une hausse de 5,9 % en janvier 2022; pour les exportations de marchandises, une baisse de 39,7 % en avril 2020 et une hausse de 1,8 % en février 2022.
Nota : Le dernier point de données correspond à février 2022 pour les exportations de marchandises et à janvier 2022 pour tous les autres indicateurs. Le point bas en 2020 est avril pour tous les indicateurs.
Sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.
Graphique 2.3 : Reprise de l’emploi en Ontario
Ce diagramme à barres illustre une progression généralisée de l’emploi entre février 2020 et le dernier point de données, par catégorie. Les variations depuis février 2020 montrent : un gain global de 228 300 emplois en mars 2022; pour les postes à temps plein, un gain de 203 100 emplois en mars 2022; pour les postes à temps partiel, un gain de 25 100 emplois en mars 2022; pour le secteur privé, un gain de 199 900 emplois en mars 2022; pour le secteur public, un gain de 88 600 emplois en mars 2022; pour les travailleurs autonomes, une perte de 60 300 emplois en mars 2022; pour le groupe des 15 à 24 ans, une perte de 2 400 emplois en mars 2022; pour le groupe des 25 à 54 ans, un gain de 216 600 emplois en mars 2022; pour le groupe des 55 ans et plus, un gain de 14 100 emplois en mars 2022.
Nota : Les totaux peuvent ne pas correspondre à la somme des chiffres, qui ont été arrondis. Le dernier point de données correspond à mars 2022 pour tous les indicateurs.
Source : Statistique Canada.
Graphique 2.4 : Amélioration du marché du travail de l’Ontario
Ce graphique représente le taux de chômage mensuel en Ontario par une ligne bleue, de février 2020 à mars 2022. Le taux de chômage a augmenté, atteignant 13,2 % en mai 2020. En mars 2022, le taux de chômage était de 5,3 %, c’est-à-dire de 0,2 % plus bas par rapport à celui enregistré en février 2020.
Source : Statistique Canada.
Graphique 2.5 : Reprise soutenue de l’emploi en Ontario
Ce graphique illustre l’emploi en Ontario par une ligne solide bleue, au Canada par une ligne pointillée bleu sarcelle et aux États‑Unis par une ligne pointillée grise comme indice de l’emploi depuis février 2020 dans chacune de ces compétences sur une période de deux ans de février 2020 à mars 2022. L’indice de l’emploi de l’Ontario a atteint un creux pour s’établir à 85,0 en mai 2020, alors que l’indice du Canada et celui des États‑Unis ont atteint leur niveau le plus bas en avril 2020 avec 84,3 et 85,6 respectivement. En mars 2022, l’indice de l’emploi en Ontario et au Canada était plus élevé qu’en février 2020, atteignant 103,0 et 102,3 respectivement. L’indice de l’emploi aux États‑Unis était de 99,0 en mars 2022.
Nota : Le dernier point de données correspond à mars 2022 pour tous les territoires de compétence.
Sources : Statistique Canada et Bureau of Labor Statistics des États-Unis.
Graphique 2.6 : Hausse plus marquée des taux d’intérêt prévue
Ce graphique linéaire montre le taux des bons du Trésor à trois mois du gouvernement du Canada pour la période de 2011 à 2021 et la projection de planification du ministère des Finances pour la période de 2022 à 2025. Le taux était à 0,5 % en 2015 et en 2016, avant d’atteindre 1,7 % en 2019. Le taux a reculé à 0,4 % en 2020 et à 0,1 % en 2021.
Le graphique montre des projections actuelles de 0,9 % en 2022, de 1,7 % en 2023, de 2,0 % en 2024 et de 2,1 % en 2025. Ces chiffres sont comparés aux projections faites dans le budget de 2021, qui les établissait à 0,2 % en 2022, à 0,5 % en 2023 et à 1,1 % en 2024.
Sources : Banque du Canada et ministère des Finances de l’Ontario.
Graphique 2.7 : Ralentissement de la croissance du PIB réel et nominal de l’Ontario
Ce graphique à barres empilées montre le PIB réel et le PIB nominal pour 2021 et les projections de planification du ministère des Finances de l’Ontario pour la période de 2022 à 2025. En 2021, la croissance du PIB réel a été de 4,3 % et celle du PIB nominal, de 12 %. On prévoit que le PIB réel augmentera de 3,7 % en 2022, de 3,1 % en 2023, de 2,0 % en 2024 et de 1,9 % en 2025. Le PIB nominal devrait, lui, s’accroître de 6,7 % en 2022, de 5,1 % en 2023, de 4,2 % en 2024 et de 4,1 % en 2025.
Source : ministère des Finances de l’Ontario.
Graphique 2.8 : Hausse continue de l’emploi prévue
Ce graphique à barres montre le nombre d’emplois annuel moyen en Ontario pour la période de 2019 à 2021 et les projections pour la période de 2022 à 2025. En Ontario, le nombre d’emplois annuel moyen a atteint 7,377 millions en 2019 pour descendre à 7,022 millions en 2020. Le nombre d’emplois est monté à 7,366 millions en 2021. Le nombre d’emplois en Ontario devrait s’élever à 7,654 millions en 2022, à 7,807 millions en 2023, à 7,940 millions en 2024 et à 8,035 millions en 2025.
Sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.
Graphique 2.9 : Marché de la revente de logements en Ontario
À gauche, un graphique linéaire montre les reventes de logements en Ontario en milliers de logements pour la période de 2001 à 2021, ainsi que la projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario pour la période de 2022 à 2025. Les reventes de logements en Ontario ont monté de 161 364 en 2001 à 210 080 en 2007 avant de reculer à 177 770 en 2008. Les reventes ont ensuite grimpé à 243 612 en 2016 avant de se replier à 192 457 en 2018. Elles ont atteint 270 734 en 2021. Selon les prévisions, elles devraient passer à 240 143 en 2022 et augmenter de façon constante pour atteindre 249 632 d’ici 2025.
À droite, un graphique linéaire montre les prix moyens de revente des logements en Ontario en milliers de dollars pour la période de 2001 à 2021 et la projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario pour la période de 2022 à 2025. Les prix moyens de revente des logements ont augmenté, passant de 193 883 $ en 2001 à 586 662 $ en 2017. Ils ont ensuite baissé à 571 825 $ en 2018 avant de remonter à 871 840 $ en 2021. Selon les prévisions, ils devraient grimper à 952 902 $ en 2022 et poursuivre leur ascension pour atteindre 1 057 459 $ d’ici 2025.
Sources : Association canadienne de l’immeuble et ministère des Finances de l’Ontario.
Graphique 2.10 : Les prévisionnistes du secteur privé prévoient un ralentissement de l’inflation
Ce graphique linéaire montre l’inflation de l’indice des prix à la consommation (IPC) de l’Ontario en pourcentage pour la période de 2011 à 2021, ainsi que les prévisions de l’inflation de l’IPC de l’Ontario pour la période de 2022 à 2025. L’inflation de l’IPC de l’Ontario a atteint en moyenne 1,9 % entre 2011 et 2019. L’inflation de l’IPC a été de 0,7 % en 2020 et de 3,5 % en 2021. Selon les prévisions, l’inflation de l’IPC de l’Ontario s’établira à 4,7 % en 2022, à 2,5 % en 2023 et à 2,1 % en 2024 et en 2025.
Les barres dans ce graphique montrent l’étendue des prévisions du secteur privé concernant l’inflation de l’IPC de l’Ontario pour la période de 2022 à 2025. Celles‑ci varient de 2,8 % à 5,2 % en 2022, de 1,9 % à 3,0 % en 2023, de 2,0 % à 2,4 % en 2024 et de 2,0 % à 2,2 % en 2025.
Sources : Statistique Canada, ministère des Finances de l’Ontario et sondage du ministère des Finances de l’Ontario auprès des prévisionnistes du secteur privé (8 mars 2022).
Graphique 2.11 : Projections des scénarios de croissance du PIB de l’Ontario
À gauche, un graphique linéaire montre le PIB réel de l’Ontario en milliards de dollars de 2012 pour la période de 2019 à 2021, ainsi que la projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario. Des lignes distinctes montrent le PIB réel dans les scénarios de croissance accélérée et de croissance au ralenti. Le PIB réel de l’Ontario a atteint 803 milliards de dollars en 2019, 762 milliards en 2020 et 795 milliards en 2021. Dans la projection de planification, on estime que le PIB réel de l’Ontario augmentera pour passer de 824 milliards en 2022 à 883 milliards en 2025. Dans le scénario de croissance accélérée, on estime que le PIB réel de l’Ontario augmentera de 836 milliards en 2022 à 907 milliards en 2025. Dans le scénario de croissance au ralenti, on estime que le PIB réel de l’Ontario augmentera de 819 milliards en 2022 à 871 milliards en 2025.
À droite, un graphique linéaire montre le PIB nominal de l’Ontario en milliards de dollars pour la période de 2019 à 2021, ainsi que la projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario. Des lignes distinctes montrent le PIB nominal dans les scénarios de croissance accélérée et de croissance au ralenti. Le PIB nominal de l’Ontario a atteint 892 milliards en 2019, 867 milliards en 2020 et 971 milliards en 2021. Dans la projection de planification, il est prévu que le PIB nominal de l’Ontario augmentera de 1 036 milliards en 2022 à 1 180 milliards en 2025. Le scénario de croissance accélérée prévoit que le PIB nominal de l’Ontario augmentera de 1 066 milliards en 2022 à 1 236 milliards en 2025. Le scénario de croissance au ralenti prévoit que le PIB nominal de l’Ontario augmentera de 1 017 milliards en 2022 à 1 146 milliards en 2025.
Sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.