Introduction

L’économie de l’Ontario a été résiliente, mais elle subit néanmoins les impacts de la politique commerciale des États-Unis et de l’incertitude connexe. Après un début d’année solide, le produit intérieur brut (PIB) réel de l’Ontario s’est contracté au deuxième trimestre de 2025, parallèlement à l’entrée en vigueur des tarifs douaniers imposés par les États-Unis.

Selon les prévisions, la croissance du PIB réel de l’Ontario devrait ralentir et passer de 1,4 % en 2024 à 0,8 % en 2025, puis à 0,9 % en 2026, comme le prévoyait le budget de l’Ontario de 2025. La croissance du PIB réel de l’Ontario devrait rebondir par la suite avec des augmentations prévues de 1,8 % en 2027 et de 1,9 % en 2028. Aux fins d’une planification financière prudente, ces projections sont légèrement inférieures à la moyenne des prévisions des économistes du secteur privé.

Tableau 2.1
Sommaire des perspectives économiques de l’Ontario
(en pourcentage)
Élément 2024 2025p 2026p 2027p 2028p
Croissance du PIB réel 1,4 0,8 0,9 1,8 1,9
Croissance du PIB nominal 5,3 3,2 3,0 4,0 3,8
Croissance de l’emploi 1,7 0,9 0,4 0,8 1,0
Inflation de l’IPC 2,4 1,9 2,0 2,0 2,0

Notes du tableau 2.1 :

p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario fondée sur des sources externes au 12 septembre 2025.

Sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.

Révision des perspectives depuis le budget de 2025

Les perspectives ont été révisées par rapport aux projections du budget de l’Ontario de 2025. Voici les principaux changements apportés :

  • croissance du PIB nominal légèrement plus forte en 2025 à la suite d’une révision à la hausse des bénéfices des sociétés;
  • légère baisse de la croissance du PIB réel en 2026 et en 2027;
  • ralentissement de l’activité sur le marché de la revente de logements pendant la période de projection.
Tableau 2.2
Changements apportés aux principales hypothèses économiques du ministère des Finances de l’Ontario : Comparaison entre le budget de 2025 et le document Perspectives économiques et revue financière de l’Ontario (EÉA) de 2025
(variation en pourcentage)
Élément 2025p
Budget de 2025
2025p
EÉA de 2025
2026p
Budget de 2025
2026p
EÉA de 2025
2027p
Budget de 2025
2027p
EÉA de 2025
2028p
Budget de 2025
2028p
EÉA de 2025
Produit intérieur brut réel 0,8 0,8 1,0 0,9 1,9 1,8 1,9 1,9
Produit intérieur brut nominal 3,1 3,2 3,0 3,0 4,0 4,0 4,0 3,8
Rémunération des salariés 3,7 3,7 3,2 2,7 3,6 3,4 3,8 3,7
Excédent net d’exploitation – sociétés (3,0) 3,0 6,4 5,0 7,2 8,5 5,2 5,2
Consommation nominale des ménages 3,5 3,8 3,1 3,1 3,7 3,6 3,8 3,6
Autres indicateurs économiques – Emploi 0,9 0,9 0,4 0,4 0,9 0,8 0,9 1,0
Autres indicateurs économiques – Création d’emplois (en milliers) 73 70 33 35 74 66 75 83
Autres indicateurs économiques – Taux de chômage (en pourcentage) 7,6 7,8 7,3 7,6 6,6 7,0 6,2 6,5
Autres indicateurs économiques – Indice des prix à la consommation 2,3 1,9 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0
Autres indicateurs économiques – Mises en chantier de logements (en milliers)1 71,8 64,3 74,8 70,2 82,5 79,6 85,9 83,7
Autres indicateurs économiques – Reventes de logements 5,3 (8,0) 12,7 10,2 4,6 4,5 1,5 1,5
Autres indicateurs économiques – Prix de revente des logements (1,2) (3,3) 2,6 2,8 3,8 2,8 4,0 4,0
Principaux facteurs externes – Produit intérieur brut réel des États-Unis 1,4 1,7 1,4 1,5 2,0 2,0 2,0 2,0
Principaux facteurs externes – Pétrole brut WTI (en $ US le baril) 69 66 69 63 74 66 75 69
Principaux facteurs externes – Dollar canadien (en cents américains) 69,2 72,0 71,2 74,1 73,0 75,0 74,1 76,2
Principaux facteurs externes – Taux des bons du Trésor à trois mois (en pourcentage)2 2,4 2,6 2,3 2,2 2,4 2,4 2,6 2,5
Principaux facteurs externes – Taux des obligations à 10 ans du gouvernement (en pourcentage)3 3,1 3,2 3,2 3,3 3,4 3,4 3,5 3,4

Notes du tableau 2.2 :

p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario fondée sur des sources externes au 12 septembre 2025.

[1] Mises en chantier de logements projetées selon la moyenne du secteur privé en date du 12 septembre 2025.

[2], [3] Taux d’intérêt du gouvernement du Canada.

Sources : Statistique Canada, Société canadienne d’hypothèques et de logement, Association canadienne de l’immeuble, Banque du Canada, Bureau of Economic Analysis des États-Unis, Blue Chip Economic Indicators (mars et septembre 2025), U.S. Energy Information Administration et ministère des Finances de l’Ontario.

Résultats économiques récents

Le PIB réel de l’Ontario s’est contracté de 0,6 % pendant le deuxième trimestre de 2025 après neuf trimestres consécutifs de croissance. Le recul s’explique par une baisse considérable des exportations, jumelée à une diminution des investissements des entreprises. En comparaison, le PIB réel avait augmenté de 0,6 % au premier trimestre de 2025, notamment en raison de l’accélération de l’activité en prévision de l’entrée en vigueur des tarifs douaniers américains.

Malgré la baisse du PIB global, la demande intérieure finale réelle a montré des signes de résilience au deuxième trimestre de 2025 avec une augmentation de 0,5 %. La demande intérieure finale est un indicateur de l’activité économique intérieure; elle représente le total des dépenses de consommation finale et des investissements dans le capital fixe, mais exclut le commerce. Au deuxième trimestre, la demande intérieure finale a été soutenue, entre autres, par une plus forte consommation des ménages.

Graphique 2.1 : Le ralentissement des exportations contribue au fléchissement du PIB réel 
de l’Ontario au T2
Description accessible du graphique 2.1

Marché du travail de l’Ontario

L’emploi en Ontario a affiché une forte croissance entre 2022 et 2024, croissance qui s’est poursuivie durant le premier trimestre de 2025 avec la création de près de 60 000 emplois. Le gain d’emplois enregistré au premier trimestre a été compensé en partie par une baisse de 38 000 emplois au deuxième trimestre. Les secteurs qui sont particulièrement touchés par les tarifs douaniers américains, comme le secteur manufacturier, le transport et l’entreposage, ont contribué à cette baisse. Globalement, le taux d’emploi est demeuré essentiellement stable durant le troisième trimestre.

Le chômage a continué d’augmenter au Canada ces derniers mois. En Ontario, le taux de chômage affichait une moyenne de 7,8 % au troisième trimestre de 2025. Les jeunes (de 15 à 24 ans) ont été particulièrement touchés. Depuis le début de 2024, le nombre de jeunes au sein de la population active du Canada a considérablement augmenté, notamment en Ontario, sous l’effet d’une forte croissance démographique sous-jacente. Entre le premier trimestre de 2024 et le troisième trimestre de 2025, l’emploi chez les jeunes de l’Ontario a augmenté de 3,4 % contre une hausse de 6,6 % de la croissance de la population active, tandis que dans le reste du Canada, l’emploi chez les jeunes a diminué de 0,1 % comparativement à une croissance de 3,1 % de la population active. L’augmentation de 3,4 % de l’emploi chez les jeunes en Ontario enregistrée depuis le début de 2024 était parmi les taux les plus élevés de toutes les provinces.

Inflation des prix à la consommation

L’inflation de l’indice des prix à la consommation (IPC) de l’Ontario s’établissait à 1,7 % (en glissement annuel) au mois d’août 2025. L’inflation s’est maintenue sous la barre des 2 % depuis avril 2025, lorsque le gouvernement fédéral a aboli la taxe carbone pour les consommateurs. Depuis le mois d’avril, la baisse des prix de l’énergie a contribué à un fléchissement de l’IPC global. L’inflation dans le secteur alimentaire a été plus rapide que l’inflation de l’IPC global ces derniers mois, avec une augmentation de 3,6 % du prix des aliments en août par rapport à la même période l’an dernier. 

Exception faite des aliments et de l’énergie, l’inflation a fléchi pour atteindre 2,2 % (en glissement annuel) en août 2025. De nombreux éléments de l’IPC ont enregistré une baisse jusqu’à maintenant cette année, y compris l’inflation des prix du logement, qui s’établissait à 1,7 % en août, par rapport à plus de 4 % au début de l’année.

Graphique 2.2 : L’inflation de l’indice des prix à la consommation ralentit en Ontario
Description accessible du graphique 2.2

Perspectives économiques

Le ministère des Finances de l’Ontario consulte régulièrement les économistes du secteur privé tout en faisant le suivi de leurs prévisions afin d’orienter les hypothèses de planification du gouvernement.

Les prévisionnistes du secteur privé s’attendent à ce qu’en moyenne, le PIB réel de l’Ontario progresse de 0,9 % en 2025, de 1,0 % en 2026, de 1,9 % en 2027 et de 2,0 % en 2028.Aux fins d’une planification prudente, les projections du ministère des Finances de l’Ontario concernant le PIB réel sont légèrement inférieures à la moyenne des prévisions du secteur privé pour chacune des années.

Tableau 2.3
Prévisions du secteur privé concernant la croissance du PIB réel de l’Ontario
(en pourcentage)
Élément 2025 2026 2027 2028
Marchés des capitaux BMO (septembre) 0,9 1,1
Central 1 Credit Union (septembre) 0,5 0,9 1,7
Marchés des capitaux CIBC (septembre) 1,0 1,3 2,1
Le Conference Board du Canada (juillet) 1,2 1,4 2,4 2,6
Groupe Desjardins (septembre) 1,1 1,4 2,1
Valeurs mobilières Banque Laurentienne (septembre) 0,8 1,2 1,5
Banque Nationale du Canada (juillet) 1,0 0,9
Quantitative Economic Decisions, Inc. (septembre) 1,1 1,1 1,4 1,7
Banque Royale du Canada (septembre) 0,9 1,0
Banque Scotia (septembre) 0,8 1,2
Stokes Economics (juillet) 0,9 1,2 2,1 1,8
Groupe Banque TD (juin) 0,6 0,9
Université de Toronto (septembre) 0,9 0,1 1,8 1,8
Moyenne des prévisions du secteur privé 0,9 1,0 1,9 2,0
Hypothèse de planification de l’Ontario 0,8 0,9 1,8 1,9

Notes du tableau 2.3 :

Sources : enquête du ministère des Finances de l’Ontario auprès des prévisionnistes (12 septembre 2025) et ministère des Finances de l’Ontario.

Les prévisionnistes du secteur privé s’attendent à ce qu’en moyenne, le PIB nominal de l’Ontario affiche un taux de croissance de 3,3 % en 2025, de 3,1 % en 2026, de 4,1 % en 2027 et de 3,9 % en 2028. Aux fins d’une planification prudente, les projections du ministère des Finances de l’Ontario concernant le PIB nominal sont légèrement inférieures à la moyenne des prévisions du secteur privé pour chacune des années.

Tableau 2.4
Prévisions du secteur privé concernant la croissance du PIB nominal de l’Ontario
(en pourcentage)
Élément 2025 2026 2027 2028
Marchés des capitaux BMO (septembre) 3,4 3,1
Central 1 Credit Union (septembre) 2,6 3,0 4,2
Marchés des capitaux CIBC (septembre) 3,4 2,9 4,5
Le Conference Board du Canada (juillet) 3,8 3,4 4,6 4,4
Groupe Desjardins (septembre) 3,6 3,2 4,2
Valeurs mobilières Banque Laurentienne (septembre) 3,6 3,4 3,9
Banque Nationale du Canada (juillet) 3,5 2,9
Quantitative Economic Decisions, Inc. (septembre) 3,5 2,9 3,5 3,8
Banque Royale du Canada (septembre) 3,7 2,9
Banque Scotia (septembre) 3,5 3,4
Stokes Economics (juillet) 2,6 3,5 4,0 3,6
Groupe Banque TD (juin) 2,8 3,2
Université de Toronto (septembre) 3,6 2,0 3,9 3,9
Moyenne des prévisions du secteur privé 3,3 3,1 4,1 3,9
Hypothèse de planification de l’Ontario 3,2 3,0 4,0 3,8

Notes du tableau 2.4 :

Sources : enquête du ministère des Finances de l’Ontario auprès des prévisionnistes (12 septembre 2025) et ministère des Finances de l’Ontario.

Selon les projections du ministère des Finances de l’Ontario, le PIB nominal de l’Ontario augmentera de 3,2 % en 2025 compte tenu du ralentissement de la croissance du PIB réel et du fléchissement de l’inflation du PIB par rapport aux sommets récents. On prévoit que la croissance du PIB nominal continuera de fléchir pour atteindre 3,0 % en 2026, l’inflation du PIB revenant à son taux à long terme autour de 2 %. On s’attend à ce que la croissance du PIB nominal soit plus forte et atteigne 4,0 % en 2027 et 3,8 % en 2028, reflétant une croissance plus soutenue du PIB réel.

Graphique 2.3 : La croissance du PIB nominal de l’Ontario devrait ralentir
Description accessible du graphique 2.3

Contexte économique mondial

Le 2 avril 2025, l’administration des États-Unis annonçait l’imposition de tarifs douaniers « réciproques » à un grand nombre de pays. Puis, le 9 avril, elle annonçait qu’elle suspendait pendant 90 jours l’application de ces tarifs pour la plupart des pays visés. Au cours des mois qui ont suivi, certains territoires, notamment l’Union européenne, le Japon et le Royaume-Uni, ont négocié des ententes commerciales avec les États-Unis, tandis que la Chine et le Mexique ont obtenu un sursis à l’application de tarifs douaniers plus élevés. Les États-Unis ont augmenté les tarifs douaniers appliqués à certaines importations en provenance du Canada, de l’Inde et du Brésil.

Les tensions commerciales accrues et l’imposition de tarifs douaniers en 2025 ont accentué l’incertitude économique et contribué à affaiblir les perspectives économiques mondiales. Malgré qu’elles se soient apaisées depuis avril 2025, les tensions commerciales et les mesures mondiales de l’incertitude entourant les politiques économiques demeurent élevées.

Dans sa mise à jour des Perspectives de l’économie mondiale de juillet, le Fonds monétaire international (FMI) prévoit un ralentissement de la croissance mondiale en raison de l’impact des distorsions liées aux échanges. Le FMI prévoit que la croissance du PIB réel mondial diminuera, passant de 3,3 % en 2024 à 3,0 % en 2025 et à 3,1 % en 2026. Selon le document Blue Chip Economic Indicators publié en septembre 2025, la croissance du PIB réel des États-Unis devrait ralentir de façon importante et passer de 2,8 % en 2024 à 1,7 % en 2025 puis à 1,5 % en 2026. Comparativement à celles du budget de l’Ontario de 2025, les projections concernant la croissance du PIB réel des États-Unis sont maintenant supérieures de 0,3 point de pourcentage en 2025 et de 0,1 point de pourcentage en 2026. Les révisions à la hausse en 2025 reflètent pour l’essentiel des dépenses de consommation personnelles et des investissements plus importants que prévu. Le FMI prévoit que la croissance du PIB réel de la zone euro augmentera quelque peu, passant de 0,9 % en 2024 à 1,0 % en 2025 et à 1,2 % en 2026. On s’attend à ce que la croissance du PIB réel de la Chine ralentisse pour passer de 5,0 % en 2024 à 4,8 % en 2025 et à 4,2 % en 2026.

Graphique 2.4 : Projections de croissance du PIB réel dans le monde
Description accessible du graphique 2.4

La plupart des grandes banques centrales ont assoupli leur politique monétaire, l’inflation des prix ayant commencé à baisser. Cependant, ces banques ont toujours un choix difficile à faire : abaisser leurs taux directeurs pour stimuler la croissance économique ou mettre en œuvre une politique monétaire restrictive au cas où les pressions inflationnistes augmenteraient en raison des mesures de rétorsion tarifaire.

Marchés des capitaux et autres facteurs externes

Après avoir resserré de façon marquée sa politique monétaire de 2022 au milieu de 2023, la Banque du Canada a entrepris, en juin 2024, un allégement de cette politique à la faveur d’une diminution graduelle des pressions salariales et d’une baisse de l’inflation sous-jacente. La Banque a abaissé son taux directeur entre juin 2024 et mars 2025, le faisant passer d’un sommet de 5,00 % à 2,75 %. Après avoir maintenu son taux directeur à trois reprises par la suite, la Banque l’a abaissé d’un quart de point en septembre 2025, pour le ramener à 2,50 %. Dans son annonce de septembre, la Banque mentionne les impacts négatifs d’une plus grande incertitude commerciale et des tarifs douaniers des États-Unis sur l’économie canadienne, de même que des risques moindres entourant l’inflation.

Graphique 2.5 : Taux directeur de la Banque du Canada et inflation en Ontario
Description accessible du graphique 2.5

Le taux des bons du Trésor à trois mois du gouvernement du Canada s’établissait à 4,3 % en 2024 et, selon les projections, il baissera à 2,6 % en 2025 et à 2,2 % en 2026, avant de s’établir en moyenne à 2,5 % en 2027 et 2028. Le taux des obligations à 10 ans du gouvernement du Canada s’établissait à 3,4 % en 2024, et on s’attend à ce qu’il baisse à 3,2 % en 2025, puis monte légèrement à 3,3 % en 2026 et à 3,4 % en 2027 et 2028.

Les prix de l’énergie devraient fléchir pendant l’horizon de projection. Le prix du pétrole brut West Texas Intermediate (WTI) devrait diminuer, pour passer de 77 $ US le baril en 2024 à 66 $ US le baril en 2025 puis à 63 $ US le baril en 2026 avant d’augmenter graduellement à 66 $ US et 69 $ US le baril en 2027 et 2028, respectivement. On prévoit une dépréciation modeste du dollar canadien, qui passerait de 73,0 cents US en 2024 à 72,0 cents US en 2025, suivie d’une appréciation graduelle sur la période de projection jusqu’à 76,2 cents US en 2028.

Tableau 2.5
Facteurs externes
Élément 2024 2025p 2026p 2027p 2028p
Croissance du PIB réel mondial (en pourcentage) 3,3 3,0 3,1 3,2 3,2
Croissance du PIB réel des États-Unis (en pourcentage) 2,8 1,7 1,5 2,0 2,0
Pétrole brut West Texas Intermediate (WTI) (en $ US le baril) 77 66 63 66 69
Dollar canadien (en cents américains) 73,0 72,0 74,1 75,0 76,2
Taux des bons du Trésor à trois mois1 (en pourcentage) 4,3 2,6 2,2 2,4 2,5
Taux des obligations à 10 ans du gouvernement2 (en pourcentage) 3,4 3,2 3,3 3,4 3,4

Notes du tableau 2.5 :

p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario fondée sur des sources externes au 12 septembre 2025.

[1], [2] Taux d’intérêt du gouvernement du Canada.

Sources : Perspectives de l’économie mondiale du Fonds monétaire international (mises à jour d’avril 2025 et de juillet 2025); U.S. Bureau of Economic Analysis; U.S. Energy Information Administration; Banque du Canada; Blue Chip Economic Indicators (mars et septembre 2025); ministère des Finances de l’Ontario.

Détails des perspectives économiques de l’Ontario

Sur la base des projections du ministère des Finances de l’Ontario, le PIB réel devrait augmenter de 0,8 % en 2025, de 0,9 % en 2026, de 1,8 % en 2027 et de 1,9 % en 2028. Quant au PIB nominal, il devrait progresser de 3,2 % en 2025, de 3,0 % en 2026, de 4,0 % en 2027 et de 3,8 % en 2028.

Tableau 2.6
Perspectives économiques de l’Ontario
(variation en pourcentage)
Élément 2024 2025p 2026p 2027p 2028p
Produit intérieur brut réel 1,4 0,8 0,9 1,8 1,9
Produit intérieur brut nominal 5,3 3,2 3,0 4,0 3,8
Rémunération des salariés 5,7 3,7 2,7 3,4 3,7
Excédent net d’exploitation – sociétés (0,9) 3,0 5,0 8,5 5,2
Consommation nominale des ménages 5,0 3,8 3,1 3,6 3,6
Autres indicateurs économiques – Emploi 1,7 0,9 0,4 0,8 1,0
Autres indicateurs économiques – Création d’emplois (en milliers) 140 70 35 66 83
Autres indicateurs économiques – Taux de chômage (en pourcentage) 7,0 7,8 7,6 7,0 6,5
Autres indicateurs économiques – Indice des prix à la consommation 2,4 1,9 2,0 2,0 2,0
Autres indicateurs économiques – Mises en chantier de logements (en milliers)1 74,6 64,3 70,2 79,6 83,7
Autres indicateurs économiques – Reventes de logements 4,7 (8,0) 10,2 4,5 1,5
Autres indicateurs économiques – Prix de revente des logements (0,9) (3,3) 2,8 2,8 4,0
Principaux facteurs externes – Produit intérieur brut réel des États-Unis 2,8 1,7 1,5 2,0 2,0
Principaux facteurs externes – Pétrole brut WTI (en $ US le baril) 77 66 63 66 69
Principaux facteurs externes – Dollar canadien (en cents américains) 73,0 72,0 74,1 75,0 76,2
Principaux facteurs externes – Taux des bons du Trésor à trois mois (en pourcentage)2 4,3 2,6 2,2 2,4 2,5
Principaux facteurs externes – Taux des obligations à 10 ans du gouvernement (en pourcentage)3 3,4 3,2 3,3 3,4 3,4

Notes du tableau 2.6 :

p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario fondée sur des sources externes au 12 septembre 2025.

[1] Mises en chantier de logements projetées selon la moyenne du secteur privé en date du 12 septembre 2025.

[2], [3] Taux d’intérêt du gouvernement du Canada.

Sources : Statistique Canada, Société canadienne d’hypothèques et de logement, Association canadienne de l’immeuble, Banque du Canada, Bureau of Economic Analysis des États-Unis, Blue Chip Economic Indicators (mars et septembre 2025), U.S. Energy Information Administration et ministère des Finances de l’Ontario.

Emploi

Le ralentissement de l’activité économique et la croissance démographique plus faible en raison de la modification de la politique du gouvernement fédéral en matière d’immigration devraient contribuer à l’essoufflement de l’activité sur le marché du travail en Ontario et à un fléchissement de la croissance économique.

Le nombre d’emplois en Ontario a augmenté de 140 000, soit 1,7 %, en 2024. L’emploi a continué de croître durant le premier trimestre de 2025, affichant une hausse de 0,7 %, mais a diminué de 0,5 % au deuxième trimestre. On prévoit une hausse de l’emploi de l’ordre de 70 000 ou 0,9 % en 2025. En raison de l’activité économique au ralenti et de la croissance démographique plus rapide que la croissance de l’emploi, le taux de chômage moyen devrait augmenter pour atteindre 7,8 % en 2025, comparativement à 7,0 % en 2024.

La croissance de l’emploi devrait ralentir davantage en 2026 pour se chiffrer à 0,4 %, étant donné que les conflits commerciaux et l’incertitude que cela entraîne quant aux investissements et à l’embauche continuent de peser sur la croissance économique. La croissance de l’emploi devrait dépasser la croissance démographique et s’établir à 0,8 % en 2027 et à 1,0 % en 2028. Le ralentissement de la croissance démographique et l’accélération de la croissance économique devraient mener à une réduction du taux de chômage, qui atteindrait 7,6 % en 2026, 7,0 % en 2027 et 6,5 % en 2028.

Graphique 2.6 : Le taux de chômage devrait diminuer
Description accessible du graphique 2.6

Indice des prix à la consommation

Les pressions inflationnistes sur l’Ontario se sont globalement estompées ces derniers mois, l’inflation de l’indice des prix à la consommation (IPC) s’établissant sous la cible de 2,0 % de la Banque du Canada. L’élimination par le gouvernement fédéral de la taxe carbone en avril 2025 a continué d’exercer une pression à la baisse sur le taux d’inflation annuel.

À des fins de planification, le ministère des Finances de l’Ontario prévoit que l’inflation de l’IPC en Ontario ralentira pour passer de 2,4 % en 2024 à 1,9 % en 2025, puis qu’elle reviendra au taux cible de la Banque, soit 2,0 %, sur un horizon de projections à moyen terme. Les perspectives concernant l’inflation demeurent incertaines. Les pressions financières liées aux tarifs douaniers et les perturbations continues des chaînes d’approvisionnement pourraient avoir une incidence sur l’inflation, surtout si les coûts plus élevés sont refilés aux consommateurs. 

Graphique 2.7 : Le taux d’inflation de l’Ontario se situe dans la fourchette cible
Description accessible du graphique 2.7

Marché du logement

Jusqu’à maintenant en 2025, l’activité sur le marché du logement en Ontario est demeurée au ralenti. L’incertitude économique liée à la perturbation des relations commerciales entre le Canada et les États-Unis continue de peser sur la confiance du marché. Les reventes de logements ont augmenté depuis avril, mais demeurent sous les niveaux historiques. Malgré un élan haussier ces derniers mois, le prix moyen de revente de logements demeure considérablement inférieur au sommet de 2022.

Les reventes de logements en Ontario devraient diminuer de 8,0 % en 2025 avant de connaître un rebond de 10,2 % en 2026, puis des augmentations de 4,5 % en 2027 et de 1,5 % en 2028. Le prix moyen de revente des logements en Ontario devrait se contracter de 3,3 % en 2025 avant d’afficher un rebond de 2,8 % en 2026, puis des augmentations de 2,8 % en 2027 et de 4,0 % en 2028.

Graphique 2.8 : On prévoit un rebond du marché du logement
Description accessible du graphique 2.8

La construction, surtout de condominiums, a ralenti par rapport au sommet récent de 2023. Ce ralentissement a été compensé en partie par une recrudescence de la construction de logements à vocation locative en réponse aux incitatifs. Les prévisionnistes du secteur privé continuent de souligner les effets néfastes de l’incertitude liée aux tarifs douaniers et de l’augmentation du coût des matériaux sur la construction domiciliaire. On s’attend donc à une diminution des mises en chantier de logements en Ontario, qui passeraient de 74 600 unités en 2024 à 64 300 unités en 2025, suivie d’une augmentation à 70 200 unités en 2026, à 79 600 unités en 2027 et à 83 700 unités en 2028. 

Risques pour les perspectives

De manière générale, l’incertitude commerciale accrue et l’augmentation des tarifs douaniers sont susceptibles de ralentir la production mondiale en raison de la perturbation des chaînes d’approvisionnement internationales. Cette situation pourrait contribuer à une recrudescence de l’inflation qui, elle, pourrait mener à des taux directeurs plus élevés. Un resserrement des conditions financières mondiales pourrait entraîner une augmentation des coûts d’emprunt et un fléchissement de la demande intérieure.

La politique commerciale des États-Unis représente le risque le plus important pour les perspectives économiques de l’Ontario. Les importantes relations commerciales qu’entretient l’Ontario avec les États-Unis — où sont exportées plus de 77 % des marchandises de la province — exposent l’économie aux changements apportés à la politique commerciale des États-Unis et à l’incertitude qui en découle. Outre les répercussions directes et immédiates que les changements à la politique commerciale des États-Unis pourraient avoir sur les flux commerciaux, l’incertitude accrue à laquelle font face les entreprises et le risque de se voir imposer d’autres tarifs douaniers pourraient miner les investissements commerciaux. Cette situation pourrait entraîner une réduction de l’activité dans le secteur de la construction et des investissements dans la machinerie et l’équipement visant à accroître la productivité.

Par contre, l’augmentation de la demande de nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle pourrait soutenir une expansion commerciale et contribuer à une plus forte croissance de la productivité. De même, les efforts en vue de réduire ou d’éliminer des obstacles au commerce interprovincial, jumelés aux plans du gouvernement fédéral pour accélérer la mise en œuvre de projets d’infrastructure essentielle, pourraient aider à stimuler la croissance économique à moyen terme.

L’escalade des tensions géopolitiques, notamment au Moyen-Orient et en Europe, pourrait créer de nouveaux remous dans l’économie mondiale.

Différents scénarios économiques

En raison de l’incertitude accrue qui entoure les politiques commerciales des États-Unis, le ministère des Finances a élaboré des scénarios visant à évaluer l’incidence possible des tarifs douaniers sur l’économie de l’Ontario pendant la période de projection. Comme d’importants risques demeurent concernant l’incidence des politiques commerciales des États-Unis, on ne devrait pas considérer que ces scénarios sont soit le meilleur, soit le pire. Ils illustrent plutôt un plus large éventail de résultats possibles.

Le scénario de croissance accélérée suppose que la majorité des tarifs douaniers et des contremesures imposés au Canada par les États-Unis sont supprimés. L’incertitude qui entoure les relations commerciales entre le Canada et les États-Unis s’est atténuée, ce qui favorise une reprise des investissements des entreprises et des dépenses de consommation. Dans le scénario de croissance au ralenti, on suppose que des tarifs douaniers de 25 % imposés par les États-Unis sur tous les biens canadiens sont maintenus pendant toute la période de projection, y compris dans des secteurs qui sont actuellement exemptés en vertu de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM). Ces tarifs ne s’ajoutent pas aux tarifs douaniers déjà appliqués à certains secteurs, comme ceux de l’acier, de l’aluminium et des véhicules automobiles et des pièces.

Une grande incertitude entoure ces scénarios. Jusqu’à maintenant en 2025, les exportateurs de l’Ontario ont fait preuve de résilience face à la politique commerciale des États-Unis. Cette résilience plus grande que prévu pourrait être maintenue, atténuant certains des impacts négatifs de la politique commerciale des États-Unis. Par contre, le contexte commercial mondial pourrait se détériorer, et les défis concurrentiels pourraient s’intensifier plus que prévu, ce qui créerait d’autres obstacles pour l’économie de l’Ontario.

Outre l’impact de la politique commerciale des États-Unis, divers autres facteurs pourraient soutenir une croissance économique accélérée ou au ralenti. Une croissance démographique plus solide que prévu et une augmentation de l’épargne des ménages pourraient stimuler les dépenses personnelles. De plus, une économie américaine plus résiliente, jumelée à un commerce mutuellement favorable pour le Canada et les États-Unis, pourrait soutenir une demande de biens et services de l’Ontario plus forte que prévu. Par contre, l’inflation pourrait demeurer élevée et mener à des taux d’intérêt plus élevés que prévu, ce qui pourrait freiner les dépenses et les investissements. De même, l’incertitude économique accrue pourrait créer une plus grande aversion pour le risque de la part des ménages et des entreprises et restreindre l’activité économique.

Tableau 2.7
Scénarios de croissance du PIB réel de l’Ontario
(en pourcentage)
Élément 2025p 2026p 2027p 2028p
Scénario de croissance accélérée 1,4 1,9 2,1 2,2
Projection de planification 0,8 0,9 1,8 1,9
Scénario de croissance au ralenti 0,5 (0,3) 1,7 1,8

Notes du tableau 2.7 :

p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario fondée sur des sources externes en date du 12 septembre 2025 et d’autres scénarios possibles.

Source : ministère des Finances de l’Ontario.

Tableau 2.8
Scénarios de croissance du PIB nominal de l’Ontario
(en pourcentage)
Élément 2025p 2026p 2027p 2028p
Scénario de croissance accélérée 4,1 4,8 4,5 4,3
Projection de planification 3,2 3,0 4,0 3,8
Scénario de croissance au ralenti 2,6 1,0 3,7 3,5

Notes du tableau 2.8 :

p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario fondée sur des sources externes en date du 12 septembre 2025 et d’autres scénarios possibles.

Source : ministère des Finances de l’Ontario.

D’ici 2028, selon le scénario de croissance accélérée, le PIB réel serait de 2,2 % supérieur à celui dans la projection de planification, tandis que dans le scénario de croissance au ralenti, il serait de 1,6 % inférieur. La fourchette des résultats dans les scénarios concernant le PIB nominal pour les prochaines années est plus grande que dans les scénarios concernant le PIB réel, en raison surtout du degré d’incertitude à court terme concernant l’inflation du PIB. D’ici 2028, le PIB nominal dans le scénario de croissance accélérée est de 3,7 % supérieur à ce qu’il est dans la projection de planification, tandis que dans le scénario de croissance au ralenti, il est de 3,0 % inférieur.

Graphique 2.9 : Fourchette des scénarios de prévisions du PIB de l’Ontario
Description accessible du graphique 2.9

Description des graphiques

Graphique 2.1 : Le ralentissement des exportations contribue au fléchissement du PIB réel de l’Ontario au T2

Le graphique à barres illustre le taux de croissance trimestrielle de la demande intérieure finale réelle et du produit intérieur brut réel en Ontario du premier trimestre de 2024 au deuxième trimestre de 2025. La croissance de la demande intérieure finale réelle est la suivante : 0,9 % au T1 de 2024; 0,5 % au T2 de 2024; 0,5 % au T3 de 2024; 1,5 % au T4 de 2024; -0,1 % au T1 de 2025 et 0,5 % au T2 de 2025. La croissance du produit intérieur brut réel est la suivante : 0,3 % au T1 de 2024; 0,4 % au T2 de 2024; 0,4 % au T3 de 2024; 0,6 % au T4 de 2024; 0,6 % au T1 de 2025 et -0,6 % au T2 de 2025.

Source : ministère des Finances de l’Ontario.

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Graphique 2.2 : L’inflation de l’indice des prix à la consommation ralentit en Ontario

Le graphique linéaire illustre l’inflation de l’indice des prix à la consommation (IPC) de l’Ontario, en pourcentage d’une année sur l’autre, pour tous les éléments (illustrée par une ligne pleine bleue) et tous les éléments à l’exception des aliments et de l’énergie (ligne pleine grise), de janvier 2019 à août 2025.

En août 2025, l’inflation de l’IPC de l’Ontario pour tous les éléments était de 1,7 % d’une année sur l’autre, tandis que l’inflation de l’IPC pour tous les éléments à l’exception des aliments et de l’énergie était de 2,2 % d’une année sur l’autre.

Nota : Le point de données le plus récent est celui d’août 2025.

Source : Statistique Canada.

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Graphique 2.3 : La croissance du PIB nominal de l’Ontario devrait ralentir

Le graphique à barres montre les taux de croissance du PIB réel et du PIB nominal de l’Ontario de 2024 à 2028. La différence entre le taux de croissance nominal et le taux de croissance réel représente l’inflation du PIB pour chaque année.

La croissance du PIB nominal de l’Ontario était de 5,3 % en 2024, et on prévoit qu’elle sera de 3,2 % en 2025, de 3,0 % en 2026, de 4,0 % en 2027 et de 3,8 % en 2028.

La croissance du PIB réel de l’Ontario était de 1,4 % en 2024, et on prévoit qu’elle sera de 0,8 % en 2025, de 0,9 % en 2026, de 1,8 % en 2027 et de 1,9 % en 2028.

L’inflation du PIB de l’Ontario était de 3,9 % en 2024, et on prévoit qu’elle sera de 2,4 % en 2025, de 2,1 % en 2026, de 2,2 % en 2027 et de 1,9 % en 2028.

Nota : Les projections pour la période de 2025 à 2028 sont les projections de planification du ministère des Finances de l’Ontario fondées sur des sources externes en date du 12 septembre 2025.

Source : ministère des Finances de l’Ontario.

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Graphique 2.4 : Projections de croissance du PIB réel dans le monde

Le graphique à barres montre la croissance réelle et prévue du PIB réel en pourcentage pour 2024, 2025 et 2026 pour l’économie mondiale, les États-Unis, la zone euro et la Chine. On prévoit que la croissance du PIB réel en 2024, 2025 et 2026 sera de 3,3 %, 3,0 % et 3,1 % pour l’économie mondiale; de 2,8 %, 1,7 % et 1,5 % pour les États-Unis; de 0,9 %, 1,0 % et 1,2 % dans la zone euro; et de 5,0 %, 4,8 % et 4,2 % pour la Chine.

Sources : Fonds monétaire international (juillet 2025) et Blue Chip Economic Indicators (septembre 2025).

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Graphique 2.5 : Taux directeur de la Banque du Canada et inflation en Ontario

Le graphique linéaire illustre le taux cible de la Banque du Canada pour le financement à un jour en pourcentage de janvier 2018 à septembre 2025, et l’inflation de l’indice des prix à la consommation (en glissement annuel) de janvier 2018 à août 2025. Le taux de financement à un jour est passé de 1,25 % en janvier 2018 à 1,50 % en juillet 2018. Le taux a de nouveau été relevé et est passé de 1,50 % à 1,75 % en octobre 2018. Le taux est demeuré stable jusqu’en mars 2020, puis il a été considérablement réduit, passant de 1,75 % à 0,25 % en réponse à la pandémie de COVID-19. Après une longue période de stabilité à 0,25 %, la Banque a relevé le taux en mars 2022 pour l’établir à 0,50 %, puis l’a fait passer à 1,00 % en avril 2022, à 1,50 % en juin 2022 et à 2,50 % en juillet 2022. Le taux de financement à un jour a de nouveau été relevé, passant à 3,25 % en septembre 2022, à 3,75 % en octobre 2022 et à 4,25 % en décembre 2022. Le taux est passé à 4,50 % en janvier 2023 et à 4,75 % en juin 2023. Le taux directeur a été relevé à 5,0 % en juillet 2023 et est demeuré stable jusqu’en mai 2024. Par la suite, la Banque a commencé à assouplir sa politique monétaire en juin 2024. De juin 2024 à mars 2025, elle avait réduit son taux directeur de 225 points de base au total, pour le faire passer à 2,75 %. Le taux de financement à un jour est demeuré stable lors de trois annonces consécutives, d’avril 2025 à juillet 2025. La Banque a réduit son taux directeur de 25 points de base en septembre 2025.

L’inflation de l’IPC a considérablement diminué, passant à 0,7 % en mars 2020, ce qui coïncidait avec le début de la pandémie de COVID-19. L’inflation a continué de baisser, atteignant son plus bas niveau au cours de la période, soit -0,4 %, en mai 2020. Par la suite, cependant, elle a augmenté de façon constante, atteignant un sommet de 7,9 % en juin 2022. Depuis cette date, l’inflation a suivi une tendance à la baisse et s’établissait à 1,7 % en août 2025. 

Sources : Banque du Canada et Statistique Canada.

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Graphique 2.6 : Le taux de chômage devrait diminuer

Le graphique montre les gains d’emploi et le taux de chômage annuels de l’Ontario de 2019 à 2024 et les projections pour la période de 2025 à 2028.

Les barres montrent les variations annuelles de l’emploi en Ontario. Le nombre d’emplois a augmenté de 173 000 en 2019, puis a chuté de 370 000 en 2020. Le nombre d’emplois a augmenté d’environ 360 000 en 2021 et 2022, suivi d’une croissance plus faible de 242 000 en 2023 et de 140 000 en 2024. On prévoit que les gains d’emploi s’établiront à 70 000 en 2025, à 35 000 en 2026, à 66 000 en 2027 et à 83 000 en 2028.

La ligne montre le taux de chômage en Ontario. Le taux de chômage a augmenté, passant de 5,5 % en 2019 à 9,8 % en 2020, puis à 8,1 % en 2021. Il a par la suite baissé à 5,6 % en 2022 et est resté à ce niveau en 2023, avant de remonter à 7,0 % en 2024. On prévoit que le taux de chômage sera de 7,8 % en 2025, de 7,6 % en 2026, de 7,0 % en 2027 et de 6,5 % en 2028.

Nota : Les projections pour la période de 2025 à 2028 sont les projections de planification du ministère des Finances de l’Ontario fondées sur des sources externes en date du 12 septembre 2025.

Sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.

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Graphique 2.7 : Le taux d’inflation de l’Ontario se situe dans la fourchette cible

Le graphique linéaire montre l’inflation annuelle de l’indice des prix à la consommation (IPC) de l’Ontario de 2019 à 2024, ainsi que l’inflation prévue de l’IPC de l’Ontario de 2025 à 2028. La projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario est fondée sur des sources externes au 12 septembre 2025.

L’inflation de l’IPC de l’Ontario était de 1,9 % en 2019, de 0,7 % en 2020, de 3,5 % en 2021, de 6,8 % en 2022, de 3,8 % en 2023 et de 2,4 % en 2024.

On prévoit que l’inflation de l’IPC de l’Ontario sera de 1,9 % en 2025, et qu’elle augmentera quelque peu pour atteindre 2,0 % en 2026 et restera à ce niveau jusqu’en 2028.

La zone ombrée du graphique montre les prévisions du secteur privé concernant l’inflation de l’IPC de l’Ontario de 2025 à 2028. Les prévisions du secteur privé vont de 1,8 % à 2,1 % en 2025. Pour 2026, la fourchette s’étend de 1,7 % à 2,2 %. Elle rétrécit légèrement en 2027, allant de 1,8 % à 2,1 % et s’étend de 1,8 % à 2,0 % en 2028.

Sources : Statistique Canada, ministère des Finances de l’Ontario et enquête du ministère des Finances de l’Ontario auprès des prévisionnistes.

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Graphique 2.8 : On prévoit un rebond du marché du logement

Le graphique à barres de gauche montre les taux de croissance annuelle moyenne des reventes de logements de 2019 à 2024 et les projections pour la période de 2025 à 2028. Les reventes de logements en Ontario ont augmenté de 9,3 % en 2019, de 9,3 % en 2020 et de 18,0 % en 2021; elles ont diminué de 32,6 % en 2022 et de 12,0 % en 2023 et progressé de 4,7 % en 2024. Les reventes de logements en Ontario devraient diminuer de 8,0 % en 2025 avant d’augmenter de 10,2 % en 2026, de 4,5 % en 2027 et de 1,5 % en 2028.

Le graphique à barres de droite montre les taux de croissance annuelle des prix moyens de revente de logements de 2019 à 2024 et les projections pour la période de 2025 à 2028. Le prix moyen de revente de logements en Ontario a augmenté de 6,3 % en 2019, de 16,2 % en 2020, de 23,7 % en 2021 et de 6,8 % en 2022, et il a diminué de 6,4 % en 2023 et de 0,9 % en 2024. Le prix moyen de revente des logements devrait se contracter de 3,3 % en 2025 avant d’afficher une hausse de 2,8 % en 2026, de 2,8 % en 2027 et de 4,0 % en 2028.

Sources : Association canadienne de l’immobilier et ministère des Finances de l’Ontario.

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Graphique 2.9 : Fourchette des scénarios de prévisions du PIB de l’Ontario

Le graphique linéaire de gauche montre le PIB réel de l’Ontario en 2024 et les projections de planification du ministère des Finances de l’Ontario relativement au PIB réel de 2025 à 2028, en milliards de dollars de 2017. Des lignes distinctes montrent les niveaux du PIB réel selon les scénarios de croissance accélérée et de croissance au ralenti de 2025 à 2028. Le PIB réel de l’Ontario était de 946 milliards de dollars en 2024. Selon les projections de planification, il passera de 954 milliards de dollars en 2025 à 998 milliards de dollars en 2028. Dans le scénario de croissance accélérée, on prévoit que le PIB réel de l’Ontario passera de 959 milliards de dollars en 2025 à 1 020 milliards de dollars en 2028. Dans le scénario de croissance au ralenti, on prévoit que le PIB réel de l’Ontario passera de 951 milliards de dollars en 2025 à 948 milliards de dollars en 2026, avant d’augmenter à 981 milliards de dollars en 2028.

Le graphique linéaire de droite montre le PIB nominal de l’Ontario en 2024 et les projections de planification du ministère des Finances de l’Ontario relativement au PIB nominal de 2025 à 2028, en milliards de dollars. Des lignes distinctes montrent les niveaux du PIB nominal selon les scénarios de croissance accélérée et de croissance au ralenti de 2025 à 2028. Le PIB nominal de l’Ontario était de 1 178 milliards de dollars en 2024. Selon les projections de planification, le PIB nominal de l’Ontario passera de 1 217 milliards de dollars en 2025 à 1 351 milliards de dollars en 2028. Dans le scénario de croissance accélérée, on prévoit que le PIB nominal de l’Ontario passera de 1 227 milliards de dollars en 2025 à 1 402 milliards de dollars en 2028. Dans le scénario de croissance au ralenti, on prévoit que le PIB nominal de l’Ontario passera de 1 209 milliards de dollars en 2025 à 1 311 milliards de dollars en 2028.

Source : ministère des Finances de l’Ontario.

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Mis à jour : 6 novembre 2025
Date de publication : 6 novembre 2025