Introduction
Le programme d’emprunt de l’Ontario sert principalement à financer les déficits, à refinancer la dette arrivant à échéance et à faire des investissements dans les immobilisations, tout en réduisant au minimum les frais d’intérêt.
L’Ontario a contracté des emprunts à long terme de 49,5 milliards de dollars pour 2024-2025. Il s’agit d’un montant de 11,3 milliards de dollars supérieur à celui qui avait été prévu dans le budget de 2024 ou de 12,0 milliards de dollars supérieur à celui qui avait été prévu dans le document Perspectives économiques et revue financière de l’Ontario 2024. La décision de hausser les emprunts a été prise afin de tirer avantage de l’accès aux marchés. Le programme d’emprunt de 2024-2025 a été réalisé à un taux pondéré global inférieur à 4 %, avec des échéances allant de cinq à 30 ans. L’amélioration de la situation sur le plan du déficit en 2024-2025 a permis à l’Ontario d’augmenter ses réserves de trésorerie, d’accroître ses liquidités et de bénéficier d’une souplesse en matière de financement pour les années à venir. Grâce à cette approche prudente, l’Ontario est en meilleure position quant aux prévisions d’emprunts à long terme sur les marchés publics pour 2025-2026, 2026-2027 et 2027-2028, qui sont de 42,8 milliards de dollars, de 41,1 milliards de dollars et de 33,0 milliards de dollars.
Comme il avait été indiqué dans le document Perspectives économiques et revue financière de l’Ontario 2024, l’Ontario actualise la présentation des frais d’intérêt afin de rendre la communication de l’information financière plus transparente. Les frais d’intérêt et les revenus d’intérêt seront désormais présentés séparément; ce changement est neutre sur le plan financier. En outre, le poste « Intérêt sur la dette » est rebaptisé « Charges liées à l’intérêt et aux autres frais du service de la dette » afin de rendre compte plus précisément des charges engagées pour exécuter un programme d’emprunt efficace et efficient.
En raison du changement dans la déclaration des charges liées à l’intérêt et aux autres frais du service de la dette, la nomenclature de deux des mesures de viabilité de la dette de l’Ontario sera modifiée. Le « ratio de l’intérêt sur la dette aux revenus » s’appelle maintenant le « ratio de l’intérêt net aux revenus de fonctionnement », et le « ratio de la dette nette aux revenus » devient le « ratio de la dette nette aux revenus de fonctionnement ». Afin de pouvoir faire des comparaisons valables avec les chiffres des exercices précédents, le calcul reste inchangé, ce qui fera en sorte que les comparateurs demeurent les mêmes.
Changements apportés aux ratios utilisés dans le cadre de la stratégie de réduction du fardeau de la dette
On prévoit maintenant que le ratio de la dette nette au PIB s’établira à 36,3 % en 2024-2025, à 37,9 % en 2025-2026, à 38,9 % en 2026-2027 et à 38,6 % en 2027-2028. Le ratio de la dette nette au PIB de l’Ontario a atteint son plus bas niveau en 13 ans l’année dernière, et le plan de l’Ontario maintient ce ratio à un niveau se rapprochant du niveau le plus bas affiché depuis 2013-2014, à moyen terme.
On prévoit que le ratio de la dette nette aux revenus de fonctionnement (auparavant le ratio de la dette nette aux revenus) s’établira à 195 % en 2024-2025, à 211 % en 2025-2026, à 215 % en 2026-2027 et à 212 % en 2027-2028. Le ratio de 195 % pour 2024-2025 serait le plus bas enregistré depuis 2010-2011. L’Ontario a démontré sa capacité à ramener ce ratio sous la barre de 200 %, ce qu’il a fait successivement en 2023-2024 et 2024-2025. Bien que la conjoncture économique actuelle aura pour effet de temporairement hausser ce ratio, le gouvernement demeure résolu à atteindre de nouveau l’objectif fixé et a prouvé qu’il était en mesure de le faire.
Les frais d’intérêt de l’Ontario devraient s’élever à 15,2 milliards de dollars en 2024-2025, à 16,2 milliards de dollars en 2025-2026, à 17,0 milliards de dollars en 2026-2027 et à 17,8 milliards de dollars en 2027-2028. On prévoit que le ratio de l’intérêt net aux revenus de fonctionnement (auparavant le ratio de l’intérêt sur la dette aux revenus) s’établira à 5,8 % en 2024-2025, à 6,5 % en 2025-2026, à 6,7 % en 2026‑2027 et à 6,8 % en 2027-2028. Malgré les hausses prévues des frais d’intérêt, le ratio se rapproche des ratios les plus bas affichés depuis les années 1980.
Programme d’emprunt
Le programme d’emprunt de l’Ontario sert principalement à financer les déficits, à refinancer la dette arrivant à échéance et à faire des investissements dans les immobilisations. L’Ontario continuera d’exécuter la plus grande partie de son programme d’emprunt sur les marchés publics à long terme au Canada et à l’échelle internationale.
| Item | 2024-2025 Budget de 2024 |
2024-2025 Variation depuis le budget de 2024 |
2024-2025 Chiffres provisoires1 2024-2025 |
Perspectives à moyen terme 2025-2026 |
Perspectives à moyen terme 2026-2027 |
Perspectives à moyen terme 2027-2028 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Déficit/(Excédent) | 9,8 | (3,8) | 6,0 | 14,6 | 7,8 | (0,2) |
| Investissements provinciaux dans les immobilisations | 17,7 | (0,5) | 17,2 | 23,1 | 23,7 | 20,1 |
| Amortissement des immobilisations2 | (8,4) | (0,2) | (8,6) | (9,1) | (9,3) | (10,1) |
| Ajustements au calendrier des opérations de trésorerie et hors trésorerie | (2,6) | 6,2 | 3,6 | (3,1) | (3,4) | (4,3) |
| Prêts et investissements nets | (0,3) | 0,8 | 0,5 | 1,2 | (0,1) | – |
| Dette arrivant à échéance et rachats | 28,0 | – | 28,0 | 33,1 | 26,9 | 27,5 |
| Total des besoins en matière de financement | 44,2 | 2,5 | 46,7 | 59,8 | 45,6 | 33,0 |
| Diminution/(Augmentation) des emprunts à court terme | (5,0) | – | (5,0) | (5,0) | (2,5) | – |
| Augmentation/(Diminution) de la trésorerie et des équivalents de trésorerie de fin d’exercice3 | (1,0) | 8,8 | 7,8 | (12,0) | (2,0) | – |
| Total des besoins d’emprunt à long terme | 38,2 | 11,3 | 49,5 | 42,8 | 41,1 | 33,0 |
Notes du tableau 4.1 :
[1] Les chiffres provisoires représentent les projections du budget de 2025 pour l’exercice 2024-2025.
[2] À compter du budget de 2025, l’amortissement des immobilisations est inscrit à un poste séparé dans le présent tableau afin de refléter l’incidence croissante du plan d’immobilisations sur le programme d’emprunt.
[3] À compter de 2024-2025, les emprunts anticipés seront inscrits dans l’augmentation de la trésorerie et des équivalents de trésorerie de fin d’exercice.
Nota : Les totaux peuvent ne pas correspondre à la somme des chiffres, qui ont été arrondis.
Source : Office ontarien de financement.
L’Ontario a contracté des emprunts à long terme de 49,5 milliards de dollars pour 2024-2025. Il s’agit d’un montant de 11,3 milliards de dollars supérieur à celui qui avait été prévu dans le budget de 2024, ou de 12,0 milliards de dollars supérieur à celui qui avait été prévu dans le document Perspectives économiques et revue financière de l’Ontario 2024. La décision de hausser les emprunts a été prise afin de tirer avantage de l’accès aux marchés. Le programme d’emprunt de 2024-2025 a été réalisé à un taux pondéré global inférieur à 4 %, avec des échéances allant de cinq à 30 ans. L’amélioration de la situation sur le plan du déficit en 2024-2025 a permis à l’Ontario d’augmenter ses réserves de trésorerie, d’accroître ses liquidités et de bénéficier d’une souplesse en matière de financement pour les années à venir. On prévoit que les emprunts à long terme sur les marchés publics pour 2025-2026, 2026-2027 et 2027‑2028 se chiffreront à 42,8 milliards de dollars, à 41,1 milliards de dollars et à 33,0 milliards de dollars.
La trésorerie et les équivalents de trésorerie de fin d’exercice devraient baisser de 12,0 milliards de dollars en 2025-2026 et de 2,0 milliards de dollars en 2026-2027.
L’Ontario planifie d’augmenter ses emprunts à court terme de 5,0 milliards de dollars en 2025‑2026. Cela lui permettra de réagir à la récente évolution de la demande des marchés à l’égard de ses titres de créances à court terme. On pourra ainsi maintenir la part de créances à court terme dans la fourchette des 5 à 7 % de l’encours total de la dette, comme cela a été le cas au cours des 10 dernières années.
Si d’autres scénarios économiques se matérialisaient, les besoins d’emprunt de l’Ontario pour les trois prochaines années changeraient aussi (voir chapitre 3, Plan financier et perspectives de l’Ontario, pour plus de détails et une description des autres scénarios possibles pour les perspectives à moyen terme). Selon le scénario de croissance accélérée, les emprunts à long terme diminueraient de 14,7 milliards de dollars au cours de la période de perspectives de trois ans, tandis que selon le scénario de croissance au ralenti, ils augmenteraient de 16,5 milliards de dollars au cours de la même période.
Environ 79 % des emprunts à long terme de 2024-2025 ont été contractés en dollars canadiens par l’entremise de 36 émissions d’obligations consortiales, d’une émission d’obligations à taux variable et de trois émissions d’obligations vertes. Cette proportion est conforme à la fourchette cible des emprunts de la province sur le marché intérieur pour l’exercice 2024-2025, soit entre 75 et 90 %. À la lumière de ce qui s’est passé globalement au cours des cinq derniers exercices, la fourchette de l’Ontario pour les emprunts sur le marché intérieur sera rajustée pour s’établir entre 70 et 85 % pour 2025-2026. Cette fourchette continuera d’être modifiée, au besoin, selon l’évolution de la demande des investisseurs sur les marchés de la dette en dollars canadiens et en devises.
Les emprunts en devises contribuent à réduire les coûts d’emprunt globaux de l’Ontario en poursuivant la diversification du bassin d’investisseurs de la province. Cette diversification permet à l’Ontario de maintenir son accès à du capital, même si les conditions du marché intérieur deviennent moins favorables. Environ 10,5 milliards de dollars, ou 21 %, des besoins d’emprunt à long terme de cette année ont été comblés en devises, surtout en dollars américains et en dollars australiens.
Cadre des obligations durables
Le programme des obligations vertes, qui s’inscrit dans le Cadre des obligations durables, est un élément central du programme d’emprunt de l’Ontario depuis 2014. Il constitue un important outil de financement des initiatives de transport en commun, de l’infrastructure résistant aux phénomènes météorologiques extrêmes ainsi que des projets d’efficacité et de conservation énergétiques. Avec 18 émissions totalisant 21,5 milliards de dollars depuis 2014-2015 et 16,75 milliards de dollars actuellement en circulation, l’Ontario demeure le plus important et le plus fréquent émetteur d’obligations vertes en dollars canadiens.
Le 30 janvier 2025, l’Ontario a procédé à l’émission d’obligations vertes d’une valeur de 1,25 milliard de dollars. Il s’agissait de la troisième émission d’obligations vertes en 2024-2025 – portant à 18 le nombre total d’émissions de ce type d’obligations – mais aussi de la quatrième émission en vertu du Cadre pour les obligations durables de l’Ontario. Cinq projets ont été sélectionnés pour recevoir du financement issu de la plus récente émission d’obligations vertes :
- expansion du réseau GO Transit;
- ligne Hazel McCallion de transport léger sur rail;
- ligne de métro Ontario;
- prolongement de la ligne de métro vers Scarborough;
- Programme ontarien pour la recharge des véhicules électriques (VE).
Il s’agissait de la première fois que l’Ontario émettait plus de deux séries d’obligations vertes dans un exercice. Fait à souligner, l’émission des obligations vertes d’une valeur de 1,0 milliard de dollars le 2 octobre 2024 constituait la première série d’obligations vertes à 30 ans par une province, ce qui nous permet de bénéficier d’une souplesse accrue sur le plan des échéances dans le marché intérieur des obligations vertes. L’Ontario prévoit continuer à exercer son leadership sur le marché des obligations vertes en dollars canadiens et, sous réserve des conditions du marché, émettra plusieurs séries d’obligations vertes durant chaque exercice, y compris en 2025-2026.
Coût de la dette
Les banques centrales du monde entier, dont la Banque du Canada et la Réserve fédérale des États-Unis, ont baissé les taux de financement à un jour. Toutefois, les taux d’intérêt à plus long terme, qui ont une incidence sur la majorité des emprunts de l’Ontario, sont restés relativement stables au cours des trois dernières années. L’Ontario s’emploie pour sa part à gérer les risques liés aux marchés des capitaux et à adapter les stratégies de gestion du risque lié aux taux d’intérêt afin de réduire au minimum l’incidence de l’évolution des conditions du marché sur l’intérêt et les autres frais du service de la dette. Il sera particulièrement important d’adopter une gestion adaptative du risque lié aux taux d’intérêt en 2025-2026, compte tenu de la réaction éventuelle des banques centrales et de l’incertitude économique mondiale entourant les tarifs douaniers. Le graphique 4.6 montre que depuis que l’Ontario a décidé de bloquer les taux à long terme et de prolonger l’échéance de sa dette après la crise financière mondiale de 2007-2008, le taux d’intérêt sur l’ensemble du portefeuille de la dette est resté à des niveaux plus bas d’un point de vue historique, en dépit de la hausse des taux d’intérêt sur le marché en général.
On estime actuellement que les coûts d’emprunt de l’Ontario pour 2024-2025 seront de 3,94 %, soit six points de base de moins que ce qui était prévu dans le budget de 2024, comme l’illustre le graphique 4.7. Conformément aux prévisions du budget de 2024, les coûts d’emprunt pour 2025‑2026 devraient rester les mêmes, tandis que ceux pour 2026-2027 et 2027-2028 devraient être légèrement supérieurs. On estime qu’une hausse ou une baisse de un point de pourcentage des taux d’intérêt, par rapport à ce qui est actuellement prévu, entraînerait une variation correspondante des coûts d’emprunt de l’Ontario d’environ 0,8 milliard de dollars au cours du premier exercice complet.
Comme il avait été indiqué dans le document Perspectives économiques et revue financière de l’Ontario 2024, l’Ontario présente maintenant les revenus d’intérêt et de placement séparément, au poste des revenus. Par conséquent, les charges liées à l’intérêt et aux autres frais du service de la dette seront plus élevées puisqu’elles seront présentées au brut, les revenus d’intérêt et de placement n’étant plus déduits de ce montant. Ce changement dans la présentation des chiffres est neutre sur le plan financier. L’intérêt et les autres frais du service de la dette demeurent la quatrième charge en importance de l’Ontario après la santé, l’éducation et les services sociaux.
| Item | 2024-2025 | 2025-2026 | 2026-2027 | 2027-2028 |
|---|---|---|---|---|
| IAFSD – montant brut – Budget de 2025 | 15,2 | 16,2 | 17,0 | 17,8 |
| IAFSD – montant brut – Budget de 2024 | 16,5 | 16,7 | 17,0 | – |
| IAFSD – montant net – Budget de 2025 | 12,7 | 14,2 | 15,2 | 16,0 |
| IAFSD – montant net – Budget de 2024 | 13,9 | 14,7 | 15,2 | – |
Notes du tableau 4.2 :
Source : Office ontarien de financement.
Échéance de la dette
L’Ontario a continué de reporter l’échéance de sa dette, lorsque la demande des investisseurs le permettait, afin de réduire le risque de refinancement futur. Cela permet également de protéger l’intérêt et les autres frais du service de la dette prévus à long terme contre les futures hausses des taux d’intérêt. Depuis 2010-2011, l’Ontario a émis des obligations d’une valeur de 149,7 milliards de dollars, soit près du tiers de l’encours total de la dette, assorties d’échéances de 30 ans ou plus. Ce montant comprend 12,7 milliards de dollars en 2024-2025.
Ayant réussi à prolonger l’échéance de sa dette depuis la crise financière mondiale, l’Ontario bénéficie d’une marge de manœuvre pour gérer son important programme d’emprunt et le portefeuille de sa dette. Grâce à cet exercice, les répercussions sur l’intérêt et les autres frais du service de la dette à court et à moyen terme ont pu être atténuées. L’Ontario continuera à surveiller les marchés et modifiera sa stratégie entourant l’échéance de la dette en fonction de l’évolution des taux d’intérêt et de la courbe des taux.
Assurer des niveaux de liquidités adéquats
L’Ontario s’efforce de maintenir un niveau optimal de réserves de trésorerie qui concilie les coûts potentiels de détention et la nécessité de disposer de fonds suffisants pour s’acquitter de ses obligations financières en temps voulu et pour être en mesure de réagir rapidement durant les périodes de ralentissement économique ou de difficultés financières. Avant 2025-2026, les taux d’intérêt à court terme ayant été plus élevés que les taux à long terme, les réserves de liquidités ont permis de réduire les frais d’intérêt et les autres frais du service de la dette, les placements à court terme ayant rapporté plus que le coût d’emprunt de la dette à long terme de l’Ontario. Bien que les taux à court et à long terme soient revenus à la normale, l’Ontario entend maintenir les récents niveaux de liquidités compte tenu de la volatilité qui règne au sein de l’économie et du marché.
Comme l’indique le graphique 4.9, les réserves de liquidités de l’Ontario s’établissaient en moyenne à 41,9 milliards de dollars en 2024-2025.
Stratégie de réduction du fardeau de la dette
Le gouvernement reste déterminé à réduire le fardeau de la dette et à assurer la viabilité des finances de l’Ontario. Par conséquent, l’Ontario a maintenu les objectifs établis dans le budget de 2023 et s’emploie à les atteindre à moyen terme. En outre, les mesures prises par l’Ontario pour atteindre l’équilibre budgétaire d’ici l’exercice 2027-2028 permettront de réaliser des progrès à l’égard de sa stratégie de réduction du fardeau de la dette.
L’Ontario rend la communication de l’information financière plus transparente en apportant trois changements clés à la présentation de ses frais d’intérêt et de ses revenus d’intérêt, ce qui a une incidence sur la terminologie utilisée dans le cadre de la stratégie de réduction du fardeau de la dette et des ratios y afférents :
- Comme cela avait été indiqué dans le document Perspectives économiques et revue financière de l’Ontario 2024 et pour se conformer aux normes comptables pour le secteur public, les frais d’intérêt et les revenus d’intérêt seront maintenant présentés séparément plutôt que d’être déduits les uns des autres. Ce changement est neutre sur le plan financier.
- Ce changement a entraîné la modification de la nomenclature de deux mesures de viabilité de la dette. Le « ratio de l’intérêt sur la dette aux revenus » a été changé pour le « ratio de l’intérêt net aux revenus de fonctionnement », et le « ratio de la dette nette aux revenus » s’appelle maintenant le « ratio de la dette nette aux revenus de fonctionnement ». Afin de pouvoir faire des comparaisons valables avec les chiffres des exercices antérieurs, le calcul reste inchangé, ce qui fera en sorte que les facteurs de comparaison seront les mêmes. La nouvelle terminologie permet de mieux expliquer le calcul du ratio.
- Le poste « Intérêt sur la dette » est rebaptisé « Charges liées à l’intérêt et aux autres frais du service de la dette ». Ce nouveau nom rend compte plus précisément des charges engagées pour exécuter un programme d’emprunt efficace et efficient.
| Item | Objectifs | Budget de 2024 Prévisions pour 2024-2025 |
Budget de 2025 Prévisions pour 2024-2025 |
Budget de 2024 Prévisions pour 2025-2026 |
Budget de 2025 Prévisions pour 2025-2026 |
|---|---|---|---|---|---|
| Ratio de la dette nette au PIB | <40,0 | 39,2 | 36,3 | 39,5 | 37,9 |
| Ratio de la dette nette aux revenus de fonctionnement | <200 | 214 | 195 | 211 | 211 |
| Ratio de l’intérêt net aux revenus de fonctionnement | <7,5 | 6,8 | 5,8 | 6,8 | 6,5 |
Notes du tableau 4.3 :
Source : Office ontarien de financement.
Le ratio de la dette nette au PIB mesure le rapport entre les obligations du gouvernement et sa capacité à s’en acquitter, ce qui illustre le fardeau de la dette du gouvernement en proportion de l’économie. Selon les projections, ce ratio s’établira à 36,3 % en 2024-2025, à 37,9 % en 2025‑2026, à 38,9 % en 2026-2027 et à 38,6 % en 2027-2028. Bien que ce ratio demeure en deçà de l’objectif fixé, l’augmentation prévue au cours de la période de perspectives à moyen terme s’explique principalement par des déficits et des investissements dans les infrastructures plus élevés que prévu.
À moyen terme, il est prévu que le ratio de la dette nette au PIB restera inférieur à l’objectif de 40,0 %, signe que l’Ontario continue de réaliser des progrès pour réduire le fardeau de la dette tout en restant résolu à atteindre l’objectif initialement établi dans le budget de 2023. Le plan de l’Ontario maintient ce ratio à un niveau se rapprochant du niveau le plus bas affiché depuis 2013‑2014, à moyen terme.
Le ratio de la dette nette aux revenus de fonctionnement est un indicateur du nombre d’années qu’il faudrait pour éliminer la dette si le gouvernement de l’Ontario consacrait la totalité de ses revenus annuels à son remboursement. Selon les projections, ce ratio s’établira à 195 % en 2024‑2025, à 211 % en 2025-2026 et à 215 % en 2026-2027. En comparaison des chiffres du budget de 2024, selon les prévisions, ce ratio diminue de 18 points de pourcentage en 2024-2025 et demeure le même en 2025-2026 avant d’augmenter de six points de pourcentage en 2026-2027. Pour 2027-2028, on prévoit que le ratio s’établira à 212 %.
Ces tendances indiquent que, bien que le ratio de la dette nette aux revenus de fonctionnement augmente à moyen terme, il reste relativement conforme aux prévisions du budget de 2024.
L’objectif de l’Ontario concernant le ratio de la dette nette aux revenus de fonctionnement est de le maintenir à moins de 200 %. En tenant compte de la tendance concernant la croissance de la dette nette et des revenus au-delà d’une perspective à moyen terme, ce ratio devrait atteindre 200 % d’ici 2031-2032 ou aussi tôt qu’en 2028-2029 si le scénario de croissance accélérée se matérialisait.
Le ratio de l’intérêt net aux revenus de fonctionnement montre combien l’Ontario doit consacrer à l’intérêt pour chaque dollar de revenus qu’il reçoit. Selon les projections, ce ratio s’établira à 5,8 % en 2024‑2025, à 6,5 % en 2025-2026 et à 6,7 % en 2026‑2027. En comparaison des chiffres du budget de 2024, ce ratio a diminué de 1,0 et 0,3 point de pourcentage pour 2024-2025 et 2025‑2026 et demeure le même en 2026-2027. Pour 2027-2028, on prévoit que le ratio s’établira à 6,8 %.
L’Ontario continue de réaliser des progrès quant au ratio de l’intérêt net aux revenus de fonctionnement et devrait atteindre son objectif de rester en deçà de 7,5 % à moyen terme. Ce ratio demeure près des niveaux les plus bas atteints depuis les années 1980.
Un ratio de l’intérêt net aux revenus de fonctionnement plus bas permet d’affecter des ressources à d’autres priorités.
Tableaux financiers consolidés
| Dette2 | 2020-2021 | 2021-2022 | 2022-2023 | Chiffres réels 2023-2024 |
Chiffres provisoires1 2024-2025 |
Plan 2025-2026 |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Dette contractée sur les marchés publics – Obligations3 | 381 492 | 399 628 | 403 398 | 417 308 | 440 319 | 450 637 |
| Dette contractée sur les marchés publics – Bons du Trésor | 24 097 | 22 301 | 22 276 | 22 536 | 22 303 | 27 303 |
| Dette contractée sur les marchés publics – Billets de trésorerie américains4 | – | 1 735 | 460 | – | 5 233 | 5 233 |
| Dette contractée sur les marchés publics – Infrastructure Ontario (IO)5 | 300 | 300 | 300 | 300 | 300 | 300 |
| Dette contractée sur les marchés publics – Autre | 250 | 231 | 217 | 202 | 186 | 169 |
| Total – Dette contractée sur les marchés publics | 406 139 | 424 195 | 426 651 | 440 346 | 468 341 | 483 642 |
| Dette interne | 9 318 | 8 766 | 8 678 | 7 956 | 6 780 | 6 164 |
| Dette brute | 415 457 | 432 961 | 435 329 | 448 302 | 475 121 | 489 806 |
| Moins : Avoirs de la province en obligations et en bons du Trésor de l’Ontario6 | (11 122) | (7 098) | (10 154) | (6 125) | (12 549) | – |
| Moins : Escomptes, primes et commissions non amortis7 | – | – | (3 376) | (4 544) | (4 361) | – |
| Dette totale | 404 335 | 425 863 | 421 799 | 437 633 | 458 211 | 489 806 |
| Autres (actifs)/passifs financiers nets8 | (44 396) | (54 729) | (38 554) | (48 080) | (51 538) | (51 900) |
| Dette nette du secteur parapublic | 12 562 | 11 708 | 16 561 | 18 416 | 21 447 | 22 847 |
| Dette nette | 372 501 | 382 842 | 399 806 | 407 969 | 428 120 | 460 753 |
| Actifs non financiers9 | (134 270) | (144 682) | (153 799) | (163 660) | (177 815) | (195 839) |
| Déficit accumulé | 238 231 | 238 160 | 246 007 | 244 309 | 250 305 | 264 914 |
Notes du tableau 4.4 :
[1] Les chiffres provisoires représentent les projections du budget de 2025 pour l’exercice 2024-2025.
[2] Y compris la dette contractée par l’Ontario et tous les organismes du gouvernement, dont la Société financière de l’industrie de l’électricité de l’Ontario (SFIEO).
[3], [4] Tous les soldes sont exprimés en dollars canadiens. Ils tiennent compte de l’effet des contrats dérivés connexes.
[5] La dette d’IO se compose des Obligations pour le renouvellement de l’infrastructure. La dette d’IO n’est pas garantie par l’Ontario.
[6] L’Ontario possède sa propre dette principalement pour réduire les liquidités nécessaires au remboursement d’importants titres de créance arrivant à échéance, généralement en juin. Pour l’exercice 2025-2026, la province n’a actuellement pas d’avoirs conséquents en prévision de l’échéance de titres de créance.
[7] Depuis le 1er avril 2022, l’Ontario a adopté les nouvelles Normes comptables pour le secteur public (NCSP) pour les instruments financiers sur une base prospective. Les escomptes et les primes non amortis sont dorénavant amortis selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Il n’y a aucune prévision à cet effet pour 2025-2026.
[8] Les autres (actifs)/passifs financiers nets comprennent la trésorerie et les placements temporaires, les débiteurs, les prêts en cours, les avances et les investissements dans les entreprises publiques contrebalancés par les créditeurs, les charges à payer, les revenus et les apports en capital reportés, les prestations de retraite et autres avantages sociaux futurs, ainsi que d’autres passifs.
[9] Les actifs non financiers comprennent les immobilisations corporelles de l’Ontario, incluant celles du secteur parapublic.
Sources : Office ontarien de financement et ministère des Finances de l’Ontario.
| Item | 2025-2026 | 2026-2027 | 2027-2028 |
|---|---|---|---|
| Dette totale | 489 806 | 506 879 | 512 510 |
| Autres (actifs)/passifs financiers nets | (51 900) | (42 657) | (35 938) |
| Dette nette du secteur parapublic | 22 847 | 22 810 | 25 166 |
| Dette nette | 460 753 | 487 032 | 501 738 |
| Actifs non financiers | (195 839) | (214 338) | (229 269) |
| Déficit accumulé | 264 914 | 272 694 | 272 469 |
Notes du tableau 4.5 :
Nota : Les totaux peuvent ne pas correspondre à la somme des chiffres, qui ont été arrondis.
Sources : Office ontarien de financement et ministère des Finances de l’Ontario.
Description des graphiques
Graphique 4.1 : Scénarios des perspectives d’emprunt à long terme
| Exercice | 2024-2025 | 2025-2026 | 2026-2027 | 2027-2028 |
|---|---|---|---|---|
| Projection de planification | 49,5 | 42,8 | 41,1 | 33,0 |
| Scénario de croissance au ralenti | 49,5 | 45,3 | 47,2 | 40,9 |
| Scénario de croissance accélérée | 49,5 | 40,5 | 35,8 | 25,9 |
Sources : Office ontarien de financement et ministère des Finances de l’Ontario.
Graphique 4.2 : Emprunts, 2024-2025
Des emprunts à long terme de 49,5 milliards de dollars ont été contractés sur les marchés publics pour l’exercice 2024-2025. Cela comprenait 34,1 milliards de dollars (69 %) d’obligations consortiales en dollars canadiens, 3,5 milliards de dollars (7 %) d’obligations vertes en dollars canadiens, 1,5 milliard de dollars (3 %) d’obligations à taux variables en dollars canadiens, 1,3 milliard de dollars (3 %) d’obligations en dollars australiens et 9,1 milliards de dollars (18 %) d’obligations en dollars américains.
Nota : Les totaux peuvent ne pas correspondre à la somme des chiffres, qui ont été arrondis.
Source : Office ontarien de financement.
Graphique 4.3 : Emprunts en dollars canadiens et en devises
L’Ontario a contracté des emprunts à long terme de 49,5 milliards de dollars en 2024-2025 – 39,1 milliards de dollars ont été empruntés sur le marché canadien et 10,5 milliards de dollars ont été empruntés en devises.
| Exercice | Dollars canadiens (en milliards de dollars) |
Devises (en milliards de dollars) |
Total (en milliards de dollars) |
|---|---|---|---|
| 2007-2008 | 15,4 | 2,6 | 18,0 |
| 2008-2009 | 19,0 | 9,7 | 28,7 |
| 2009-2010 | 21,4 | 22,4 | 43,8 |
| 2010-2011 | 23,5 | 16,4 | 39,9 |
| 2011-2012 | 28,4 | 6,5 | 34,9 |
| 2012-2013 | 26,4 | 10,2 | 36,6 |
| 2013-2014 | 29,4 | 6,6 | 36,0 |
| 2014-2015 | 31,4 | 8,4 | 39,9 |
| 2015-2016 | 25,8 | 6,3 | 32,1 |
| 2016-2017 | 19,9 | 7,1 | 27,0 |
| 2017-2018 | 21,1 | 12,8 | 33,9 |
| 2018-2019 | 30,6 | 9,0 | 39,6 |
| 2019-2020 | 28,9 | 10,6 | 39,5 |
| 2020-2021 | 39,1 | 20,7 | 59,8 |
| 2021-2022 | 32,0 | 9,2 | 41,1 |
| 2022-2023 | 28,5 | 3,7 | 32,2 |
| 2023-2024 | 36,7 | 5,9 | 42,6 |
| 2024-2025 | 39,1 | 10,5 | 49,5 |
Nota : Les totaux peuvent ne pas correspondre à la somme des chiffres, qui ont été arrondis.
Source : Office ontarien de financement.
Graphique 4.4 : Affectation des produits des obligations vertes par catégorie selon le Cadre
Les obligations vertes ont permis ou permettront d’injecter au total 21,5 milliards de dollars dans 29 projets. Neuf de ces projets appartiennent à la catégorie Transports propres du Cadre et ont reçu 84 % du financement, tandis que 19 projets se trouvent dans la catégorie Efficacité énergétique et ont reçu 14 % du financement. Un projet appartient à la catégorie Adaptation au changement climatique et a reçu 2 % du financement.
Nota : Les totaux peuvent ne pas correspondre à la somme des chiffres, qui ont été arrondis.
Source : Office ontarien de financement.
Graphique 4.5 : Émissions d’obligations vertes de l’Ontario
Depuis 2014, l’Ontario a émis des obligations vertes totalisant 21,5 milliards de dollars.
| Exercice | 2014-2015 | 2015-2016 | 2016-2017 | 2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Émissions d’obligations vertes (en dollars) | 0,5 milliard | 0,75 milliard | 0,8 milliard | 1,0 milliard | 0,95 milliard | 1,25 milliard |
2,75 milliards | 4,5 milliards | 2,5 milliards | 3,0 milliards | 3,5 milliards |
Source : Office ontarien de financement.
Graphique 4.6 : Taux d’intérêt effectif (moyenne pondérée) sur la dette totale
On prévoit que le taux d’intérêt effectif (moyenne pondérée) sur la dette totale de l’Ontario sera de 3,5 % pour 2024-2025.
| Exercice | Taux d’intérêt effectif (%) |
|---|---|
| 1990-1991 | 10,9 |
| 1991-1992 | 10,7 |
| 1992-1993 | 10,1 |
| 1993-1994 | 9,5 |
| 1994-1995 | 9,8 |
| 1995-1996 | 9,4 |
| 1996-1997 | 9,0 |
| 1997-1998 | 9,0 |
| 1998-1999 | 8,6 |
| 1999-2000 | 8,4 |
| 2000-2001 | 8,2 |
| 2001-2002 | 7,6 |
| 2002-2003 | 7,2 |
| 2003-2004 | 6,7 |
| 2004-2005 | 6,4 |
| 2005-2006 | 6,1 |
| 2006-2007 | 6,0 |
| 2007-2008 | 5,8 |
| 2008-2009 | 5,2 |
| 2009-2010 | 4,6 |
| 2010-2011 | 4,5 |
| 2011-2012 | 4,4 |
| 2012-2013 | 4,1 |
| 2013-2014 | 3,9 |
| 2014-2015 | 3,7 |
| 2015-2016 | 3,6 |
| 2016-2017 | 3,5 |
| 2017-2018 | 3,6 |
| 2018-2019 | 3,6 |
| 2019-2020 | 3,4 |
| 2020-2021 | 3,0 |
| 2021-2022 | 3,0 |
| 2022-2023 | 3,2 |
| 2023-2024 | 3,4 |
| 2024-2025 | 3,5 |
Sources : Comptes publics de l’Ontario (1990-1991 à 2023-2024) et Office ontarien de financement.
Graphique 4.7 : Taux d’emprunt annuels moyens de l’Ontario prévus
| Exercice | Budget de 2025 (en pourcentage) |
Budget de 2024 (en pourcentage) |
|---|---|---|
| 2024-2025 | 3,94 | 4,0 |
| 2025-2026 | 4,0 | 4,0 |
| 2026-2027 | 4,1 | 4,0 |
| 2027-2028 | 4,1 | – |
Source : Office ontarien de financement.
Graphique 4.8 : Échéance moyenne pondérée des emprunts
La moyenne des échéances du portefeuille de la dette de l’Ontario est passée de 9,7 années en 2009-2010 à 11,3 années en 2024-2025. L’échéance moyenne pondérée des emprunts était de 14,1 ans pour 2024-2025.
| Exercice | Échéance moyenne pondérée des emprunts (années) |
Moyenne des échéances du portefeuille de la dette (années) |
|---|---|---|
| 2009-2010 | 8,1 | 9,7 |
| 2010-2011 | 12,8 | 10 |
| 2011-2012 | 13 | 10,1 |
| 2012-2013 | 12,4 | 10,1 |
| 2013-2014 | 13,6 | 10,4 |
| 2014-2015 | 14,1 | 10,7 |
| 2015-2016 | 14,2 | 10,9 |
| 2016-2017 | 13,9 | 10,9 |
| 2017-2018 | 12,1 | 10,7 |
| 2018-2019 | 12,9 | 10,7 |
| 2019-2020 | 14,5 | 10,9 |
| 2020-2021 | 12 | 10,8 |
| 2021-2022 | 14,5 | 10,9 |
| 2022-2023 | 15 | 11,1 |
| 2023-2024 | 15,2 | 11,4 |
| 2024-2025 | 14,1 | 11,3 |
Source : Office ontarien de financement.
Graphique 4.9 : Moyenne des niveaux de liquidités non affectées
La moyenne des niveaux de liquidités non affectées s’élevait à 41,9 milliards de dollars en 2024-2025.
| Exercice | Niveaux moyens de réserves de liquidités non affectées (en milliards de dollars) |
|---|---|
| 2009-2010 | 14,4 |
| 2010-2011 | 19,4 |
| 2011-2012 | 20,2 |
| 2012-2013 | 23,3 |
| 2013-2014 | 24,9 |
| 2014-2015 | 23,6 |
| 2015-2016 | 21,7 |
| 2016-2017 | 21,1 |
| 2017-2018 | 30,1 |
| 2018-2019 | 32,7 |
| 2019-2020 | 32,3 |
| 2020-2021 | 46,2 |
| 2021-2022 | 47,2 |
| 2022-2023 | 36,2 |
| 2023-2024 | 46,8 |
| 2024-2025 | 41,9 |
Source : Office ontarien de financement.
Graphique 4.10 : Ratio de la dette nette au PIB
Selon les prévisions, le ratio de la dette nette au PIB de l’Ontario sera de 36,3 % en 2024-2025.
| Exercice | Projection de planification (%) |
Scénario de croissance accélérée (%) |
Scénario de croissance au ralenti (%) |
|---|---|---|---|
| 1990-1991 | 13,4 | – | – |
| 1991-1992 | 17,1 | – | – |
| 1992-1993 | 21,1 | – | – |
| 1993-1994 | 26,6 | – | – |
| 1994-1995 | 28,3 | – | – |
| 1995-1996 | 30,1 | – | – |
| 1996-1997 | 31,2 | – | – |
| 1997-1998 | 30,5 | – | – |
| 1998-1999 | 29,4 | – | – |
| 1999-2000 | 32,1 | – | – |
| 2000-2001 | 29,3 | – | – |
| 2001-2002 | 28,2 | – | – |
| 2002-2003 | 26,8 | – | – |
| 2003-2004 | 27,5 | – | – |
| 2004-2005 | 26,8 | – | – |
| 2005-2006 | 27,8 | – | – |
| 2006-2007 | 27,1 | – | – |
| 2007-2008 | 26,6 | – | – |
| 2008-2009 | 27,8 | – | – |
| 2009-2010 | 32,3 | – | – |
| 2010-2011 | 34,5 | – | – |
| 2011-2012 | 36,6 | – | – |
| 2012-2013 | 38,2 | – | – |
| 2013-2014 | 39,7 | – | – |
| 2014-2015 | 40,5 | – | – |
| 2015-2016 | 40,3 | – | – |
| 2016-2017 | 39,7 | – | – |
| 2017-2018 | 39,2 | – | – |
| 2018-2019 | 39,3 | – | – |
| 2019-2020 | 39,5 | – | – |
| 2020-2021 | 42,6 | – | – |
| 2021-2022 | 39,5 | – | – |
| 2022-2023 | 37,7 | – | – |
| 2023-2024 | 36,4 | – | – |
| 2024-2025 | 36,3 | – | – |
| 2025-2026 | 37,9 | 37,5 | 38,4 |
| 2026-2027 | 38,9 | 37,7 | 40,5 |
| 2027-2028 | 38,6 | 36,9 | 40,7 |
Nota : Voir le chapitre 3, Plan financier et perspectives de l’Ontario, pour plus de détails sur les scénarios de croissance accélérée et au ralenti.
Sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.
Graphique 4.11 : Ratio de la dette nette aux revenus de fonctionnement (auparavant appelé Ratio de la dette nette aux revenus)
Selon les projections, le ratio de la dette nette aux revenus de fonctionnement de l’Ontario sera de 195 % en 2024‑2025.
| Exercice | Projection de planification (%) |
Scénario de croissance accélérée (%) |
Scénario de croissance au ralenti (%) |
|---|---|---|---|
| 1990-1991 | 78 | – | – |
| 1991-1992 | 104 | – | – |
| 1992-1993 | 126 | – | – |
| 1993-1994 | 157 | – | – |
| 1994-1995 | 168 | – | – |
| 1995-1996 | 176 | – | – |
| 1996-1997 | 187 | – | – |
| 1997-1998 | 184 | – | – |
| 1998-1999 | 182 | – | – |
| 1999-2000 | 189 | – | – |
| 2000-2001 | 183 | – | – |
| 2001-2002 | 183 | – | – |
| 2002-2003 | 177 | – | – |
| 2003-2004 | 188 | – | – |
| 2004-2005 | 170 | – | – |
| 2005-2006 | 162 | – | – |
| 2006-2007 | 153 | – | – |
| 2007-2008 | 146 | – | – |
| 2008-2009 | 164 | – | – |
| 2009-2010 | 189 | – | – |
| 2010-2011 | 192 | – | – |
| 2011-2012 | 208 | – | – |
| 2012-2013 | 216 | – | – |
| 2013-2014 | 225 | – | – |
| 2014-2015 | 234 | – | – |
| 2015-2016 | 225 | – | – |
| 2016-2017 | 223 | – | – |
| 2017-2018 | 214 | – | – |
| 2018-2019 | 220 | – | – |
| 2019-2020 | 226 | – | – |
| 2020-2021 | 226 | – | – |
| 2021-2022 | 207 | – | – |
| 2022-2023 | 207 | – | – |
| 2023-2024 | 198 | – | – |
| 2024-2025 | 195 | – | – |
| 2025-2026 | 211 | 208 | 215 |
| 2026-2027 | 215 | 207 | 225 |
| 2027-2028 | 212 | 201 | 227 |
Nota : Voir le chapitre 3, Plan financier et perspectives de l’Ontario, pour plus de détails sur les scénarios de croissance accélérée et au ralenti.
Sources : Comptes publics de l’Ontario (1990‑1991 à 2023-2024) et Office ontarien de financement.
Graphique 4.12 : Ratio de l’intérêt net aux revenus de fonctionnement (auparavant appelé Ratio de l’intérêt sur la dette aux revenus)
Selon les projections, le ratio de l’intérêt net aux revenus de fonctionnement de l’Ontario sera de 5,8 % en 2024-2025.
| Exercice | Projection de planification (%) |
Scénario de croissance accélérée (%) |
Scénario de croissance au ralenti (%) |
|---|---|---|---|
| 1990-1991 | 7,7 | – | – |
| 1991-1992 | 8,8 | – | – |
| 1992-1993 | 10,8 | – | – |
| 1993-1994 | 13,9 | – | – |
| 1994-1995 | 14,5 | – | – |
| 1995-1996 | 14,6 | – | – |
| 1996-1997 | 14,8 | – | – |
| 1997-1998 | 14,2 | – | – |
| 1998-1999 | 14,3 | – | – |
| 1999-2000 | 15,5 | – | – |
| 2000-2001 | 15,0 | – | – |
| 2001-2002 | 14,2 | – | – |
| 2002-2003 | 12,9 | – | – |
| 2003-2004 | 12,9 | – | – |
| 2004-2005 | 11,1 | – | – |
| 2005-2006 | 9,7 | – | – |
| 2006-2007 | 8,9 | – | – |
| 2007-2008 | 8,4 | – | – |
| 2008-2009 | 8,7 | – | – |
| 2009-2010 | 8,9 | – | – |
| 2010-2011 | 8,8 | – | – |
| 2011-2012 | 9,1 | – | – |
| 2012-2013 | 9,0 | – | – |
| 2013-2014 | 9,1 | – | – |
| 2014-2015 | 8,9 | – | – |
| 2015-2016 | 8,5 | – | – |
| 2016-2017 | 8,3 | – | – |
| 2017-2018 | 7,9 | – | – |
| 2018-2019 | 8,1 | – | – |
| 2019-2020 | 8,0 | – | – |
| 2020-2021 | 7,5 | – | – |
| 2021-2022 | 6,8 | – | – |
| 2022-2023 | 6,4 | – | – |
| 2023-2024 | 5,5 | – | – |
| 2024-2025 | 5,8 | – | – |
| 2025-2026 | 6,5 | 6,4 | 6,6 |
| 2026-2027 | 6,7 | 6,5 | 7,0 |
| 2027-2028 | 6,8 | 6,4 | 7,2 |
Nota : Voir le chapitre 3, Plan financier et perspectives de l’Ontario, pour plus de détails sur les scénarios de croissance accélérée et au ralenti.
Sources : Comptes publics de l’Ontario (1990-1991 à 2023-2024) et Office ontarien de financement.