Introduction
L’économie ontarienne poursuit sa croissance malgré la grande incertitude qui règne à l’échelle mondiale. Depuis juin 2018, 272 400 nouveaux emplois nets ont été créés et le taux de chômage s’est tenu près du plancher historique. La croissance a été appuyée par les politiques du gouvernement provincial qui ont diminué les coûts des entreprises, réduit les contraintes réglementaires et augmenté les compétences de la main-d’oeuvre. Ces politiques sont décrites plus en détail dans le chapitre 1, Un plan pour bâtir l’Ontario ensemble.
Le ministère des Finances a mis à jour ses perspectives économiques pour tenir compte des modifications apportées aux prévisions du secteur privé. Tous les prévisionnistes du secteur privé prévoient une croissance économique soutenue pour la province, conformément aux perspectives présentées dans le budget 2019. Il existe de nombreux facteurs dans l’environnement économique mondial actuel qui pourraient avoir une incidence sur la croissance économique. Les risques clés comprennent une hausse des tensions commerciales et politiques à l’échelle mondiale, le ralentissement de la croissance mondiale, le niveau d’endettement élevé des ménages et la volatilité des marchés des capitaux.
Vigueur récente de l’économie de l’Ontario
L’économie de l’Ontario poursuit sa croissance, qui est appuyée par les mesures prises par le gouvernement pour améliorer la compétitivité des entreprises et stimuler la création d’emplois tout en dépensant de façon plus judicieuse et plus responsable. Le produit intérieur brut (PIB) réel a progressé de 0,8 % au deuxième trimestre de 2019 en raison de la vigueur des exportations et des dépenses de consommation. Cette hausse fait suite à deux trimestres de croissance relativement plus lente à cause des effets d’un hiver inhabituellement rigoureux et du ralentissement de l’activité sur le marché du logement. Bien que la croissance ait été irrégulière au cours des quatre derniers trimestres, l’économie de l’Ontario a connu en moyenne une expansion légèrement plus rapide que celle du Canada et de la moyenne des pays du G7.
Le marché du travail a été vigoureux, 272 400 nouveaux emplois nets ayant été créés depuis juin 2018. La majorité de ces nouveaux emplois nets étaient à temps plein dans des industries où les salaires sont plus élevés que la moyenne. On a également noté des gains appréciables dans le secteur privé. De plus, le taux de chômage, qui s’élevait à 5,3 % en septembre, était près de son plancher historique. Bien que le nombre d’emplois global ait augmenté, la hausse n’a pas été uniforme dans toutes les régions de l’Ontario.
La forte croissance de l’emploi et des salaires, conjuguée au plan du gouvernement visant à rendre la vie plus abordable pour les particuliers, les familles et les entreprises, a mené à une hausse vigoureuse du revenu disponible des ménages de 0,9 % au cours des quatre derniers trimestres. Cela a stimulé les dépenses réelles des ménages, lesquelles ont augmenté à un taux moyen de 0,5 % par trimestre depuis le milieu de 2018. La croissance de l’emploi a également contribué à alléger quelque peu le fardeau de la dette des ménages. La proportion de la dette des ménages par rapport à leur revenu disponible a chuté, pour passer d’un sommet récent de 189,1 % en 2017 à 187,1 % en 2018.
Le commerce est un moteur important de l’économie de l’Ontario. Les exportations internationales ont continué d’augmenter, affichant une hausse de 1,9 % en 2018, malgré l’incidence de la baisse de la demande d’automobiles en Amérique du Nord, le ralentissement de la croissance mondiale, les tensions commerciales et la concurrence des exportateurs mondiaux.
Perspectives de croissance économique soutenue
On s’attend à ce que l’Ontario connaisse une croissance soutenue de 2019 à 2022. Le ministère des Finances prévoit que le PIB réel de l’Ontario croîtra de 1,4 % en 2019, de 1,5 % en 2020, de 1,5 % en 2021 et de 1,9 % en 2022. Le ministère des Finances, soucieux de faire preuve de prudence dans sa planification financière, prévoit une croissance du PIB réel légèrement inférieure à la moyenne projetée par les économistes du secteur privé.
2018 | 2019p | 2020p | 2021p | 2022p | |
---|---|---|---|---|---|
Croissance du PIB réel | 2,3 | 1,4 | 1,5 | 1,5 | 1,9 |
Croissance du PIB nominal | 3,5 | 3,4 | 3,3 | 3,3 | 3,6 |
Croissance de l’emploi | 1,6 | 2,6 | 1,2 | 1,0 | 1,1 |
Inflation de l’IPC | 2,4 | 2,0 | 2,0 | 1,9 | 1,9 |
Tableau 2.1 – notes :
p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario fondée sur des données en date du 9 octobre 2019.
Sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.
Le ministère des Finances consulte régulièrement des économistes du secteur privé et tient compte de leurs prévisions économiques lorsqu’il formule les hypothèses de planification du gouvernement. Ces économistes envisagent une croissance continue pour l’Ontario au cours de la période de prévision. Ils s’attendent, en moyenne, à un taux de croissance du PIB réel de 1,5 % en 2019, de 1,7 % en 2020, de 1,7 % en 2021 et de 2,0 % en 2022.
2019 | 2020 | 2021 | 2022 | |
---|---|---|---|---|
BMO Marchés des capitaux (octobre) | 1,7 | 1,8 | – | – |
Central 1 Credit Union (mai-mars) | 1,6 | 1,5 | 1,7 | 2,2 |
CIBC Marchés des capitaux (octobre) | 1,7 | 1,3 | 1,6 | – |
Le Conference Board du Canada (juillet) | 1,6 | 1,7 | 1,6 | 1,7 |
Groupe Desjardins (septembre) | 1,5 | 1,6 | 1,3 | 1,8 |
Valeurs mobilières Banque Laurentienne (septembre) | 1,4 | 1,7 | 1,5 | – |
Banque Nationale Marchés Financiers (octobre) | 1,4 | 1,6 | – | – |
Quantitative Economic Decisions, Inc. (août) | 1,3 | 1,9 | 1,6 | 1,7 |
Banque Royale du Canada (septembre) | 1,5 | 1,5 | – | – |
Banque Scotia (septembre) | 1,6 | 1,8 | – | – |
Stokes Economics (juillet) | 1,4 | 1,7 | 1,9 | 2,0 |
Groupe Banque TD (septembre) | 1,6 | 1,6 | 1,7 | – |
Université de Toronto (juillet) | 1,8 | 2,1 | 2,3 | 2,3 |
Moyenne selon l’enquête sur les prévisions du secteur privé | 1,5 | 1,7 | 1,7 | 2,0 |
Hypothèse de planification de l’Ontario | 1,4 | 1,5 | 1,5 | 1,9 |
Tableau 2.2 – notes :
Source : enquête du ministère des Finances de l’Ontario auprès des prévisionnistes (9 octobre 2019).
Croissance économique mondiale
Les faits nouveaux dans la conjoncture mondiale ont une forte incidence sur le rythme de l’activité économique en Ontario. Le tableau 2.3 ci-dessous résume les prévisions liées aux principaux facteurs externes. Ceux-ci sont utilisés pour faire des prévisions concernant la croissance économique de la province.
2018 | 2019p | 2020p | 2021p | 2022p | |
---|---|---|---|---|---|
Croissance du PIB réel mondial (en pourcentage) | 3,6 | 3,2 | 3,5 | 3,6 | 3,6 |
Croissance du PIB réel des États-Unis (en pourcentage) | 2,9 | 2,3 | 1,7 | 1,8 | 1,9 |
West Texas Intermediate (WTI) – pétrole brut ($ US le baril) | 65 | 57 | 58 | 63 | 65 |
Dollar canadien (en cents américains) | 77,2 | 75,4 | 76,3 | 77,0 | 77,9 |
Taux des bons du Trésor de trois mois1 (en pourcentage) | 1,4 | 1,6 | 1,5 | 1,5 | 1,8 |
Taux des obligations de 10 ans du gouvernement2 (en pourcentage) | 2,3 | 1,5 | 1,6 | 2,1 | 2,5 |
Tableau 2.3 – notes :
p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario fondée sur des sources externes.
[1], [2] Taux d’intérêt du gouvernement du Canada.
Sources : Perspectives de l’économie mondiale du FMI (avril 2019) et mise à jour (juillet 2019), Bureau of Economic Analysis des États-Unis, Blue Chip Economic Indicators (octobre 2019), U.S. Energy Information Administration, Banque du Canada, enquête du ministère des Finances de l’Ontario auprès des prévisionnistes (octobre 2019) et ministère des Finances de l’Ontario.
Les perspectives à l’échelle mondiale indiquent une croissance économique soutenue, à un rythme modéré. La faiblesse généralisée de l’activité manufacturière mondiale ainsi que les tensions commerciales entre les É.-U. et la Chine contribuent au ralentissement de l’activité économique et des perspectives de croissance. Pendant ce temps, l’assouplissement de la politique monétaire dans les pays avancés et les pays à marché émergent contribue à contrebalancer partiellement les effets négatifs des tensions commerciales.
Par ailleurs, la croissance du PIB réel aux États-Unis devrait passer de 2,3 % en 2019, à 1,7 % en 2020. Bien que l’économie des États-Unis ait démontré sa résilience, des signes de ralentissement sont apparus. L’activité commerciale ralentit, tandis que la confiance des consommateurs et des entreprises a faibli, ce qui a compensé la vigueur générale du marché du travail et de la croissance des salaires. De plus, les impulsions que la série de mesures de stimulation fiscale de 2017 et 2018 a données à la croissance économique des États-Unis devraient s’estomper.
Cependant, les projections de croissance du PIB réel de la Chine, qui atteignaient 6,2 % en 2019, devraient passer à 6,0 % en 2020. En plus des tensions commerciales, le ralentissement de la demande intérieure a une incidence sur la croissance de la Chine. Le ralentissement de la demande mondiale dans le secteur automobile et le fléchissement des importations en Chine ont eu des ramifications étendues, notamment parmi ses principaux partenaires commerciaux, comme la Corée, le Japon et l’Allemagne. Le Brexit a également ajouté un degré élevé d’incertitude politique et économique. La Banque d’Angleterre a récemment révisé à la baisse ses prévisions de croissance du PIB réel. De plus, la livre britannique s’est affaiblie en 2019.
En raison du ralentissement économique et d’une légère inflation, les principales banques centrales ont maintenu leur taux directeur à des niveaux inférieurs aux moyennes historiques (États-Unis et Canada), voire négatifs (Europe et Japon). Le taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE) est négatif et l’on prévoit qu’il demeurera faible jusqu’à ce que l’inflation atteigne sa cible de 2 %. Le taux de rendement des obligations à long terme de nombreux gouvernements européens est négatif, ce qui laisse présager que la faiblesse économique se poursuivra et que les faibles marges d’intérêt entraîneront des risques pour les institutions financières. Depuis le début de l’année, les prévisions des taux d’intérêt pour la plupart des économies clés ont été révisées à la baisse.
Prévisions du taux des bons du Trésor de 3 mois – Prévisions de janvier 2019 | Prévisions du taux des bons du Trésor de 3 mois – Prévisions de janvier 2020 | Prévisions du taux des bons du Trésor de 3 mois – Dernières prévisions 2019 | Prévisions du taux des bons du Trésor de 3 mois – Dernières prévisions 2020 | Mesures récentes des banques centrales depuis janvier 20191 |
|
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É.-U. | 2,6 | 2,8 | 2,1 | 1,5 | La Réserve fédérale a réduit les taux de 50 points de base |
Zone euro | 0,0 | 0,3 | -0,5 | -0,4 | La BCE a réduit ses taux de 10 points de base, et recommencé ses assouplissements quantitatifs |
Japon | 0,0 | 0,1 | -0,1 | -0,1 | Aucun changement de taux |
R.-U. | 1,1 | 1,4 | 0,8 | 0,8 | Aucun changement de taux |
Canada | 2,5 | 2,8 | 1,7 | 1,5 | Aucun changement de taux |
Tableau 2.4 – notes :
[1] Au 9 octobre 2019.
Nota : Le tableau montre les prévisions moyennes de fin d’exercice pour les É.-U., qui équivalent aux prévisions annuelles moyennes.
Sources : Blue Chip Economic Indicators (janvier 2019 et octobre 2019). Banques centrales des É.-U., du Japon, du R.-U. et du Canada, et BCE.
La situation financière s’est améliorée à l’échelle mondiale au cours des derniers mois, ce qui s’explique en partie par les assouplissements des banques centrales. La plupart des économies avancées bénéficient de faibles taux d’intérêt à long terme ainsi que de valorisations boursières élevées. Le déclin des différentiels des taux d’intérêt gouvernementaux ou l’inversion des courbes de rendement, particulièrement aux États-Unis, ont augmenté les inquiétudes relativement à la probabilité d’une récession. D’autres indicateurs aux États-Unis, comme les gains récents qu’ont connus les actions et le prix des logements, la vigueur de l’emploi et les hausses de revenus laissent entendre que les finances des ménages demeurent fortes et que la croissance des dépenses de consommation se poursuivra. Les prévisionnistes du secteur privé s’attendent à ce que l’économie des É.-U. continue de croître, affichant une croissance du PIB réel de 2,3 % en 2019 et de 1,7 % en 2020.
Marchés des capitaux
Les taux d’intérêt à long terme tant au Canada qu’aux États-Unis ont connu une tendance baissière en raison des tensions commerciales et l’assombrissement des perspectives économiques mondiales. Les taux d’intérêt à long terme ont diminué comparativement à ce qu’ils étaient au moment du budget de 2019. Par exemple, le rendement des obligations de dix ans du Canada a chuté, passant de 1,9 % à la fin de février, à 1,4 % à la fin de septembre. Au cours de la même période, les taux des bons du Trésor de trois mois du gouvernement du Canada ont légèrement baissé, passant de 1,7 % à 1,6 %. Les perspectives pour les taux d’intérêt à long terme sont significativement plus faibles au cours des prochaines années qu’au moment du budget de 2019. On prévoit aujourd’hui que le rendement des obligations de 10 ans du gouvernement du Canada sera en moyenne de 1,5 % en 2019, de 1,6 % en 2020, de 2,1 % en 2021, puis augmentera pour atteindre 2,5 % en 2022.
En raison de ces faits nouveaux, la courbe de rendement s’est inversée (ses taux d’intérêt à long terme sont inférieurs à ceux à court terme), ce qui signifie que les investisseurs potentiels s’inquiètent de la croissance économique future. L’inversion de la courbe de rendement précède parfois une récession, mais il est arrivé que cela ne se produise pas pour l’économie canadienne.
L’Ontario a connu une période historiquement longue de croissance économique depuis la dernière récession. Depuis 1982, seule une période d’expansion a été plus longue, bien que le taux moyen de croissance durant la présente période d’expansion ait été plus faible que la moyenne historique.
La Banque du Canada maintient son taux directeur à 1,75 % depuis octobre 2018. Les participants au marché des capitaux s’attendent à ce qu’elle réduise les taux au cours de la prochaine année, dans la foulée des mesures prises par la Réserve fédérale américaine, qui a réduit son taux directeur pour la première fois en plus d’une décennie en juillet, et de nouveau depuis. Pour l’instant, les prévisionnistes du secteur privé s’attendent à ce que la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine commencent à relever les taux en 2021 pour les porter à des niveaux correspondant à ceux d’économies fonctionnant presque à plein régime et présentant un taux d’inflation proche des cibles. Cependant, la volatilité des marchés des capitaux est susceptible de demeurer un enjeu pour la confiance des consommateurs, des entreprises et des investisseurs. La volatilité des marchés des capitaux des É.-U., telle que mesurée par l’indice de volatilité du Chicago Board of Options Exchange (CBOE), connaît des fluctuations considérables depuis le début de 2018.
Prix du pétrole et dollar canadien
Le prix du pétrole brut West Texas Intermediate (WTI) a connu un fort déclin à la fin de 2018 et s’établissait à moins de 50 $ US le baril au début de 2019. Le prix du pétrole a grimpé pour atteindre près de 60 $ US le baril à la fin de septembre. La volatilité découle en partie de l’augmentation des tensions géopolitiques, notamment la perturbation de la production en Arabie Saoudite et les tensions soutenues entre les États-Unis et l’Iran. Le prix moyen du pétrole brut WTI devrait atteindre 57 $ US le baril en 2019 et 58 $ US en 2020, avant d’augmenter pour atteindre un taux annuel moyen de 64 $ US entre 2021 et 2022.
Le taux de change Canada-États-Unis a été relativement stable en 2019 jusqu’à maintenant et devrait se maintenir à 75,4 cents américains en moyenne en 2019, puis augmenter graduellement pour atteindre 77,9 cents américains en 2022.
Investissements des entreprises et exportations
Appuyés par des politiques du gouvernement provincial comme l’amortissement accéléré pour les investissements dans les immobilisations, les investissements des entreprises devraient continuer d’augmenter tandis que les entreprises fonctionnent presque à plein régime. On prévoit que les investissements des entreprises de l’Ontario augmenteront d’un taux annuel moyen de 2,6 % de 2020 à 2022.
Cependant, des perspectives mondiales moins favorables et l’augmentation des risques pourraient miner la confiance des entreprises et entraver les plans d’investissement en Ontario et dans d’autres économies avancées.
Les exportations de l’Ontario devraient croître à un rythme modéré; selon les prévisions, les exportations réelles augmenteront à un taux annuel moyen de 2,0 % de 2020 à 2022.
Croissance de l’emploi soutenue
Il y a eu une hausse marquée de l’emploi en 2019. Selon les projections, la croissance annuelle devait être la plus forte en 16 ans, soit de 2,6 %, ce qui représente près de 200 000 emplois additionnels. Plus de 125 000 nouveaux emplois nets ont déjà été créés dans le secteur privé jusqu’ici cette année. Pendant le reste de la période de prévision, cette croissance devrait se poursuivre à un taux moyen de 1,1 % par année.
En 2019, le taux de chômage devrait s’établir à 5,6 % en moyenne, soit le même taux qu’en 2018. On prévoit que le taux de chômage sera de 5,5 % en moyenne de 2020 à 2022, la hausse de l’emploi devant être conforme à la forte croissance de la population et de la main-d’oeuvre en Ontario.
La hausse prévue de l’emploi contribuera à soutenir l’augmentation du revenu des ménages, qui devrait s’établir en moyenne à 3,9 % par année entre 2019 et 2022.
Logement
Le marché du logement de l’Ontario sort d’une période d’adaptation, la faiblesse constatée plus tôt cette année devant entraîner une baisse de l’investissement résidentiel de 5,3 % en 2019, qui a suivi une diminution de 3,0 % en 2018. Au cours de la période allant de 2020 à 2022, la construction résidentielle et le prix du logement devraient enregistrer une croissance modérée, soutenue par des gains constants du niveau de l’emploi, la hausse des revenus ainsi qu’une forte croissance de la population.
La revente de logements a affiché une tendance à la volatilité ces dernières années. Les reventes devraient augmenter de 10,1 % en 2019 et de 8,0 % en 2020, s’alignant plus étroitement sur la demande sous-jacente à la suite des baisses marquées survenues en 2017 et 2018. Pendant le reste de la période de prévision, on s’attend à une croissance plus modeste. On prévoit que les hausses futures de prix seront plus modérées comparativement à celles d’avant 2018, s’établissant à 4,9 % en moyenne au cours de la période allant de 2019 à 2022. Le plan du gouvernement pour stimuler la croissance de l’offre de logements en favorisera l’abordabilité, ce qui aidera les Ontariennes et Ontariens à trouver le type d’habitation dont ils ont besoin. Voir le chapitre 1, section A, Un plan pour bâtir l’Ontario ensemble : Rendre la vie plus abordable, pour de plus amples renseignements.
Risques
L’économie de l’Ontario continue de faire face à un certain nombre de risques qui augmentent la probabilité d’un ralentissement économique. Voici quelques risques prépondérants pesant sur l’économie de l’Ontario :
- ralentissement de la croissance économique mondiale et américaine;
- incertitudes relatives au commerce international;
- hausse des risques géopolitiques;
- risques liés aux marchés des capitaux et des produits de base;
- niveau d’endettement des ménages, qui demeure élevé.
Le tableau 2.5 présente les répercussions prévues des variations des principaux facteurs externes sur la croissance du PIB réel de l’Ontario, en supposant que les autres facteurs externes restent inchangés. L’écart relativement important entre ces répercussions est attribuable au degré d’incertitude entourant les réactions de l’économie aux variations des conditions externes.
Première année | Deuxième année | |
---|---|---|
Dépréciation du dollar canadien de 0,05 $ US | + 0,1 à + 0,7 | + 0,2 à + 0,8 |
Baisse des prix du pétrole brut de 10 $ US le baril | + 0,1 à + 0,3 | + 0,1 à + 0,3 |
Augmentation de la croissance du PIB réel américain de un point de pourcentage | + 0,2 à + 0,6 | + 0,3 à + 0,7 |
Hausse des taux d’intérêt canadiens de un point de pourcentage | (0,1) à (0,5) | (0,2) à (0,6) |
Tableau 2.5 – notes :
Source : ministère des Finances de l’Ontario.
Détails des perspectives économiques de l’Ontario
Le tableau 2.6 fournit des précisions sur les perspectives économiques du ministère des Finances de l’Ontario pour la période allant de 2019 à 2022 ainsi que la performance historique récente de l’économie.
2017 | 2018 | 2019p | 2020p | 2021p | 2022p | |
---|---|---|---|---|---|---|
Produit intérieur brut réel | 2,8 | 2,3 | 1,4 | 1,5 | 1,5 | 1,9 |
Consommation des ménages | 3,9 | 2,9 | 2,0 | 2,0 | 1,8 | 2,0 |
Construction résidentielle | 1,0 | (3,0) | (5,3) | 2,7 | 2,5 | 2,8 |
Construction non résidentielle | 1,7 | (3,4) | (4,1) | 2,5 | 2,5 | 2,5 |
Machines et matériel | 7,9 | 8,9 | (2,1) | 1,1 | 3,1 | 3,1 |
Exportations | 1,8 | 2,4 | 2,7 | 1,8 | 1,8 | 2,2 |
Importations | 5,1 | 2,0 | 1,3 | 1,7 | 1,9 | 2,1 |
Produit intérieur brut nominal | 4,1 | 3,5 | 3,4 | 3,3 | 3,3 | 3,6 |
Revenu primaire des ménages | 4,7 | 4,8 | 4,0 | 3,9 | 3,8 | 3,8 |
Rémunération des employés | 4,7 | 5,1 | 4,3 | 4,0 | 3,7 | 3,8 |
Excédent net d’exploitation – sociétés | 1,8 | (3,7) | 0,6 | 0,6 | 2,7 | 3,9 |
Autres indicateurs économiques – Ventes au détail | 7,7 | 4,4 | 2,6 | 3,3 | 3,2 | 3,7 |
Autres indicateurs économiques – Mises en chantier de logements (en milliers) | 79,1 | 78,7 | 70,1 | 72,3 | 74,0 | 77,3 |
Autres indicateurs économiques – Reventes de logements | (9,8) | (12,9) | 10,1 | 8,0 | 3,8 | 1,2 |
Autres indicateurs économiques – Prix de revente des logements | 9,3 | (2,4) | 4,5 | 6,3 | 4,8 | 4,0 |
Autres indicateurs économiques – Indice des prix à la consommation | 1,7 | 2,4 | 2,0 | 2,0 | 1,9 | 1,9 |
Autres indicateurs économiques – Emploi | 1,8 | 1,6 | 2,6 | 1,2 | 1,0 | 1,1 |
Autres indicateurs économiques – Création d’emplois (en milliers) | 128 | 114 | 189 | 89 | 76 | 85 |
Autres indicateurs économiques – Taux de chômage (en pourcentage) | 6,0 | 5,6 | 5,6 | 5,5 | 5,5 | 5,5 |
Principaux facteurs externes – Produit intérieur brut réel américain | 2,4 | 2,9 | 2,3 | 1,7 | 1,8 | 1,9 |
Principaux facteurs externes – Pétrole brut WTI (en $ US le baril) | 51 | 65 | 57 | 58 | 63 | 65 |
Principaux facteurs externes – Dollar canadien (en cents américains) | 77,0 | 77,2 | 75,4 | 76,3 | 77,0 | 77,9 |
Principaux facteurs externes – Taux des bons du Trésor de trois mois1 | 0,7 | 1,4 | 1,6 | 1,5 | 1,5 | 1,8 |
Principaux facteurs externes – Taux des obligations de 10 ans du gouvernement2 | 1,8 | 2,3 | 1,5 | 1,6 | 2,1 | 2,5 |
Tableau 2.6 – notes :
p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario.
[1], [2] Taux d’intérêt du gouvernement du Canada (en pourcentage).
Sources : Statistique Canada, Société canadienne d’hypothèques et de logement, Association canadienne de l’immeuble, Banque du Canada, Bureau of Economic Analysis des États-Unis, Blue Chip Economic Indicators (octobre 2019), U.S. Energy Information Administration et ministère des Finances de l’Ontario.
Changements apportés aux perspectives économiques de l’Ontario
Les perspectives de croissance économique de l’Ontario n’ont guère changé depuis l’élaboration du budget de 2019. Malgré le ralentissement prévu de la croissance économique, les perspectives de croissance économique de la province demeurent en grande partie inchangées depuis le budget de 2019 en raison des faibles taux d’intérêt.
2019p : Budget 2019 |
2019p : EÉA 2019 |
2020p : Budget 2019 |
2020p : EÉA 2019 |
2021p : Budget 2019 |
2021p : EÉA 2019 |
2022p : Budget 2019 |
2022p : EÉA 2019 |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Produit intérieur brut réel | 1,4 | 1,4 | 1,6 | 1,5 | 1,5 | 1,5 | 1,9 | 1,9 |
Produit intérieur brut nominal | 3,4 | 3,4 | 3,4 | 3,3 | 3,2 | 3,3 | 3,6 | 3,6 |
Ventes au détail | 3,7 | 2,6 | 3,3 | 3,3 | 2,9 | 3,2 | 4,0 | 3,7 |
Mises en chantier de logements (en milliers) | 72,8 | 70,1 | 71,5 | 72,3 | 75,1 | 74,0 | 77,4 | 77,3 |
Revenu primaire des ménages | 3,5 | 4,0 | 3,6 | 3,9 | 3,8 | 3,8 | 3,9 | 3,8 |
Rémunération des employés | 3,8 | 4,3 | 3,8 | 4,0 | 3,8 | 3,7 | 4,0 | 3,8 |
Excédent net d’exploitation – sociétés | 4,4 | 0,6 | 1,2 | 0,6 | 2,9 | 2,7 | 3,7 | 3,9 |
Emploi | 1,3 | 2,6 | 1,0 | 1,2 | 1,0 | 1,0 | 1,0 | 1,1 |
Création d’emplois (en milliers) | 96 | 189 | 70 | 89 | 77 | 76 | 76 | 85 |
Indice des prix à la consommation | 1,9 | 2,0 | 2,0 | 2,0 | 1,7 | 1,9 | 1,9 | 1,9 |
Principaux facteurs externes – Produit intérieur brut réel américain | 2,5 | 2,3 | 1,8 | 1,7 | 1,8 | 1,8 | 1,9 | 1,9 |
Principaux facteurs externes – Pétrole brut WTI (en $ US le baril) | 58 | 57 | 61 | 58 | 61 | 63 | 64 | 65 |
Principaux facteurs externes – Dollar canadien (en cents américains) | 76,0 | 75,4 | 77,3 | 76,3 | 77,9 | 77,0 | 79,1 | 77,9 |
Principaux facteurs externes – Taux des bons du Trésor de trois mois1 (en pourcentage) | 1,8 | 1,6 | 2,2 | 1,5 | 2,5 | 1,5 | 2,7 | 1,8 |
Principaux facteurs externes – Taux des obligations de 10 ans du gouvernement2 (en pourcentage) | 2,1 | 1,5 | 2,6 | 1,6 | 3,3 | 2,1 | 3,5 | 2,5 |
Tableau 2.7 – notes :
p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario.
[1], [2] Taux d’intérêt du gouvernement du Canada.
Sources : Statistique Canada, Société canadienne d’hypothèques et de logement, Banque du Canada, Energy Information Administration des États-Unis, Bureau of Economic Analysis des États-Unis, Blue Chip Economic Indicators (octobre 2019) et ministère des Finances de l’Ontario.
Description des graphiques
Graphique 2.1 : Renforcer le marché du travail
Le diagramme illustre le niveau d’emploi et le taux de chômage mensuels en Ontario de janvier 2017 à septembre 2019. On a noté des gains continus de la situation de l’emploi au cours de cette période, passant de 7 074 100 emplois en janvier 2017 à 7 519 200 emplois en septembre 2019. Le taux de chômage a également diminué au cours de cette période, passant d’un sommet de 6,4 % au début de 2017 à un creux de 5,2 % en mai 2019. Depuis juin 2018, l’Ontario a enregistré un gain net de 272 400 emplois. En même temps, le taux de chômage a diminué de 0,6 point de pourcentage, passant de 5,9 % à 5,3 % en septembre 2019.
Source : Statistique Canada.
Graphique 2.2 : Composition des changements dans le marché du travail depuis 2018
Le graphique à barres montre les variations de certains indicateurs du marché du travail qui sont survenues de juin 2018 à septembre 2019. Depuis juin 2018, le nombre total d’emplois en Ontario a augmenté de 272 000. Il y a eu une augmentation de 180 000 emplois à temps plein et de 92 000 emplois à temps partiel. On a également constaté une augmentation de 131 000 emplois dans le secteur privé, une augmentation de 33 000 emplois dans le secteur public et une augmentation de 108 000 emplois à titre indépendant. Enfin, il y a eu une augmentation de 253 000 emplois dans les industries offrant une rémunération supérieure à la moyenne, tandis qu’il y a eu une augmentation de 19 000 emplois dans les industries offrant une rémunération inférieure à la moyenne.
Nota : Les industries dont la rémunération est supérieure à la moyenne sont celles où le salaire horaire moyen est supérieur à celui de toutes les industries en 2018.
Sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.
Graphique 2.3 : L’endettement des ménages de l’Ontario s’atténue
Ce graphique linéaire montre la part annuelle de la dette des ménages relativement au revenu disponible en Ontario. De 2010 à 2017, la part annuelle de la dette des ménages de l’Ontario relativement à leur revenu disponible a augmenté pour passer de 162,2 % en 2010 à 189,1 % en 2017. En 2018, la part moyenne de la dette des ménages de l’Ontario relativement à leur revenu disponible a diminué pour passer à 187,1 % (estimation du ministère des Finances de l’Ontario).
Sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.
Graphique 2.4 : Ralentissement de la croissance économique mondiale
Le graphique à barres montre la croissance moyenne annuelle réelle du PIB de la Chine, de l’Allemagne, des États-Unis, du Canada et de l’Ontario durant la période de 2010 à 2018 et la période de 2019 à 2022. On prévoit que la croissance moyenne annuelle réelle du PIB ralentira dans chacune de ces régions au cours de la période 2019 à 2022. On prévoit que le PIB réel ralentira, pour passer d’une croissance moyenne annuelle de 7,8 % au cours de la période de 2010 à 2018 à 6,0 % au cours de la période de 2019 à 2022 en Chine, de 2,1 % à 1,3 % en Allemagne, de 2,3 % à 1,9 % aux États-Unis, de 2,2 % à 1,7 % au Canada et de 2,3 % à 1,7 % en Ontario.
Sources : Perspectives de l’économie mondiale du FMI (avril 2019 et mise à jour de juillet 2019), U.S. Bureau of Economic Analysis, Blue Chip Economic Indicators (octobre 2019), Statistique Canada, ministère des Finances de l’Ontario et enquête du ministère des Finances de l’Ontario auprès des prévisionnistes (octobre 2019).
Graphique 2.5 : Ralentissement du commerce mondial
Ce graphique à barres montre la croissance des exportations de biens des États-Unis, de l’Allemagne, du Japon et de la Corée ainsi que la croissance des importations de biens de la Chine au cours de la période de janvier 2016 à décembre 2017 ainsi que de la période de janvier 2018 à juillet 2019. La croissance des exportations a chuté pour passer de 17,9 % au cours de la période de janvier 2016 à décembre 2017, à 3,6 % au cours de la période de janvier 2018 à juillet 2019 aux États-Unis; de 24,7 % à -7,6 % en Allemagne; de 20,2 % à -1,2 % au Japon et de 24,9 % à -12,2 % en Corée. De plus, la croissance des importations en Chine a ralenti pour passer de 37,2 % durant la période de janvier 2016 à décembre 2017, à -6,5 % au cours de la période allant de janvier 2018 à juillet 2019.
Nota : La valeur des exportations et des importations est libellée en dollars américains.
Source : Organisation de coopération et de développement économiques.
Graphique 2.6 : Réduction des taux d’intérêt du gouvernement du Canada
Le graphique linéaire montre le rendement des bons du Trésor et des obligations du gouvernement du Canada. En février 2019, le rendement des bons du Trésor de trois mois était de 1,7 %, celui de deux ans était de 1,8 %, celui de cinq ans était de 1,8 %, celui de dix ans était de 1,9 % et celui de 30 ans était de 2,2 %. En septembre 2019, le rendement des bons du Trésor de trois mois était de 1,6 %, celui de deux ans était de 1,6 %, celui de cinq ans était de 1,4 %, celui de dix ans était de 1,4 % et celui de 30 ans était de 1,6 %.
Source : Banque du Canada.
Graphique 2.7 : Les récessions et la courbe de rendement des obligations du gouvernement du Canada
Ce graphique linéaire montre les divers points depuis 1982 où l’écart entre le rendement des obligations de 10 ans du gouvernement du Canada et celui des bons du Trésor de 3 mois était négatif ou inversé. Certaines de ces inversions ont été suivies d’une récession au Canada, comme celles de 1990-1991 et celle de 2008-2009. Le graphique montre que les inversions de 1986, de 1992, de 1998 et de 2000 n’ont pas été suivies d’une récession. L’écart de la courbe de rendement est inversé depuis la fin de mai 2019.
Sources : Banque du Canada et Statistique Canada.
Graphique 2.8 : La période actuelle d’expansion économique en Ontario est longue selon les normes historiques
Le graphique montre le taux moyen de croissance trimestrielle annualisée pour les expansions et les récessions économiques en Ontario sur l’axe vertical et la durée, en trimestres, des expansions et des récessions sur l’axe horizontal. L’expansion actuelle, qui a commencé en 2009, a duré 40 trimestres avec un taux moyen de croissance annualisée de 2,3 %.
D’autres périodes de récessions ou d’expansions comportant des durées et des taux de croissance englobent les suivantes : 1982, 3 trimestres à -7,8 %; 1982 à 1989, 29 trimestres à 5,2 %; 1990 à 1991, 5 trimestres à -5,2 %; 1991 à 1992, 4 trimestres à 2,1 %; 1992, 2 trimestres à -0,7 %; 1992 à 2003, 42 trimestres à 4,0 %; 2003, 2 trimestres à -1,8 %; 2003 à 2008, 19 trimestres à 2,1 %; 2008 à 2009, 4 trimestres à -4,7 %.
Sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.
Graphique 2.9 : L’indice de volatilité aux É.-U.
Ce graphique linéaire montre l’indice de volatilité aux É.-U. depuis le début de 2017. L’indice est demeuré dans la fourchette de 9 à 16 tout au long de 2017. L’indice a culminé au-delà de 35 au début et à la fin de 2018. Il était également élevé à d’autres moments de l’année. En 2019, l’indice s’est situé entre 12 et 26. L’indice était de 19 en moyenne durant la première semaine d’octobre.
Nota : L’indice de volatilité de la CBOE est l’une des mesures de volatilité du marché boursier les plus reconnues. En sa qualité de mesure prospective, l’indice utilise des données sur les options pour calculer la variation annualisée prévue de l’indice S&P 500 dans les deux directions sur 30 jours.
Source : Chicago Board Options Exchange.
Graphique 2.10 : Croissance de la revente de logements en Ontario
Ce graphique à barres montre la croissance annuelle historique de la revente de logements en Ontario de 2016 à 2018 et la croissance prévue de 2019 à 2022. La revente de logements en Ontario a augmenté de 8,7 % en 2016 et a chuté de 9,8 % en 2017 ainsi que de 12,9 % en 2018. On prévoit que les reventes augmenteront de 10,1 % en 2019, de 8,0 % en 2020, de 3,8 % en 2021 et de 1,2 % en 2022.
Sources : Association canadienne de l’immeuble et ministère des Finances de l’Ontario.
Graphique 2.11 : Croissance du prix moyen de revente des logements en Ontario
Ce graphique à barres montre la croissance annuelle historique du prix moyen de revente des logements en Ontario de 2016 à 2018 et la croissance prévue de 2019 à 2022. Le prix moyen de revente des logements en Ontario a augmenté de 15,2 % en 2016 et de 9,3 % en 2017, puis a diminué de 2,4 % en 2018. On prévoit que le prix augmentera de 4,5 % en 2019, de 6,3 % en 2020, de 4,8 % en 2021 et de 4,0 % en 2022.
Sources : Association canadienne de l’immeuble et ministère des Finances de l’Ontario.