Les mesures commerciales prises par l’administration américaine au cours des derniers mois montrent que l’Ontario ne peut plus prétendre aux avantages de son partenariat économique avec les États‑Unis. C’est pourquoi, afin de protéger l’économie de l’Ontario, le gouvernement se prépare à relever le défi auquel il fait face. Cela commence par le plan ambitieux de l’Ontario pour développer l’immense potentiel économique de la province et transformer l’économie pour que l’Ontario devienne l’endroit le plus compétitif où investir et faire des affaires au sein du G7.

Bâtir une économie plus compétitive, plus résiliente et autosuffisante

Depuis 2018, l’Ontario a accueilli des investissements de près de 70 milliards de dollars dans les secteurs clés, aidé à créer près de 1 million d’emplois et réduit les coûts des entreprises en prenant des mesures incluant une baisse des impôts, des taxes et des prix de l’électricité. Les mesures prises par le gouvernement représenteraient des économies et une aide d’environ 11,9 milliards de dollars pour les entreprises ontariennes en 2025. Ce soutien aidera les entreprises à démarrer leur activité commerciale et à la développer, ce qui débouchera sur de meilleurs emplois et des salaires plus élevés pour les travailleuses et travailleurs partout en Ontario.

Le gouvernement continue à renforcer la compétitivité de l’Ontario en favorisant des investissements dans la fabrication, en élargissant le commerce interprovincial, en augmentant la capacité de production d’électricité de la province, en encourageant l’innovation et en aidant les petites entreprises à devenir prospères. De plus, l’Ontario prend des mesures pour mettre en valeur les ressources minérales indispensables à l’approvisionnement de ses industries et construire les infrastructures nécessaires pour les y acheminer.

Photo d’une employée au travail dans une usine de Brampton, en Ontario.

Prendre des mesures pour protéger les emplois dans la fabrication et attirer l’investissement

L’Ontario a attiré près de 70 milliards de dollars de nouveaux investissements dans les secteurs de la fabrication, des sciences de la vie et de la technologie. Cependant, les tarifs douaniers et le protectionnisme américains mettent ce progrès en péril et perturbent les industries porteuses de bons emplois dans les collectivités de la province. Le gouvernement relèvera ces défis en continuant à encourager l’investissement dans les secteurs hautement prioritaires.

Augmenter le soutien offert aux fabricants et aux transformateurs de l’Ontario

Dans le cadre du budget de 2023, le gouvernement avait annoncé la création du crédit d’impôt pour l’investissement dans la fabrication en Ontario afin de soutenir les sociétés privées sous contrôle canadien (SPCC) admissibles qui réalisent des investissements admissibles dans les bâtiments, les machines et le matériel utilisés pour la fabrication ou la transformation dans la province. Ce crédit d’impôt devrait procurer aux fabricants et aux transformateurs de l’Ontario des allégements fiscaux d’environ 1,4 milliard de dollars d’ici 2027‑2028.

Dans le cadre de son engagement envers la protection des emplois du secteur manufacturier, le gouvernement propose de hausser temporairement le crédit d’impôt pour l’investissement dans la fabrication en Ontario pour les SPCC et d’en élargir l’accès aux sociétés privées qui ne sont pas sous contrôle canadien mais qui font des investissements admissibles en Ontario.

Cette bonification temporaire augmenterait le soutien pour les dépenses admissibles des SPCC, qui passerait de 10 % à 15 %. En vertu de cet accès temporairement élargi, les sociétés privées qui ne sont pas sous contrôle canadien accéderaient au crédit d’impôt pour l’investissement dans la fabrication en Ontario sous la forme d’un crédit d’impôt sur le revenu des sociétés non remboursable de 15 %. Les dépenses admissibles seraient les mêmes que celles visées par le crédit déjà en place et qui sont engagées le 15 mai 2025 ou après cette date, mais avant 2030. Grâce aux changements proposés, une société pourrait bénéficier d’un crédit d’impôt pouvant atteindre 3 millions de dollars par année.

La bonification et l’élargissement du soutien fourni par le biais du crédit d’impôt pour l’investissement dans la fabrication en Ontario représenteraient une aide supplémentaire sur trois ans estimée à 1,3 milliard de dollars de la part du gouvernement pour réduire les coûts d’un plus grand nombre d’entreprises investissant dans les bâtiments, les machines et le matériel utilisés pour la fabrication et la transformation en Ontario. Dans le contexte des tarifs douaniers américains et de leurs répercussions potentielles sur le secteur de la fabrication en Ontario, ce soutien additionnel contribuerait à rendre ce secteur plus compétitif et plus résilient, à y protéger les emplois rémunérateurs et à en créer davantage.

Les mesures législatives détaillées concernant les changements proposés seraient présentées dans le document Perspectives économiques et revue financière de l’Ontario 2025.

Voir l’annexe, Mesures fiscales en détail et autres initiatives législatives, pour plus de renseignements.

Photo d’un employé au travail dans une usine de fabrication de machines pour l’extraction minière à Cambridge, en Ontario.

Renforcer la compétitivité de la province grâce à Investissements Ontario

Les tarifs douaniers imposés par les États‑Unis continuant de susciter l’incertitude en matière d’investissements au sein des entreprises, le gouvernement s’est engagé à créer plus de stabilité et de résilience économiques en soutenant des investissements majeurs dans la province par l’intermédiaire d’Investissements Ontario. En tant qu’agence provinciale chargée d’attirer l’investissement, Investissements Ontario présente la province comme une destination des plus prisées pour les investissements nationaux et internationaux, en fournissant aux investisseurs de l’information cruciale sur les mesures de soutien aux entreprises et les services relatifs aux programmes qu’offre l’Ontario. De plus, l’agence offre un soutien financier par l’entremise de son Fonds pour Investissements Ontario, doté de 700 millions de dollars, pour aider les entreprises à s’installer dans la province ou à prendre de l’expansion ici, avec une attention particulière aux secteurs clés tels que la fabrication de pointe, les sciences de la vie et la technologie. À ce jour, Investissements Ontario a annoncé des investissements de plus de 7,5 milliards de dollars, qui devraient créer près de 9 500 emplois.

Pour continuer à décrocher des investissements majeurs, le gouvernement alloue annuellement 600 millions de dollars supplémentaires au Fonds pour Investissements Ontario, l’objectif étant de fournir à l’agence davantage de stabilité pour remplir son mandat, soit créer des emplois et attirer les investissements. Ce financement additionnel permettra à l’agence de mieux gérer les défis économiques de l’heure en offrant plus de certitude aux investisseurs et en veillant à ce que l’Ontario reste compétitif sur la scène internationale.

Développer l’industrie ontarienne de la construction navale

La croissance de l’industrie de la construction navale fait partie de la stratégie de l’Ontario visant à renforcer la position de la province en tant que chef de file du transport maritime, comme le souligne le document L’avenir de l’économie des Grands Lacs : Stratégie ontarienne relative au transport maritime.

Le gouvernement de l’Ontario investit plus de 200 millions de dollars pour soutenir l’industrie de la construction navale, ainsi que le secteur de la marine en général, en commençant par le nouveau Programme de subventions pour la construction navale. Ce programme accordera des subventions non remboursables aux constructeurs de navires de l’Ontario pour des projets qui soutiennent la compétitivité de l’industrie de la construction navale, la croissance des entreprises et le développement de la capacité à long terme. Le programme de subventions profitera directement aux entreprises de construction navale de l’Ontario et à leurs employés en soutenant la formation professionnelle, l’achat de machinerie et d’équipements, ainsi que l’amélioration des infrastructures.

Accroître la compétitivité de l’industrie de la construction navale de l’Ontario et du secteur maritime en général est essentiel pour développer le potentiel inexploité de cette industrie et favoriser l’expansion économique dans différentes régions de la province, y compris dans le Nord. Le renforcement de l’industrie de la construction navale de la province est également essentiel pour améliorer la compétitivité économique de l’Ontario, notamment pour que les marchés publics fédéraux soutiennent la capacité de construction navale du Canada dans le cadre de sa Stratégie nationale de construction navale.

Photo d’un employé à un poste de travail dans une usine de fabrication de batteries à Etobicoke, en Ontario.

L’Ontario demande au gouvernement fédéral de reconnaître le rôle important que les constructeurs navals de l’Ontario peuvent jouer dans la Stratégie nationale de construction navale pour renforcer les capacités nationales de construction navale du Canada et aider le pays à atteindre et à dépasser l’objectif de 2 % du PIB dans le cadre de ses engagements envers l’OTAN concernant le budget à consacrer à la défense nationale.

Exploiter le potentiel économique des minéraux critiques

L’imposition de tarifs douaniers par les États‑Unis a fait ressortir le besoin urgent de renforcer la résilience économique de l’Ontario. Cela implique notamment de mettre davantage l’accent sur l’approvisionnement local en minéraux critiques afin de maintenir des chaînes d’approvisionnement sûres et de libérer l’économie ontarienne.

Les minéraux critiques, comme le cuivre, le lithium, le nickel, le cobalt, le graphite et les terres rares, sont au cœur des technologies modernes. L’évolution rapide des technologies entraîne à son tour une croissance de la demande mondiale en minéraux critiques, devenus importants pour les industries stratégiques, notamment celles de la défense, de l’aérospatiale, de l’automobile et de l’énergie.

Photo d’une mine souterraine à Sudbury, en Ontario, dans laquelle on aperçoit de l’équipement d’exploitation minière.

Développer le Cercle de feu

Le Cercle de feu est l’un des plus grands atouts de l’Ontario devant les menaces économiques des États‑Unis. S’étendant sur environ 5 000 kilomètres carrés, le Cercle de feu, qui recèle l’un des gisements miniers les plus prometteurs au monde, présente un potentiel économique immense. La région renferme des réserves de chromite, de cuivre, de cobalt, de nickel et de platine, et quantité d’autres minéraux critiques qui contribuent de près au développement de technologies novatrices, notamment l’électronique, les véhicules électriques et les technologies propres.

Grâce au soutien du développement dans la région du Cercle de feu, les collectivités du Nord récolteront les avantages de l’exploitation des minéraux critiques, et les communautés des Premières Nations bénéficieront de partenariats porteurs de débouchés économiques qui traverseront des générations.

Au moment où l’Ontario investit et progresse dans le développement d’infrastructures essentielles dans la région du Cercle de feu, le gouvernement provincial continue d’exhorter le gouvernement du Canada à prendre les mêmes engagements financiers que l’Ontario et à accélérer les processus d’approbation pour toutes les infrastructures qui permettraient le développement du Cercle de feu et qui auraient des retombées économiques considérables pour les communautés des Premières Nations et du Nord.

Les processus actuels de délivrance d’autorisations et de permis pour les projets miniers et les grands projets d’infrastructure obligent les promoteurs à naviguer dans un processus complexe d’approbations qui se recoupent ou sont redondantes et impliquent de multiples ministères et plusieurs ordres de gouvernement. En avril 2025, l’Assemblée législative a présenté le projet de loi intitulé Loi de 2025 pour protéger l’Ontario en libérant son économie, qui, s’il est adopté, réduira les formalités administratives et les processus redondants qui ont freiné les grands projets d’infrastructure, d’exploitation minière et de mise en valeur des ressources, notamment dans la région du Cercle de feu. L’un des éléments clés de cette loi est un nouveau modèle de délivrance de permis fondé sur le principe « un projet, un examen » qui simplifie les processus d’approbation dans l’ensemble du gouvernement et privilégie une méthode unique, afin de réduire de 50 % le délai d’examen gouvernemental. L’Ontario anticipe avec plaisir l’occasion de collaborer avec le gouvernement du Canada à l’engagement pris en vertu du principe « un projet, un examen » pour signer, dans les six mois, des accords de coopération et de substitution avec tous les premiers ministres qui le souhaitent, ainsi qu’avec les organismes de gouvernance autochtones, ce qui permettra au gouvernement fédéral de reconnaître les évaluations menées par les provinces, les territoires et les communautés autochtones.

Attirer les investissements pour accélérer la capacité de traitement des minéraux critiques en Ontario

Tandis qu’il accélère le développement de projets liés aux minéraux critiques en Ontario, le gouvernement s’emploie également à attirer des investissements historiques pour soutenir la capacité à traiter les minéraux critiques chez nous et ainsi veiller à ce que les minéraux extraits en Ontario soient traités en Ontario par de la main-d’œuvre ontarienne. Le gouvernement aidera à développer le potentiel du secteur des minéraux critiques de la province en investissant 500 millions de dollars dans la création d’un nouveau Fonds pour le traitement des minéraux critiques (FTMC). Grâce à ce fonds, l’Ontario fournira un soutien financier stratégique aux projets qui accéléreront la capacité locale de traitement des minéraux critiques, assurant ainsi une offre stable de minéraux critiques extraits en Ontario, et qui seront utilisés dans l’ensemble du secteur manufacturier de la province, tout en tablant sur la demande mondiale en pleine croissance.

Le FTMC permettra de tirer une plus grande valeur économique des ressources minérales de la province en contribuant à assurer une utilisation optimale des installations de traitement actuelles et en permettant d’en construire de nouvelles en Ontario. Au lieu d’être extraits uniquement pour être expédiés ailleurs afin de subir un traitement à plus forte valeur ajoutée, les minéraux extraits en Ontario seront affinés en Ontario. Cela contribuera à créer de nouvelles possibilités pour les travailleuses et travailleurs des communautés autochtones et de villes pivots du Nord telles que Thunder Bay, Sault Ste. Marie, Sudbury, North Bay et Timmins.

En renforçant la capacité de traitement de l’Ontario, la province pourra attirer davantage d’investissements privés et accélérer la mise en œuvre de projets stratégiques clés tout au long de la chaîne d’approvisionnement des minéraux critiques. Une chaîne d’approvisionnement entièrement intégrée viendra conforter la position de l’Ontario comme chef de file mondial dans le domaine des minéraux critiques, faisant de la province un lieu plus attrayant pour les investisseurs et une source sûre pour l’approvisionnement en minéraux critiques.

De plus, comme il est précisé dans la section « Resserrer la législation sur les ventes à découvert », la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) et l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) interviennent en soumettant le régime de ventes à découvert à des changements qui renforceront les marchés financiers publics de l’Ontario et aideront à soutenir la mobilisation de capitaux, y compris pour le secteur minier.

Continuer à investir dans les petites sociétés minières de l’Ontario et dans l’exploration

Le gouvernement investit 10 millions de dollars supplémentaires en 2025‑2026 pour prolonger le Programme ontarien d’aide aux petites sociétés d’exploration minière (POAPSEM), qui devient partiellement responsable des dépenses admissibles engagées par les petites sociétés minières pour l’exploration et la mise en valeur de minéraux critiques et précieux. Ces projets peuvent mener à la découverte prometteuse d’importants gisements minéraux qui pourraient être exploités dans le futur, donnant ainsi un élan à la croissance économique et à la création d’emplois dans les collectivités du Nord et les communautés autochtones.

Cet investissement s’ajoute aux 35 millions de dollars déjà engagés dans le cadre du POAPSEM, comme annoncé en novembre 2024. Cela comprend 23 millions de dollars pour soutenir l’exploration de tous types de minéraux et 12 millions de dollars investis dans un volet dédié à la découverte et à la mise en valeur de minéraux critiques qui contribueront à la mise en place d’une chaîne d’approvisionnement intégrée pour les nouvelles technologies. Le plus récent cycle de financement entrepris dans le cadre du POAPSEM permet au gouvernement d’aider 84 petites sociétés minières à financer des projets d’exploration préliminaire, dont 62 axés sur l’exploration des minéraux critiques.

Soutenir l’innovation dans la chaîne d’approvisionnement des minéraux critiques

En novembre 2022, le gouvernement a inauguré le Fonds pour l’innovation relative aux minéraux critiques (FIMC) dans le cadre de sa Stratégie relative aux minéraux critiques. Ce fonds fait avancer l’exploration, l’extraction, la mise en valeur, la production et le traitement des minéraux critiques en stimulant l’investissement dans la chaîne d’approvisionnement de l’Ontario pour ces minéraux. À ce jour, l’Ontario a investi 20 millions de dollars par l’entremise du FIMC pour soutenir des projets qui portent sur la recherche, le développement et la commercialisation de technologies, de techniques, de solutions et de procédés novateurs.

Le gouvernement investit 5 millions de dollars supplémentaires sur deux ans dans le FIMC, à partir de 2025‑2026, afin d’encourager l’innovation dans le secteur des minéraux critiques et d’être moins tributaire de l’étranger pour ces ressources minérales et leur traitement. Ce financement contribuera à stimuler les investissements dans la chaîne d’approvisionnement des minéraux critiques de l’Ontario et à renforcer la collaboration entre l’industrie, le monde universitaire, les jeunes entreprises et les entreprises de recherche‑développement.

Récupérer les métaux et minéraux résiduels issus des déchets miniers

En novembre 2024, le gouvernement a annoncé le dépôt d’un nouveau règlement en vertu de la Loi sur les mines qui faciliterait la récupération des métaux et minéraux résiduels provenant des déchets miniers qui pourraient se trouver sur des sites miniers en exploitation, fermés ou abandonnés. Les déchets miniers contiennent des sous‑produits issus de l’extraction de métaux tels que le nickel, le cuivre et l’or, qui peuvent contenir de petites quantités de minéraux critiques comme le lithium, le platine et le cobalt, dont la récupération était auparavant jugée non rentable. Ce nouveau règlement appuie la Stratégie ontarienne relative aux minéraux critiques en offrant une souplesse suffisante pour permettre le retraitement des déchets miniers et en simplifiant le processus de demande de permis, tout en assurant la santé, la sécurité et la protection de l’environnement. Lorsque le nouveau règlement entrera en vigueur, le 1er juillet 2025, l’Ontario deviendra la première région au Canada à instaurer un cadre de réglementation spécial pour la récupération des minéraux résiduels contenus dans les déchets miniers.

Renforcer les partenariats autochtones

Les progrès de l’Ontario reposent sur des partenariats solides avec les Autochtones. Cela implique de partager les débouchés économiques découlant des investissements dans les secteurs des minéraux critiques et de l’électricité.

Le gouvernement relance l’actuel Programme de garanties d’emprunt pour les Autochtones (PGEA) de la province, doté de 1 milliard de dollars, pour en faire le nouveau Programme de financement pour les initiatives autochtones (PFIA), doté de 3 milliards de dollars, afin de soutenir la participation des Autochtones dans plus de secteurs, notamment l’électricité, les minéraux critiques, la mise en valeur des ressources et les éléments d’infrastructure connexes, offrant ainsi des débouchés économiques transgénérationnels aux peuples autochtones de l’Ontario.

Le programme a changé de nom et s’appelle désormais le PFIA pour signaler la conception future d’autres outils de financement pour soutenir la participation autochtone. Les changements proposés sont essentiels pour construire une économie plus forte, plus résiliente et autosuffisante et pour renforcer la participation des partenaires autochtones aux grands projets d’infrastructure en Ontario.

Le programme sera entièrement transféré, y compris la supervision et l’administration du programme, de l’Office ontarien de financement (OOF) au Fonds ontarien pour la construction (FOC). Celui-ci a pour mandat législatif de travailler avec les investisseurs institutionnels et les partenaires autochtones, et dispose de l’expertise, du cadre d’investissement et des ressources nécessaires pour servir de point de départ unique aux partenaires autochtones, partout en Ontario, qui souhaitent accéder à un financement pour des projets d’infrastructure.

Ce transfert aura lieu au deuxième trimestre de l’exercice 2025‑2026 et de plus amples renseignements seront communiqués dans les mois à venir. Le programme continuera à fonctionner comme avant, pendant et après la période de transition, afin d’aider les partenaires autochtones à accéder à des capitaux à faible coût.

Augmenter le Fonds pour la participation des Autochtones

Le gouvernement continue de promouvoir une exploration et une mise en valeur responsables et durables des ressources minérales avec la participation des communautés autochtones en investissant 70 millions de dollars sur quatre ans dans le Fonds pour la participation des Autochtones à compter de 2025‑2026. Ce fonds soutiendra les communautés et les organisations autochtones dans les régions à forte activité minérale afin d’améliorer la capacité à participer aux processus de réglementation liés à l’exploration minérale et au développement minier.

Cet investissement augmentera la capacité des communautés autochtones à participer à des consultations utiles, qui faciliteront l’ouverture de nouvelles mines. Ainsi, les communautés autochtones seraient mieux outillées pour exploiter les débouchés économiques en participant davantage au secteur des minéraux de l’Ontario, aujourd’hui en pleine croissance, tout en contribuant à soutenir les chaînes d’approvisionnement nord‑américaines nécessaires au déploiement des nouvelles technologies, ainsi que l’entretien et l’expansion des infrastructures existantes.

Créer des bourses d’études en développement des ressources pour la communauté étudiante des Premières Nations

Le gouvernement investit 10 millions de dollars sur trois ans pour créer de nouvelles possibilités de bourses d’études permettant aux étudiantes et aux étudiants des Premières Nations qui le souhaitent de faire carrière dans le développement des ressources. Les collèges, les universités et les instituts autochtones de l’Ontario jouent un rôle clé en veillant à ce que le secteur minier ontarien dispose d’une main‑d’œuvre hautement qualifiée pour stimuler son économie. Dans un contexte où le gouvernement continue de prendre des mesures essentielles pour exploiter le potentiel minier du Nord de l’Ontario, ces bourses offriront à la communauté étudiante des Premières Nations l’accès aux outils et à la formation nécessaires pour devenir des chefs de file et des innovateurs dans ce secteur.

Développer les débouchés commerciaux pour les exportateurs ontariens

Le protectionnisme commercial des États‑Unis et l’incertitude qu’il engendre posent de grands défis pour les entreprises et les industries de l’Ontario, en particulier celles dont les chaînes d’approvisionnement sont profondément intégrées de part et d’autre de la frontière. En même temps, ces défis deviennent pour les entreprises l’occasion de se diversifier et d’atteindre de nouveaux marchés. Le gouvernement est prêt à aider les entreprises à saisir cette occasion.

Guider le pays en matière de libre‑échange interprovincial

Le commerce avec les autres provinces compte pour beaucoup dans l’économie de l’Ontario et peut favoriser une plus forte croissance pour la province et le pays. En 2024, l’Ontario a exporté des biens et des services d’une valeur de près de 196 milliards de dollars vers d’autres provinces, ce qui représente 16,7 % du commerce total de l’Ontario, et en a importé pour près de 144 milliards de dollars en provenance d’autres provinces. Au total, le commerce interprovincial a atteint 339,5 milliards de dollars, soit près de 30 % du produit intérieur brut (PIB) nominal de l’Ontario. 

En revanche, les obstacles au commerce interprovincial ont entravé le plein essor de l’économie ontarienne. La réduction de ces obstacles, en particulier en période d’incertitude économique, peut faire baisser les coûts des entreprises et augmenter la mobilité de la main‑d’œuvre, ce qui atténue les pressions inflationnistes. La réduction des barrières commerciales stimulera aussi la compétitivité et la productivité, tout en créant de nouveaux emplois.

Le gouvernement de l’Ontario élimine les barrières qui n’ont pas de raison d’être et assume un rôle directeur en pilotant une action immédiate et utile en matière de commerce intérieur. Comme il a été annoncé en avril 2025, le gouvernement a déposé le projet de loi intitulé Loi de 2025 pour protéger l’Ontario en favorisant le libre‑échange au Canada afin d’ouvrir le libre‑échange et la mobilité de la main‑d’œuvre partout au Canada, et a pris des mesures qui auraient pour effet :

  • de supprimer toutes les exceptions propres aux parties à l’Accord de libre‑échange canadien (ALEC);
  • d’éliminer les obstacles à la mobilité de la main‑d’œuvre, de réduire les charges administratives et de simplifier la circulation des travailleuses et travailleurs certifiés à travers le Canada, en augmentant la mobilité de la main‑d’œuvre grâce à de nouvelles règles « de plein droit »;
  • de permettre la reconnaissance mutuelle avec les provinces et les territoires réciproques, de sorte que les biens, les services et les travailleuses et travailleurs accrédités qui sont acceptables pour d’autres régions du Canada soient reconnus comme acceptables pour la vente, l’utilisation ou le travail en Ontario;
  • d’autoriser un plus grand nombre de membres d’une profession de la santé réglementée à exercer en Ontario et de supprimer les restrictions en utilisant les règles « de plein droit »;
  • de permettre la vente directe d’alcool aux consommateurs dans les provinces et les territoires avec convention de réciprocité afin que les consommateurs puissent acheter de l’alcool directement aux producteurs, partout au Canada, pour leur consommation personnelle;
  • de désigner une journée « Achetez ontarien, achetez canadien » qui se tiendrait annuellement le dernier vendredi de juin pour aider les consommateurs à soutenir les entreprises et les travailleuses et travailleurs locaux grâce à des programmes tels que Fabriqué en Ontario, Le bois de l’Ontario, Vintners Quality Alliance (VQA) pour les vins et Ontario, terre nourricière.

Ces mesures contribueront à élargir les possibilités qui s’offrent aux entreprises ainsi qu’aux travailleuses et aux travailleurs de l’Ontario et à favoriser l’intégration économique partout au Canada. Ainsi, si elle est adoptée, la nouvelle loi encouragera le développement d’une économie plus forte et plus résiliente pour la population de l’Ontario, une économie qui sera moins tributaire du commerce avec les États‑Unis.

Soutenir les exportations grâce au fonds L’Ontario, ensemble pour le commerce

De nombreux fabricants de l’Ontario sont largement intégrés dans les chaînes d’approvisionnement américaines en vertu de contrats d’approvisionnement à long terme et complexes. Ils ont d’importants défis à relever pour réorienter leur production vers de nouveaux marchés et de nouveaux clients et ainsi atténuer l’impact des tarifs douaniers américains. De plus, les petites et moyennes entreprises (PME) ontariennes du secteur de la fabrication ont eu du mal à mobiliser des capitaux pour investir dans les technologies de pointe.

En avril 2025, l’Ontario a annoncé un investissement de 50 millions de dollars sur trois ans, à partir de 2025‑2026, pour créer le fonds L’Ontario, ensemble pour le commerce (FLOEC). Ce nouveau programme aidera les entreprises à développer de nouveaux marchés et à rapatrier les chaînes d’approvisionnement essentielles, renforçant ainsi la sécurité et la diversification des échanges commerciaux. En particulier, le FLOEC mettra l’accent sur l’expansion du commerce interprovincial en soutenant les investissements dans les infrastructures, l’équipement et les procédés afin d’améliorer la compétitivité dans le contexte des tarifs douaniers américains.

Développer les débouchés commerciaux internationaux

Pour contribuer à renforcer et à diversifier le commerce, le gouvernement continue de promouvoir les biens et les services élaborés en Ontario et de soutenir les possibilités d’exportation. Lors d’une mission couronnée de succès à Singapour en novembre 2024, l’Ontario a su mettre en valeur les secteurs en pleine croissance des sciences de la vie, de la technologie et de l’automobile de la province, tout en renforçant le partenariat économique entre ces deux territoires. Cette mission commerciale marquait l’inauguration du premier bureau du commerce et des investissements de l’Ontario dans la région de l’Association des nations de l’Asie du Sud‑Est (ANASE).

Dans le monde, l’Ontario compte 14 bureaux du commerce et des investissements qui travaillent en étroite collaboration avec des partenaires canadiens aux échelons fédéral, provincial‑territorial et municipal pour rehausser son profil commercial, faciliter des accords d’investissement et aider les PME de la province à augmenter leur capacité d’exportation sur les marchés mondiaux. Depuis 2018, le réseau de bureaux du commerce et des investissements de l’Ontario situés à l’étranger a attiré des investissements avoisinant les 25,9 milliards de dollars et facilité l’accès aux marchés à plus de 1 900 entreprises ontariennes représentant divers secteurs d’activité.

Brancher l’Ontario sur un avenir abordable

La politique énergétique de l’Ontario déterminera le succès de l’économie provinciale, aujourd’hui et pour la génération à venir.

Selon les prévisions d’octobre 2024 de la Société indépendante d’exploitation du réseau d’électricité (SIERE) de l’Ontario, la demande d’électricité dans la province devrait s’accroître de 75 % d’ici 2050, ce qui équivaut à raccorder au réseau une nouvelle agglomération dont la taille serait quatre fois et demie celle de Toronto.

L’Ontario investit dans la production, le transport et le stockage d’énergies nouvelles, ce qui représente la plus grande augmentation de sa production d’électricité depuis plus de 30 ans et transforme la province en superpuissance énergétique.

Planifier et bâtir l’avenir du nouveau nucléaire

Sur le site de l’actuelle centrale nucléaire de Darlington, le gouvernement met en place quatre petits réacteurs modulaires (PRM), premiers en leur genre au sein du G7, qui pourraient générer au total 1 200 mégawatts (MW) d’électricité, une production suffisante pour alimenter 1,2 million de foyers. En avril 2025, Ontario Power Generation (OPG) a reçu un permis de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) pour construire un réacteur de puissance destiné à l’unité 1. Cette autorisation est une étape majeure du projet, qui permettrait de créer et de préserver jusqu’à 2 000 emplois chaque année durant ses 65 années d’activité et contribuerait pour plus de 13 milliards de dollars au PIB de la province.

Photo d’un employé travaillant sur des pièces dans une installation de fabrication de matériel destiné à l’industrie nucléaire à Cambridge, en Ontario.

L’Ontario examine également la possibilité d’ajouter une nouvelle capacité de production d’énergie nucléaire à grande échelle sur le site de la centrale de Bruce, dans le comté du même nom, et sur le site Wesleyville d’OPG à Port Hope. Ces projets ajouteraient des productions maximales respectives de 4 800 MW et 10 000 MW qui, ensemble, pourraient alimenter l’équivalent de 14,8 millions de foyers.

Selon le Conference Board du Canada, un projet nucléaire à Port Hope pourrait accroître de 235 milliards de dollars le PIB de l’Ontario et soutenir 10 500 emplois dans l’ensemble de la province, dont 1 700 nouveaux emplois rémunérateurs.

Prolonger la vie des installations nucléaires existantes

Remise à neuf de Darlington et de Bruce

La remise à neuf de l’unité 1 de la centrale nucléaire de Darlington s’est achevée cinq mois avant la date prévue et fournira 875 MW d’électricité fiable, abordable et propre pour les 30 prochaines années ou plus, soit suffisamment pour alimenter 875 000 foyers. L’unité 1 est, sur quatre, la troisième unité à être remise à neuf à ce jour, la fin des travaux sur la quatrième unité étant prévue d’ici 2026.

De plus, l’Ontario poursuit son projet de remise à neuf d’un total de six unités à la centrale nucléaire de Bruce d’ici 2033. Au terme des travaux, la capacité de production d’électricité de cette centrale augmentera pour passer de 6 550 MW à 7 000 MW.

Remise à neuf de Pickering

OPG passe à la phase de définition du projet de remise à neuf de Pickering. Cette remise à neuf ajouterait au moins 30 années de vie à la centrale nucléaire de Pickering « B », qui emploie environ 4 500 personnes assurant son fonctionnement continu. Au total, on dénombre quelque 7 500 emplois liés à cette centrale dans l’ensemble de l’Ontario. Les unités « B » de la centrale nucléaire de Pickering produisent 2 000 MW d’électricité, l’équivalent de ce qu’il faut pour alimenter deux millions de foyers.

Investir dans l’hydroélectricité et le stockage d’énergie

Le gouvernement de l’Ontario soutient le plan d’OPG visant la remise à neuf et l’agrandissement des centrales hydroélectriques dans la province. Cet investissement de 4,7 milliards de dollars permettra de produire jusqu’à 5 000 MW d’électricité propre, ce qui suffira à alimenter 5 millions de foyers et créera plus de 2 000 emplois rémunérateurs, auxquels d’autres pourraient venir se greffer avec l’aménagement potentiel de deux nouvelles centrales.

Le gouvernement poursuit les travaux préparatoires au projet de centrale hydroélectrique à accumulation par pompage de l’Ontario, élaboré en partenariat avec TC Energy et la Nation ojibway de Saugeen. Ce projet, qui serait le plus important du genre au Canada, fournirait jusqu’à 1 000 MW d’électricité propre, abordable et fiable, soit suffisamment pour alimenter 1 million de foyers pendant 11 heures.

Le projet ontarien de stockage d’énergie par pompage viendrait s’ajouter à d’autres initiatives gouvernementales, dont le développement d’une capacité de production nucléaire à grande échelle pour Bruce Power. La construction de Bruce C fournirait les grandes quantités d’énergie propre à zéro émission nécessaires pour remplir l’installation de stockage.

Expansion du plus vaste processus concurrentiel d’approvisionnement énergétique de l’histoire de l’Ontario

Le gouvernement augmente la production ciblée dans le cadre du plus vaste processus concurrentiel d’approvisionnement énergétique de l’histoire de la province, afin d’acheter jusqu’à 7 500 MW, contre 5 000 MW initialement annoncés. Cette expansion est ouverte à toutes les technologies, y compris l’hydroélectricité, le gaz naturel, le stockage d’énergie, les éoliennes et l’énergie solaire. Elle permettra aux familles et aux entreprises de disposer d’une électricité fiable et abordable pour répondre à la demande énergétique en forte augmentation.

Donner une impulsion au réseau électrique grâce à l’hydrogène

Aujourd’hui, l’électricité, le gaz naturel, le pétrole et les produits pétroliers raffinés font tous partie du bouquet énergétique de l’Ontario. Ensemble, ils alimentent l’économie, servent à transporter des personnes et les biens dont elles ont besoin et permettent de chauffer, de rafraîchir et d’éclairer le foyer de plus de 16 millions de personnes.

Tout en maintenant et en augmentant l’accès à des combustibles abordables comme le gaz naturel, qui restent essentiels pour l’industrie, les agriculteurs et les collectivités rurales, le gouvernement crée un espace pour les ressources nouvelles et émergentes tels que l’hydrogène à faible émission de carbone et le gaz naturel renouvelable. L’Ontario est à l’avant-garde de l’intégration de ces technologies nouvelles, notamment avec le projet de démonstration d’hydrogène de Markham, géré par Enbridge, qui explore, à titre expérimental, l’injection d’hydrogène dans le réseau de distribution de gaz naturel. Cette installation à grande échelle, inaugurée le 1er octobre 2021, est la première du genre en Amérique du Nord.

Le gouvernement de l’Ontario lance une nouvelle édition du Fonds d’innovation pour l’hydrogène, investissant 30 millions de dollars pour exploiter la capacité de l’hydrogène à stimuler la croissance économique, à créer des emplois et à garder la province à l’avant‑poste de l’économie axée sur l’énergie propre, et élargissant les critères d’admissibilité de façon à inclure des initiatives axées sur le réseau électrique ainsi que des applications dans d’autres secteurs, par exemple les transports.

Lancer des programmes d’efficacité énergétique

Le gouvernement aide les familles et les entreprises à faire des économies d’argent et d’énergie en investissant 10,9 milliards de dollars sur 12 ans dans des programmes d’efficacité énergétique, consacrant ainsi à ce domaine le plus gros budget de toute l’histoire du Canada. Grâce à de nouveaux programmes, comme le Home Renovation Savings Program, le gouvernement remet de l’argent dans vos poches, notamment sous forme de remises pour des améliorations telles que l’installation de nouvelles portes, de nouvelles fenêtres, d’une thermopompe et de thermostats intelligents, ou pour d’autres initiatives d’efficacité énergétique, et c’est tout le réseau énergétique de l’Ontario qui en bénéficie. 

Cet investissement devrait générer 23,1 milliards de dollars de bénéfices pour le réseau électrique, ce qui permettra aux consommateurs d’économiser 12,2 milliards de dollars en coûts liés au réseau électrique en évitant la construction inutile de nouvelles infrastructures pour la production.

Garder les coûts bas pour les entreprises

Le gouvernement a pris d’importantes mesures pour réduire les coûts des entreprises et les aider à mieux affronter la concurrence. Grâce aux initiatives phares lancées depuis 2018, le gouvernement apporterait aux entreprises de l’Ontario des économies et une aide estimées à 11,9 milliards de dollars en 2025, dont 5,6 milliards de dollars iraient aux petites entreprises. Quelques exemples de mesures prises :

  • Instauration du crédit d’impôt pour l’investissement dans la fabrication en Ontario, y compris une proposition visant son augmentation et son élargissement temporaires, de façon à soutenir les investissements dans la fabrication ou la transformation dans la province.
  • Baisse de la taxe sur l’essence de 5,7 cents le litre et de la taxe sur les carburants de 5,3 cents le litre pour aider les entreprises de l’Ontario à réduire leurs frais d’essence et de carburant.
  • Soutien à la réduction des taux de la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (WSIB), les ramenant à leur niveau le plus bas depuis une cinquantaine d’années, ce qui fait épargner aux entreprises de l’Ontario quelque 150 millions de dollars annuellement. En outre, la WSIB a annoncé des remises d’une valeur totale de 4 milliards de dollars issues des fonds excédentaires.
  • Mesure faisant passer de 490 000 $ à 1 000 000 $ l’exonération de l’impôt‑santé des employeurs. Celle‑ci soutient les entreprises en réduisant l’impôt pour les employeurs admissibles du secteur privé.
  • Annulation de la taxe sur le carbone liée au plafonnement et à l’échange pour éliminer ses répercussions sur les coûts des produits tels que l’essence, le carburant diesel et le gaz naturel.
  • Baisse des taux élevés de l’impôt scolaire applicable aux entreprises avec, pour résultat, des économies annuelles de 450 millions de dollars pour plus de 200 000 employeurs, ou 95 % de tous les biens commerciaux en Ontario.
  • Taux de l’impôt sur le revenu des sociétés applicable aux petites entreprises ramené à 3,2 %, avec élargissement de l’accès à ce taux préférentiel, ce qui aidera les petites entreprises à être concurrentielles et prospères grâce à une baisse de leurs coûts.
  • Mise en œuvre du crédit d’impôt pour l’investissement dans le développement régional afin de soutenir les entreprises qui investissent et élargissent leurs activités dans les régions de l’Ontario où la croissance de l’emploi est faible.
  • Mise en œuvre, en janvier 2021, du Plan exhaustif relatif à l’électricité, qui réduit les coûts de l’électricité d’environ 11 à 14 % en moyenne en 2025 pour les clients industriels et commerciaux de taille moyenne et de grande taille, respectivement.
  • Période de grâce de six mois pour le paiement des pénalités et des intérêts applicables à certains impôts et taxes administrés par la province.

De plus, le gouvernement applaudit la décision fédérale de fixer le taux de la taxe sur le carbone à 0 % à compter du 1er avril 2025, ce qui met effectivement fin à cette taxe. Il dispense les automobilistes de l’obligation de soumettre leurs véhicules utilitaires légers à des tests d’émissions dans le cadre du programme Air pur, a éliminé les droits de renouvellement des plaques d’immatriculation et l’obligation d’avoir une vignette d’immatriculation pour les voitures de tourisme, les camionnettes, les motocyclettes et les cyclomoteurs, et a supprimé les péages sur les autoroutes 412 et 418. Ces mesures réduiront les coûts des entreprises. Enfin, le gouvernement supprimera de manière définitive les péages sur l’autoroute 407 Est, propriété de la province, à compter du 1er juin 2025.

Graphique 1.2 : Soutenir les entreprises ontariennes
Description accessible du graphique 1.2

Suppression de la taxe sur le propane utilisé dans les véhicules routiers immatriculés

L’Ontario est déterminé à réduire les formalités administratives coûteuses afin de favoriser la prospérité des entreprises, des familles et de l’économie dans son ensemble. C’est pourquoi le gouvernement propose d’éliminer la taxe sur le propane utilisé dans les véhicules routiers immatriculés à compter du 1er juillet 2025.

Depuis l’instauration de cette taxe, on a constaté une diminution constante de l’utilisation des véhicules au propane. L’élimination de la taxe sur le propane allégera le fardeau de plus de 1 000 entreprises qui vendent ou distribuent du propane à des fins non taxables et qui sont, pour la plupart, de petites entreprises.

Continuer à diversifier l’économie de l’Ontario

Diversifier l’économie ontarienne en investissant pour l’innovation dans les secteurs stratégiques clés est crucial pour développer la résilience de l’Ontario et sa croissance économique à long terme. Alors que les tarifs douaniers américains menacent les industries et les entreprises ontariennes, l’innovation sert de contre‑mesure puissante face à ces tensions économiques. Les investissements dans les nouvelles technologies et les entreprises innovantes aideront l’Ontario à trouver de nouveaux marchés, à renforcer sa compétitivité et à assurer la prospérité des générations futures.

Développer la Stratégie ontarienne pour les sciences de la vie

Le gouvernement continue à soutenir l’innovation et la création d’emplois dans le secteur grâce à la Stratégie ontarienne pour les sciences de la vie, Faire passer les sciences de la vie au niveau supérieur, destinée à stimuler les investissements et à améliorer la recherche pour conforter la position de la province en tant que chef de file pour la biofabrication et les sciences de la vie. L’Ontario abrite un secteur des sciences de la vie florissant, qui emploie plus de 74 000 personnes dans des postes à forte valeur ajoutée au sein de 2 000 entreprises dont les exportations annuelles dépassent les 11,8 milliards de dollars.

De 2018 à ce jour, cette stratégie a attiré plus de 6 milliards de dollars d’investissements et créé 5 000 emplois dans le secteur des sciences de la vie. En octobre 2024, l’Ontario a annoncé la phase 2 de sa Stratégie pour les sciences de la vie, qui prévoit notamment l’investissement de 146 millions de dollars pour aider à stimuler la croissance du secteur. La phase 2 de la stratégie met l’accent sur quatre domaines clés :

  • faire progresser la recherche et le développement afin d’améliorer la capacité de biofabrication de la province et de tirer parti des possibilités de commercialisation;
  • ouvrir de nouvelles sources de financement qui aident les entrepreneurs à transformer leurs idées et leurs prototypes en produits commercialisables;
  • soutenir l’écosystème existant en renforçant la proposition de valeur de la province et en positionnant l’Ontario comme une destination de choix pour la croissance des entreprises mondiales et les nouveaux investissements;
  • adopter une culture de l’innovation afin que les entreprises locales puissent tirer parti des possibilités offertes par l’ensemble du système de santé de l’Ontario.
Photo d’un laboratoire stérile où une employée en combinaison de protection travaille sur des échantillons.

Renouveler le Fonds pour l’innovation en sciences de la vie

Dans le cadre de la Stratégie pour les sciences de la vie, le gouvernement investit 15 millions de dollars supplémentaires pour renouveler le programme du Fonds pour l’innovation en sciences de la vie (FISV) pour trois ans à compter de 2025‑2026. Le programme FISV est un fonds de co‑investissement qui relève les défis du secteur du capital‑risque en fournissant un financement de démarrage aux entreprises du secteur des sciences de la vie qui sont en phase de démarrage ou de prédémarrage. Cet investissement aidera les entreprises à transformer leurs investissements innovants et à forte intensité de capital, depuis leur phase conceptuelle jusqu’à leur commercialisation.

Soutenir la production d’isotopes médicaux

L’Ontario est un chef de file mondial dans la production d’isotopes médicaux d’importance vitale, essentiels pour le diagnostic et le traitement du cancer et d’autres maladies graves. En plus de Bruce Power et d’autres centrales nucléaires, l’Ontario dispose du réacteur nucléaire McMaster, qui contribue à stimuler l’innovation et la commercialisation des découvertes liées aux isotopes médicaux. En tant que ressource nationale essentielle pour la recherche, le réacteur soutient un large éventail de programmes de recherche basés sur les neutrons dans des domaines stratégiques tels que les isotopes médicaux et les produits radiopharmaceutiques.

C’est pourquoi le gouvernement investit 15,5 millions de dollars supplémentaires sur trois ans, à compter de 2025‑2026, afin d’augmenter la production d’isotopes médicaux du réacteur à un rythme de 24 heures sur 24, sept jours sur sept, ce qui permettra d’augmenter l’offre d’isotopes produits et leur diversité afin de stimuler de nouvelles découvertes. Cet investissement favorisera la création de 16 emplois d’ici 2030, l’établissement d’une entreprise dérivée et d’une coentreprise commerciale dans le domaine des isotopes médicaux, la mise en place de capacités supplémentaires de recherche‑développement dans le domaine du nucléaire et des faisceaux de neutrons, ainsi que la mise au point et la commercialisation de nouveaux traitements médicaux.

Accroître les investissements de capital‑risque grâce à Croissance Ontario

Les fonds de capital‑risque jouent un rôle important dans la stimulation de l’entrepreneuriat et de la croissance économique en ouvrant des possibilités aux jeunes entreprises grâce à des investissements dans des sociétés innovantes à fort potentiel. Les fonds de capital‑risque offrent également un mentorat commercial et un accès à des réseaux qui peuvent aider une entreprise à accélérer son entrée sur de nouveaux marchés et à réussir à l’échelle mondiale. Croissance Ontario, l’agence provinciale de capital‑risque, investit dans des fonds de capital‑risque qui ciblent des entreprises en phase préliminaire ou avancée de développement et gère actuellement plus de 500 millions de dollars d’actifs, dont 300 millions de dollars fournis par le gouvernement de l’Ontario au cours des deux dernières années.

Afin de continuer à soutenir la croissance des entreprises ontariennes en démarrage, le gouvernement fournit un financement de 90 millions de dollars supplémentaires en capital‑risque par l’entremise de Croissance Ontario, dont 50 millions de dollars destinés à des fonds de capital‑risque ontariens axés sur les technologies qui soutiennent la défense nationale et les technologies connexes comme l’IA et la cybersécurité, et 40 millions de dollars destinés à des fonds de capital‑risque qui aideront les entreprises du secteur des sciences de la vie et les biofabricants à innover et à se développer. Cela contribuera à stimuler le développement de technologies dans des secteurs stratégiques de la défense et à renforcer les capacités des entreprises de biofabrication et de dispositifs médicaux de nouvelle génération de l’Ontario afin qu’elles puissent mettre au point les technologies de la santé de demain. Cet investissement servira également de rempart contre les tarifs douaniers imposés par les États‑Unis, en rehaussant la compétitivité des entreprises grâce au renforcement des chaînes d’approvisionnement nationales et à l’amélioration de la résilience dans les secteurs critiques de l’économie.

Investir dans les infrastructures de recherche pour soutenir la croissance économique

Le développement d’une solide capacité de recherche et d’innovation par l’entremise d’établissements tels que les collèges, les universités et les hôpitaux est fondamental si l’Ontario veut rester compétitif sur la scène mondiale. C’est pourquoi le gouvernement investira 207 millions de dollars supplémentaires sur trois ans par l’entremise du Fonds pour la recherche en Ontario – Programme Infrastructure de recherche (Programme IR‑FRO), à compter de 2025‑2026, pour fournir à des établissements ontariens un financement permettant d’acquérir des infrastructures et de participer à des activités de recherche‑développement à l’échelle mondiale. Cela contribuera à soutenir la compétitivité de l’Ontario pour attirer, retenir et développer les meilleurs talents en veillant à ce que les chercheurs continuent à disposer des installations et des équipements ultramodernes nécessaires pour faire des découvertes révolutionnaires, stimuler l’économie et améliorer la vie des Ontariennes et des Ontariens. Cet investissement aura également un effet de levier sur les investissements fédéraux dans les projets d’infrastructure de la province.

Les investissements réalisés précédemment dans le Programme IR‑FRO ont largement contribué à renforcer la position de l’Ontario en matière de recherche et d’innovation dans les domaines que le gouvernement juge prioritaires, par exemple les sciences de la vie, les véhicules autonomes et les minéraux critiques. Les 560 millions de dollars que l’Ontario a investis depuis 2018‑2019 ont permis de mobiliser 930 millions de dollars et contribué à former plus de 73 800 personnes hautement compétentes.

Faire de l’Ontario un chef de file mondial de l’intelligence artificielle

La province est à l’origine de nombreuses « premières », elle est notamment le berceau de l’IA moderne, dont l’Université de Toronto a été la pionnière voilà plus de 30 ans. Plus récemment, les progrès réalisés dans le domaine des grands modèles de langage ont entraîné une explosion des outils d’IA générative qui ont le potentiel de transformer les économies et les sociétés du monde entier en stimulant la croissance, la productivité et de nouveaux débouchés dans de nombreux secteurs d’activité.

Avec près de 400 entreprises d’IA, plus de 1,5 milliard de dollars d’investissements en capital‑risque dans le domaine de l’IA et plus de 1 100 personnes nouvellement diplômées d’un programme de maîtrise en IA, l’Ontario offre un écosystème dynamique et un immense potentiel de croissance et d’innovation supplémentaires. L’Ontario entend demeurer un chef de file mondial dans le domaine du développement de l’IA.

Photo d’une personne faisant de la programmation sur un ordinateur portable.

Favoriser l’écosystème d’intelligence artificielle

Tout comme les applications d’IA, un écosystème d’IA solide repose sur une multitude de nœuds et de connexions qui se combinent pour créer un environnement innovant. L’investissement dans l’IA, comme d’autres technologies critiques telles que la 5G, la chaîne de blocs, la cybersécurité, la quantique et la robotique, aidera les entreprises de l’Ontario à miser sur les débouchés commerciaux nouveaux et émergents dans l’ensemble des secteurs et des industries clés de l’économie. Le Programme ontarien des initiatives relatives aux technologies critiques, doté de 107 millions de dollars, prévoit des investissements phares pouvant atteindre 27 millions de dollars dans l’Institut Vecteur pour l’intelligence artificielle, un éventail de projets par l’entremise du Centre d’innovation de l’Ontario et l’Ontario Bioscience Innovation Organization. Cela permettra aux entreprises d’adopter, de développer et de commercialiser les nouvelles technologies de l’IA. En outre, l’Ontario a engagé plus de 65 millions de dollars pour les systèmes d’informatique de recherche avancée de la province, qui fournissent des ressources essentielles à ses chercheurs afin que ces systèmes répondent à la demande en matière de stockage et de calcul pour la recherche sur des technologies comme l’intelligence artificielle.

S’engager à faire une utilisation sûre et responsable de l’intelligence artificielle

L’Ontario s’est également engagé à protéger l’intérêt public contre les nouveaux risques en puissance, notamment la discrimination, la surveillance et les menaces à la vie privée. Grâce à la Loi de 2024 visant à renforcer la cybersécurité et la confiance dans le secteur public, le gouvernement jette les bases de l’avenir de l’Ontario en matière d’IA en établissant une gouvernance de l’IA au sein du secteur parapublic et en garantissant la sécurité des données et la confiance dans les outils numériques.

Le gouvernement de l’Ontario exploite déjà l’IA de multiples façons pour accroître l’efficacité et améliorer les services. Entre autres, il utilise l’IA pour analyser des données, surveiller la qualité de l’air et de l’eau pour prédire les risques, soutenir la cartographie prédictive des sols et élaborer des robots conversationnels ou assistants virtuels, ainsi que des transcripteurs par IA. Pour l’avenir, le gouvernement cherche à déterminer comment exploiter l’IA en toute sécurité pour accélérer davantage la reconnaissance et l’élimination de l’excès de formalités administratives.

Développer et attirer les meilleurs talents en matière d’intelligence artificielle

Les établissements d’enseignement postsecondaire de l’Ontario s’adaptent rapidement pour approvisionner le marché du travail en talents dans le domaine de l’IA, avec plus de 1 700 nouvelles inscriptions à la maîtrise en IA et à des parcours d’études dans plus de 25 programmes de maîtrise axés sur l’IA dans 11 universités. Les talents de l’Ontario sont de plus en plus reconnus par les entreprises mondiales en dehors du secteur des technologies traditionnelles qui cherchent à intégrer l’IA dans leurs opérations. Au cours de la dernière année, Investissements Ontario a annoncé des dépenses de 1,2 milliard de dollars qui mettront l’expertise ontarienne en IA au service des industries axées sur les sciences de la vie, l’infrastructure des transports et les véhicules électriques.

Par exemple, en novembre 2024 à Toronto, l’Ontario a salué un investissement de plus de 100 millions de dollars d’Hitachi Rail, poids lourd de l’écosystème mondial des transports, pour mettre à niveau sa technologie de signalisation pour la gestion des trains basée sur la communication (CBTC) en y intégrant l’IA, la 5G et l’infonuagique.

Au cours du même mois, le gouvernement de l’Ontario s’est réjoui de l’expansion de la division Équipe mondiale de l’informatique de Hoffmann‑La Roche Limited/Limitée au siège de l’entreprise à Mississauga (Roche Canada). Cet investissement équivaut à plus de 130 millions de dollars sur cinq ans et a été soutenu par un investissement provincial de 3,5 millions de dollars par l’intermédiaire d’Investissements Ontario. L’initiative créera jusqu’à 250 nouveaux emplois bien rémunérés, stimulera l’innovation et accélérera la mise en place de solutions de santé révolutionnaires pour les patients partout en Ontario.

Soutenir le secteur forestier de l’Ontario

La foresterie et les produits forestiers sont un moteur important de l’économie provinciale. En Ontario, les forêts de la Couronne occupent près des deux tiers de la province, ce qui attire l’investissement dans l’industrie et ouvre des perspectives économiques porteuses d’emplois. L’industrie forestière étant un pilier pour les communautés autochtones et les collectivités rurales et du Nord en Ontario, le gouvernement entend gérer et promouvoir durablement l’utilisation responsable du secteur forestier de l’Ontario, permettant ainsi à la population ontarienne de bénéficier de la qualité et de l’abondance des ressources naturelles de la province.

Développer la résilience du secteur forestier de l’Ontario

L’Ontario continue d’aider le secteur forestier à développer une résilience à long terme en réponse au climat économique actuel. À cette fin, en 2025‑2026, il investit 6 millions de dollars dans l’expansion des routes d’accès aux forêts dans le Nord de l’Ontario pour favoriser la construction et l’entretien de routes à usages multiples dans les forêts de la Couronne, le soutien au développement économique et la fourniture d’infrastructures nécessaires au public, aux communautés autochtones et aux utilisateurs commerciaux. L’Ontario investit un montant supplémentaire de 2,4 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2025‑2026, pour la mise en œuvre continue de la Stratégie du secteur forestier par le biais de projets de construction innovants avec des partenaires industriels, ce qui conduira à une plus grande utilisation du bois de la Couronne récolté, fera croître les revenus et stimulera l’activité économique dans ce secteur.

L’Ontario continue à investir dans des initiatives forestières pour développer le potentiel économique et les avantages environnementaux du bois sous‑utilisé et des dérivés du bois de sciage, connus sous le nom de biomasse forestière. Dans le cadre du Programme d’utilisation de la biomasse forestière, doté de 60 millions de dollars, l’Ontario travaille pour :

  • augmenter le volume de bois récolté dans les forêts de la Couronne aux fins de son application à des produits et à des usages traditionnels et novateurs;
  • soutenir la viabilité des activités de production forestière et la contribution de l’industrie forestière aux économies régionales, y compris l’emploi et les revenus générés par les usines de produits forestiers;
  • travailler en collaboration avec les municipalités, l’industrie, les communautés autochtones et les parties prenantes pour définir les usages futurs viables du bois et investir dans ceux‑ci.

Renforcer l’agroalimentaire en Ontario

L’Ontario possède un secteur agroalimentaire riche et diversifié qui produit plus de 200 denrées agricoles, 60 % des aliments produits en Ontario étant transformés et consommés dans la province même. En novembre 2022, le gouvernement a rendu public le document Cultiver l’Ontario, une stratégie provinciale pour le secteur agroalimentaire pour renforcer les chaînes d’approvisionnement agroalimentaire, attirer et développer les talents de l’agroalimentaire en Ontario et soutenir l’adoption de technologies et de pratiques nouvelles rehaussant la compétitivité.

Promouvoir la stabilité agroalimentaire grâce au Programme ontarien de gestion des risques

Le Programme ontarien de gestion des risques (PGR), y compris le Programme d’autogestion des risques (PAGR), aide les agriculteurs de l’Ontario à être compétitifs à l’échelle mondiale en leur apportant un soutien pour les risques qui échappent à leur contrôle. Il permet d’assurer la prévisibilité et la stabilité nécessaires aux entreprises agroalimentaires pour investir et se développer à un moment où la menace des tarifs douaniers et d’autres facteurs d’instabilité des marchés créent des risques supplémentaires pour ce secteur. En janvier 2025, l’Ontario a annoncé une augmentation du financement annuel du PGR, qui passera de 150 millions de dollars à 250 millions de dollars sur une période de trois ans, en commençant par une augmentation de 30 millions de dollars pour l’année 2025 du programme.

Un financement accru du PGR aidera les agriculteurs à relever les défis du marché tout en stimulant la confiance et la compétitivité à long terme de leurs entreprises. Le PGR soutient plus de 383 000 emplois en consacrant 24 milliards de dollars aux 8 500 exploitations agricoles qui forment la chaîne d’approvisionnement agroalimentaire de la province lorsqu’elles sont confrontées à des défis tels que la fluctuation de la valeur marchande et les phénomènes météorologiques extrêmes tels que les inondations, la sécheresse ou les maladies.

Améliorer la viticulture en Ontario

L’industrie viticole en Ontario est un maillon important de l’économie provinciale et le gouvernement de l’Ontario entend bien la voir se développer et prospérer. À cette fin, il poursuit son engagement envers le développement économique local en offrant aux vignerons de l’Ontario et à leur secteur d’activité un éventail de mesures de soutien transitoires pendant une période limitée. Le gouvernement donnera invariablement la priorité aux particuliers et aux entreprises et fera toujours ce qu’il y a de mieux pour les travailleuses et travailleurs et l’économie de l’Ontario.

Le gouvernement lance le Programme d’aide à la promotion du raisin de cuve de l’Ontario, qui aidera les vignerons et les établissements vinicoles de la province en augmentant la quantité de raisin de l’Ontario dans les bouteilles de vin. Ce programme fournira un soutien annuel pouvant atteindre 35 millions de dollars aux établissements vinicoles admissibles sur une période de cinq ans, de 2025‑2026 à 2029‑2030, le financement total du programme s’élevant à 175 millions de dollars. Lorsqu’il sera pleinement mis en œuvre, ce programme devrait doubler, en moyenne, le pourcentage de raisin de l’Ontario dans le vin de coupage, ce qui entraînera l’achat de milliers de tonnes supplémentaires de raisins de l’Ontario auprès des producteurs.

Dans le cadre de son soutien continu aux vins VQA de l’Ontario, qui sont réputés mondialement et génèrent des ventes annuelles se chiffrant en millions de dollars, le gouvernement prolonge également le Programme d’aide à la promotion des vins de la VQA jusqu’en 2029‑2030 et élargit l’admissibilité au programme afin d’y inclure les vins de glace, ainsi que les vins de la VQA vendus dans les dépanneurs et les magasins de détail exploités à même les établissements vinicoles. Ces améliorations du programme apporteront un soutien supplémentaire aux producteurs de vin de la VQA, portant l’aide totale à 84 millions de dollars par année et le financement total du programme, à 420 millions de dollars au cours des cinq prochaines années.

En outre, le gouvernement lance le Programme d’aide aux boutiques de vin, qui fournira jusqu’à 16,7 millions de dollars sur cinq ans, de 2025‑2026 à 2029‑2030, pour soutenir une partie des dépenses en capital des magasins de détail hors établissements vinicoles qui s’installent dans des épiceries, ce qui favorise de nouvelles possibilités d’affaires et est plus pratique pour les consommateurs.

Afin de mieux soutenir le secteur viticole, le gouvernement a demandé à la Régie des alcools de l’Ontario (LCBO) de promouvoir et de privilégier les petits producteurs ontariens et leurs produits en offrant des programmes plus nombreux et améliorés pour aider ces entreprises à contribuer davantage à l’économie de l’Ontario.

Renforcer le secteur du tourisme en Ontario

L’Ontario continue de soutenir son secteur du tourisme afin de stimuler la croissance économique, de créer des emplois et de mettre en valeur la province en tant que destination touristique mondiale de choix. 

Soutenir Destination Wasaga

L’Ontario aide la ville de Wasaga Beach à réaliser son projet touristique et son plan économique d’envergure en lui octroyant 2 millions de dollars pour la planification touristique et près de 25 millions de dollars en financement d’immobilisations sur deux ans, dès 2025-2026, afin de revitaliser l’île Nancy, lieu historique provincial.

Soutenir Destination Niagara

En attirant plus de 13 millions de touristes chaque année, la région de Niagara alimente une industrie touristique de 3 milliards de dollars, ce qui représente 6 % de son PIB.

L’Ontario élabore un plan exhaustif visant à soutenir le potentiel économique de la région de Niagara en tant que moteur touristique en proposant de nouvelles attractions et installations d’hébergement dans la région. Le plan prévoit notamment un investissement de plus de 35 millions de dollars sur trois ans pour soutenir le Shaw Festival, ainsi que le réaménagement de la centrale électrique de la Toronto Power pour en faire le seul hôtel cinq étoiles de la région, financé entièrement par un investissement de plus de 200 millions de dollars provenant du secteur privé.

En outre, le plan examinerait les possibilités de continuer à assurer la croissance du marché des jeux de hasard et d’améliorer la commodité des transports, ainsi que de poursuivre la collaboration avec le secteur du tourisme pour ouvrir des débouchés commerciaux.

L’Ontario lance aussi une étude pour mieux comprendre les possibilités d’améliorer l’accès par voie aérienne à la région de Niagara. L’étude s’appuiera sur l’engagement des transporteurs aériens, de Transports Canada, d’autres agences fédérales et des municipalités. Elle évaluera les possibilités et la demande de transport aérien vers la région de Niagara, ainsi que la façon dont les infrastructures existantes, y compris les aéroports, peuvent être utilisées pour répondre aux besoins en matière de transport et favoriser le tourisme, de même que la croissance économique.

Promouvoir les économies rurales et du Nord de l’Ontario

Le succès de l’Ontario repose sur la croissance et la viabilité de toutes ses régions, dont le Nord et les collectivités rurales d’un bout à l’autre de la province. Le gouvernement continue de veiller à ce que toutes les régions reçoivent le soutien et les ressources dont elles ont besoin pour prospérer, tout en favorisant l’essor de l’ensemble de la province.

S’attaquer aux nouveaux défis dans les régions rurales de l’Ontario en déployant la Stratégie de développement économique des collectivités rurales

Le gouvernement continue de prendre des mesures pour exploiter le potentiel économique des régions rurales et du Nord de l’Ontario, ce qui est d’une importance capitale pour assurer la prospérité de toute la province. En janvier 2025, le gouvernement a présenté le document Meilleures perspectives : Stratégie ontarienne de développement économique des collectivités rurales, une stratégie qui viendra soutenir la croissance économique, la capacité de la main-d’œuvre et le développement des entreprises dans ces régions.

Dans le cadre de cette stratégie, le gouvernement a remplacé son ancien Programme de développement économique des collectivités rurales (DECOR) par le nouveau Programme de développement des collectivités rurales de l’Ontario (PDCRO). Il en a doublé le financement pour le porter, dès 2025-2026, à 10 millions de dollars par année sur deux ans, pour un total de 20 millions de dollars. Le programme offre un financement à frais partagés dont l’objectif est de créer des collectivités rurales fortes en Ontario et d’ouvrir la voie au développement économique dans ces régions en finançant des projets qui aident les collectivités, les entreprises et les entrepreneurs ruraux à surmonter les obstacles entravant leur développement et leur croissance.

Photo d’un bâtiment agricole à Chatham-Kent, une économie rurale en Ontario.

Augmenter le Fonds de partenariat avec les municipalités de l’Ontario

Comme il en a fait l’annonce à l’automne 2024, le gouvernement injectera sur deux ans 100 millions de dollars de plus dans le Fonds de partenariat avec les municipalités de l’Ontario (FPMO), pour porter son enveloppe totale à 600 millions de dollars d’ici 2026. Cette initiative permet aux municipalités de déjà profiter, en 2025, d’une hausse immédiate de 50 millions de dollars du FPMO, ce qui comprend le nouveau soutien additionnel au financement de base minimum visant à assurer la stabilité et la prévisibilité pour les très petites municipalités rurales et du Nord. La bonification du FPMO viendra aider les municipalités à fournir des services essentiels dans leurs collectivités. Plus tard au cours du printemps, le ministère des Finances entend consulter les municipalités pour connaître leurs priorités relativement au programme, ainsi que discuter de la mise en place d’un cadre pour la préparation de rapports.

Élargir la portée de la Société de gestion du Fonds du patrimoine du Nord de l’Ontario

Le gouvernement continue de soutenir le développement économique dans les collectivités du Nord par l’entremise de la Société de gestion du Fonds du patrimoine du Nord de l’Ontario (SGFPNO). La SGFPNO soutient financièrement des projets qui contribuent à stimuler la création d’emplois et le développement de la main-d’œuvre, ce dont profitent les collectivités de toutes tailles, tant rurales qu’urbaines, de même que les communautés autochtones du Nord de l’Ontario.

En janvier 2025, le gouvernement a annoncé un investissement supplémentaire de 30 millions de dollars sur trois ans à compter de 2025-2026, portant ainsi le budget annuel total de la SGFPNO à 110 millions de dollars. Ce financement jouera un rôle de catalyseur du développement et de la croissance économiques dans le Nord, et permettra en outre d’élargir l’admissibilité aux programmes pour inclure le district de Muskoka. Depuis juin 2018, la SGFPNO a investi au-delà de 905 millions de dollars dans plus de 7 000 projets mis en œuvre dans le Nord de l’Ontario, ce qui a permis d’attirer des investissements excédant 2,8 milliards de dollars et de créer ou de conserver plus de 11 000 emplois.

Aider les entrepreneurs à lancer une entreprise ou à la développer

Les petites entreprises et les entrepreneurs forment un élément essentiel du plan de croissance économique de l’Ontario. Le gouvernement reconnaît les besoins particuliers des propriétaires de petites entreprises cherchant à démarrer et à faire croître leur entreprise. Compte tenu des tarifs douaniers qu’imposent les États-Unis, le gouvernement offre aux entreprises un soutien stratégique pour les aider à s’adapter et à demeurer compétitives.

Stimuler l’entrepreneuriat et la croissance des petites entreprises

Par l’entremise d’un réseau ontarien comptant 47 centres d’encadrement des petits entrepreneurs (CEPE), les entrepreneurs se voient offrir une gamme complète de services de soutien. Ces centres fournissent aux propriétaires de petites entreprises un accès unique à des conseillers, à des programmes et à des services, ainsi qu’à des possibilités de formation propres à leur région. Le gouvernement investit 1,9 million de dollars sur trois ans, à compter de 2025-2026, pour mettre sur pied un centre de services de planification de la relève d’entreprise dans le réseau CEPE, lequel offrira du soutien aux entrepreneurs souhaitant vendre leur entreprise ou en acheter une nouvelle.

En outre, le gouvernement verse 2 millions de dollars en 2025-2026 à Futurpreneur Canada afin d’aider les jeunes entrepreneurs à atteindre leurs objectifs d’affaires. Futurpreneur Canada épaule les entrepreneurs de 18 à 39 ans au moyen de mentorat, de programmes en personne et de capitaux d’emprunt d’une valeur maximale de 25 000 $ de la part de l’organisme, et pouvant aller jusqu’à 50 000 $ de la part de la Banque de développement du Canada (BDC). En 2023-2024, Futurpreneur a soutenu 294 entreprises en Ontario, dont 74 dans des collectivités rurales ou éloignées et du Nord.

Le gouvernement continue par ailleurs de soutenir le Centre de compétences en numérisation (CCN) en y investissant 7,5 millions de dollars en 2025-2026. Chapeauté par le Centre d’innovation de l’Ontario, le CCN aide les PME à adopter et à implanter les technologies numériques pour qu’elles demeurent compétitives dans un marché de plus en plus numérique. Ce financement appuiera les programmes du CCN qui améliorent la littératie numérique en misant sur l’éducation, l’encadrement et la formation, et qui font en sorte d’accélérer l’adoption du numérique. Ce financement soutiendrait également les PME en leur octroyant des subventions pour qu’elles puissent intégrer de nouveaux équipements et processus, ainsi que tirer parti de solutions numériques pour gagner en efficacité opérationnelle, ce qui leur permettrait de devenir plus compétitives et de réaliser pleinement leur potentiel.

Photo de la propriétaire d'un commerce qui sourit à la caméra en travaillant sur une tablette.

Soutenir la croissance du secteur du cannabis en Ontario

Tous les produits du cannabis que vend la Société ontarienne du cannabis (SOC) sont cultivés, transformés et emballés au Canada. Le gouvernement ontarien vient davantage soutenir la culture locale du cannabis en créant une nouvelle étiquette pour désigner le cannabis cultivé en Ontario. Les producteurs de cannabis titulaires d’un permis peuvent utiliser cette étiquette pour aider les détaillants et les consommateurs à repérer et à acheter des produits cultivés localement en Ontario. Dès l’été 2025, la SOC émettra l’étiquette, laquelle sera apposée sur certains produits contenant au moins 75 % d’intrants cultivés en Ontario, permettant ainsi aux détaillants d’identifier et de stocker plus facilement les produits qui soutiennent l’économie de l’Ontario et du Canada.

Dans le but d’accroître le confort et la sécurité des clients et des employés des magasins de vente au détail autorisés à vendre du cannabis, des changements sont apportés qui permettent à ces commerces d’avoir une meilleure visibilité extérieure. Ces changements visent à soutenir les entreprises locales légitimes en améliorant la transparence et en offrant un environnement plus accueillant à la clientèle, tout en protégeant les jeunes contre l’exposition au cannabis.

L’Ontario se réjouit de l’annonce faite par le gouvernement fédéral d’étudier la possibilité de remplacer le timbre d’accise de cannabis, propre à chaque province et territoire, par un timbre national unique, ce que la province avait également préconisé. Un timbre national unique permettrait aux producteurs de cannabis, en particulier aux petits producteurs, de vendre plus facilement leurs produits partout au Canada. L’Ontario s’est engagé à collaborer avec ses partenaires fédéraux pour continuer à évaluer les possibilités de réduire les formalités administratives et de soutenir l’industrie légale du cannabis au pays.

Le gouvernement aide le secteur du cannabis légal de l’Ontario à croître afin qu’il soit mieux en mesure de supplanter le marché illégal.

Accroître la concurrence et promouvoir la formation de capital

Le gouvernement de l’Ontario collabore avec des partenaires clés, dont la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) et l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI), pour mettre en œuvre des mesures visant à promouvoir la formation de capital et la croissance économique, à améliorer l’accès aux possibilités d’investissement, à maintenir l’intégrité du marché et à continuer de protéger les investisseurs.

Afin d’aider les entreprises ontariennes à devenir plus compétitives et à se constituer du capital, la CVMO, en collaboration avec d’autres organismes canadiens de réglementation :

  • permet aux entreprises qui s’inscrivent en bourse de déposer des états financiers vérifiés pour deux ans, au lieu de trois;
  • facilite l’obtention de capitaux rentables pour les nouveaux émetteurs assujettis pendant les 12 mois suivant un premier appel public à l’épargne (PAPE);
  • permet le réinvestissement du produit de la cession de certains investissements au-delà du plafond d’investissement actuel en vertu de la dispense de prospectus pour les notices d’offre.

Accroître les possibilités d’investissement à long terme pour les investisseurs particuliers

À la suite d’une consultation sur les fonds d’actifs à long terme qu’elle a menée récemment auprès de parties prenantes, la CVMO a engagé le dialogue avec des intervenants de l’industrie afin d’accélérer la mise sur le marché de nouvelles applications pour les structures de ces fonds. Il existe, dans d’autres pays du monde, des cadres permettant aux particuliers d’investir dans des actifs à long terme; le fait d’élargir l’accès à ces types de produits d’investissement au Canada contribuerait à la fois à accroître les possibilités d’investissement pour les investisseurs particuliers et à bâtir l’infrastructure nécessaire.

Le gouvernement appuie les options s’offrant aux investisseurs particuliers qui le souhaitent de diversifier leur portefeuille et attend avec intérêt les prochaines étapes qu’entreprendra la CVMO.

Permettre aux credit unions de mobiliser des capitaux alternatifs

Les caisses populaires et les credit unions de l’Ontario jouent un rôle important en offrant des services financiers aux particuliers de la province et aux entreprises des collectivités urbaines et rurales.

Pour renforcer leur capacité à soutenir la concurrence et à se développer, le gouvernement a l’intention de mener des consultations sur la possibilité pour les credit unions de l’Ontario de mobiliser des capitaux autrement qu’auprès de leurs membres en vendant des parts d’investissement à des non-membres.

Les credit unions pourraient ainsi accéder aux marchés des capitaux publics et privés, qui représentent des sources de capitaux à long terme. Le gouvernement continuera de travailler en étroite collaboration avec les intervenants et les organismes de réglementation pour soutenir la croissance du secteur des credit unions de l’Ontario.

Resserrer la législation sur les ventes à découvert

Le gouvernement continue d’appuyer la CVMO et l’OCRI en vue de renforcer le régime de vente à découvert en Ontario, et d’ainsi protéger l’intégrité du marché. Dans le cadre de ces travaux, l’OCRI a proposé une exigence de clôture obligatoire destinée à réduire le nombre de transactions échouées, tandis que la CVMO prépare une proposition visant à modifier les règles pour interdire les ventes à découvert dans le contexte d’une offre par voie de prospectus ou d’un placement privé. Ces mesures contribueraient à atténuer les risques de manipulation du cours des actions et soutiendraient les petites sociétés minières cotées sur le marché boursier en Ontario.

Renforcer l’application de la loi et la protection des investisseurs

Le gouvernement renforce davantage les outils d’enquête et d’application de la loi de la CVMO et de l’OCRI afin de mieux protéger les investisseurs et d’accroître la confiance dans les marchés financiers de l’Ontario. Plus précisément, le gouvernement présente des modifications législatives prévoyant donner à l’OCRI le pouvoir légal d’exiger des preuves dans le cadre de ses enquêtes et audiences disciplinaires, ainsi qu’accorder l’immunité au personnel de l’organisme en cas de mesures prises de bonne foi. Afin de mieux dissuader les personnes mal intentionnées d’exercer leurs activités sur les marchés financiers de l’Ontario, le gouvernement augmente le montant maximal des sanctions administratives pécuniaires et de certaines amendes à, respectivement, 5 millions de dollars et 10 millions de dollars.

Protéger les travailleuses et travailleurs

Les travailleuses et travailleurs de l’Ontario demeurant un des atouts les plus précieux de la province, le gouvernement prend des mesures pour les protéger contre les tarifs douaniers américains et l’incertitude économique, tout en continuant de faire en sorte qu’il leur soit plus facile d’acquérir les compétences dont ils ont besoin pour décrocher des emplois de meilleure qualité et mieux rémunérés. Le gouvernement provincial investit davantage pour soutenir les grandes industries et les secteurs qui devraient croître au cours des prochaines années, ainsi que ceux qui pourraient subir les pressions découlant des tarifs douaniers américains, tout en contribuant à former la main-d’œuvre nécessaire pour bâtir et renforcer l’économie de l’Ontario.

Photo d’un travailleur de la construction sur un chantier en train de poser des blocs de béton à Toronto, en Ontario.

Préparer les travailleuses et travailleurs à entreprendre des carrières gratifiantes grâce au Fonds de développement des compétences

À l’heure où les politiques et les tarifs douaniers américains menacent la prospérité économique de l’Ontario, le gouvernement fera tout ce qu’il faut pour protéger le plus grand avantage concurrentiel de la province : sa main-d’œuvre hautement qualifiée, de calibre mondial. C’est pourquoi le gouvernement mise sur le Fonds de développement des compétences (FDC) pour veiller à ce que les travailleurs des métiers spécialisés de l’Ontario possèdent la formation requise en vue d’entreprendre une carrière enrichissante dans les secteurs prioritaires. Les investissements réalisés par l’entremise du FDC aident les organismes à offrir de meilleurs programmes de formation, et contribuent à moderniser des centres de formation et à en construire de nouveaux dans toute la province. Le gouvernement a investi 1,5 milliard de dollars dans les volets Formation et Immobilisations du FDC pour former plus de 930 000 personnes prêtes à entreprendre, aux quatre coins de la province, des carrières dans des secteurs où leurs compétences sont recherchées. Au cours des trois prochaines années, le gouvernement injectera 1 milliard de dollars supplémentaires dans le FDC, pour une affectation totale de 2,5 milliards de dollars.

Ce nouvel investissement de 1 milliard de dollars comprend les 100 millions de dollars destinés au volet Formation du FDC qui avaient été annoncés en janvier 2025, ainsi que les 705 millions de dollars à verser au cours des trois prochaines années qui sont prévus dans le présent budget. Le volet Formation du FDC peut servir à offrir des programmes de formation et de développement des compétences en partenariat avec des syndicats, des entreprises et d’autres associations.

Le gouvernement affecte aussi 150 millions de dollars sur trois ans, dès 2025-2026, au volet Immobilisations du FDC pour répondre à la demande croissante. Le volet Immobilisations du FDC, lancé en 2023, soutient la construction, l’agrandissement et la rénovation d’installations de formation.

Graphique 1.3 : Bénéficiaires du volet Immobilisations du Fonds pour le développement des compétences
Description accessible du graphique 1.3

Aider les demandeurs d’emploi à acquérir des compétences recherchées

Le programme Meilleurs emplois Ontario aide les chercheurs d’emploi admissibles à faire la transition vers des secteurs en pénurie de main-d’œuvre en octroyant du financement pour couvrir des dépenses telles que les frais de scolarité, de transport et de garde d’enfants. Depuis janvier 2021, ce programme a soutenu près de 16 0001 demandeurs d’emploi désireux de se recycler. Le gouvernement injecte, en 2025-2026, 50 millions de dollars supplémentaires dans le programme pour financer l’éducation et la formation professionnelle afin que davantage de gens puissent faire la transition vers des secteurs à la recherche d’effectif et répondre aux principaux besoins du marché du travail. Ce nouveau financement comprendra une voie rapide pour les chercheurs d’emploi œuvrant dans les secteurs touchés par la guerre commerciale, ce qui permettra de protéger les travailleuses et travailleurs contre les tarifs douaniers américains. En augmentant les investissements dans le programme Meilleurs emplois Ontario, le gouvernement aide les travailleurs à obtenir de meilleurs emplois et à faire partie d’une main-d’œuvre ontarienne forte et résiliente.

Promouvoir les carrières gratifiantes dans les métiers spécialisés

Le gouvernement continue d’attirer les Ontariennes et Ontariens vers des carrières enrichissantes dans les métiers spécialisés en appuyant divers programmes qui visent à briser les préjugés et à attirer plus de jeunes, à simplifier le système et à encourager la participation des employeurs. Depuis 2020, l’Ontario a investi plus de 2,1 milliards de dollars dans les métiers spécialisés. Ces investissements viennent soutenir l’économie de l’Ontario en cette période d’incertitude causée par les tarifs douaniers américains.

L’Ontario investit 159,3 millions de dollars supplémentaires sur trois ans pour soutenir la croissance continue et la stabilité de divers programmes de formation aux métiers spécialisés, en élargissant notamment le Fonds pour la formation en classe dans le but d’augmenter le nombre de places disponibles et de financer les frais de scolarité des apprentis de niveau 1. Cet investissement permettra de continuer d’attirer les gens vers des carrières dans les métiers spécialisés et de les soutenir dans leur cheminement pour devenir des compagnons expérimentés.

Augmenter le nombre d’inscriptions dans les programmes postsecondaires liés aux métiers de la construction

L’Ontario investit 75 millions de dollars sur trois ans pour créer annuellement jusqu’à 2 600 nouvelles places dans les programmes postsecondaires prioritaires liés au domaine de la construction. Cet investissement augmentera le nombre d’étudiantes et étudiants susceptibles d’occuper des postes dans des domaines à forte demande afin de combler les besoins actuels et prévus en matière de main-d’œuvre dans des secteurs essentiels à la réalisation de l’ambitieux plan d’infrastructure de l’Ontario.

Soutenir les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques dans l’enseignement postsecondaire

Le gouvernement continue de répondre à la demande croissante du marché du travail pour des travailleurs dans les secteurs liés aux sciences, aux technologies, à l’ingénierie et aux mathématiques (STIM). C’est pourquoi il alloue 750 millions de dollars sur cinq ans pour financer jusqu’à 20 500 places dans les STIM, par année, dans les collèges et universités bénéficiant d’une aide publique. Cet investissement dans l’enseignement des STIM contribuera à constituer un vivier de talents qualifiés, propres à l’Ontario, et à renforcer les secteurs clés de la province, comme l’industrie manufacturière de pointe, les sciences de la vie et l’intelligence artificielle.

Appuyer les établissements d’enseignement postsecondaire de petite taille, ruraux et du Nord

Le gouvernement reste déterminé à faire en sorte que les universités du Nord et les collèges de petite taille, ruraux et du Nord puissent offrir aux étudiantes et aux étudiants des choix concurrentiels en matière d’enseignement postsecondaire local. C’est pourquoi le gouvernement continue de verser un financement supplémentaire de 10 millions de dollars en 2025-2026 pour apporter un soutien ciblé, en fonction de leurs besoins, aux établissements postsecondaires admissibles bénéficiant d’une aide publique.

Augmenter l’effectif enseignant en Ontario

Le gouvernement répond au besoin de personnel enseignant qualifié en veillant à ce que le système d’éducation publique dispose d’un nombre stable d’enseignantes et d’enseignants de la langue anglaise et de la langue française dans toute la province afin de favoriser la réussite des élèves et d’améliorer leurs résultats. L’Ontario investit 55,8 millions de dollars sur deux ans pour former un complément de 2 600 personnes à la profession enseignante d’ici 2027. Ces efforts permettront de fournir un flux régulier de personnel qualifié afin de soutenir la réussite scolaire et professionnelle des élèves.

Donner les moyens d’agir aux jeunes et aux jeunes professionnels noirs

L’Ontario continue d’investir dans le Plan ontarien d’action pour les jeunes noirs en y versant 16,5 millions de dollars en 2025-2026 pour aider les jeunes noirs à acquérir les compétences nécessaires pour lancer et faire progresser leur carrière dans des secteurs à forte demande comme les métiers spécialisés, la technologie de l’information, l’automobile, la santé, le cinéma et les arts. Depuis son lancement, le volet Autonomisation économique du Plan d’action pour les jeunes noirs a aidé plus de 19 000 jeunes à poursuivre des études et à réussir sur le plan professionnel, et a en outre permis d’établir des partenariats avec plus de 190 organisations. Cette initiative fournira aux organisations communautaires et aux entreprises dirigées par des Noirs les ressources nécessaires pour continuer à fournir des services aux enfants, aux jeunes et aux familles.

Offrir plus de choix de prestations de retraite aux travailleuses et aux travailleurs

À la suite de consultations avec le secteur, le gouvernement a mis en œuvre, le 1er janvier 2025, un cadre législatif et réglementaire en matière de prestations cibles. Les régimes de retraite à prestations cibles permettent aux travailleurs d’avoir toute leur vie une source de revenus à la retraite, et aux employeurs d’en connaître les coûts à l’avance. Les participants à ces régimes peuvent continuer de cotiser au même régime de retraite s’ils changent d’employeur.

Lorsque les régimes de retraite commenceront à être soumis au cadre des prestations cibles, le gouvernement sera aux aguets pour s’assurer qu’il fonctionne comme prévu et qu’il répond aux besoins de tous les participants aux régimes.
Par ailleurs, le gouvernement consulte le secteur des régimes de retraite quant à l’éventualité d’offrir une nouvelle option appelée « prestations viagères variables ». Ce type de prestations serait versé à partir de régimes de pension agréés collectifs, de régimes de retraite à cotisations déterminées et de régimes de retraite prévoyant des cotisations volontaires supplémentaires. Les prestations viagères variables offriraient aux retraités une nouvelle option leur permettant de recevoir à vie une prestation mensuelle dont les paiements sont ajustés en fonction du rendement des placements du fonds et du taux de mortalité des participants au fonds.

Le gouvernement évalue les commentaires des intervenants, ce qui contribuera à orienter un futur cadre législatif sur les prestations viagères variables.

Notes

[1]Données d’avril 2025.

Description des graphiques

Graphique 1.2 : Soutenir les entreprises ontariennes

Ce diagramme à barres montre que les entreprises ontariennes devraient bénéficier d’économies et d’un soutien évalués à 11,9 milliards de dollars en 2025. Ce montant englobe le soutien découlant de la réduction des coûts salariaux (7,2 milliards de dollars), de l’allégement des prix de l’électricité et autres (1,8 milliard de dollars), de l’allégement de l’impôt sur le revenu et de l’impôt foncier, entre autres (1,3 milliard de dollars), ainsi que de l’annulation de la taxe sur le carbone liée au plafonnement et à l’échange (1,6 milliard de dollars).

Nota: La réduction des coûts salariaux comprend le soutien aux réductions des primes de la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (WSIB), la hausse de l’exonération de l’impôt‑santé des employeurs, qui passe à 1 million de dollars à compter de 2020, et la modification du salaire minimum. L’allégement des prix de l’électricité et d’autres prix représente : la réduction des prix de l’électricité par le biais du Plan exhaustif relatif à l’électricité; la réduction des prix de gros de la Régie des alcools de l’Ontario (LCBO) pour les titulaires de permis de vente d’alcool, les dépanneurs titulaires de permis et les comptoirs express admissibles de la LCBO; les économies directes réalisées par les entreprises grâce, d’une part, à la prolongation de la réduction de 5,7 cents par litre de la taxe sur l’essence et de la réduction de 5,3 cents par litre de la taxe sur les carburants jusqu’au 30 juin 2025 et, d’autre part, à la pérennisation de ces mesures le 1er juillet 2025. L’allégement de l’impôt sur le revenu, de l’impôt foncier et d’autres taxes comprend : la réduction du taux d’imposition des petites entreprises de l’Ontario à 3,2 % et l’élargissement de l’accès à ce taux préférentiel; l’instauration du crédit d’impôt pour l’investissement dans le développement régional; l’instauration, la bonification et l’élargissement du crédit d’impôt pour l’investissement dans la fabrication en Ontario; la réduction des taux élevés de l’impôt scolaire applicable aux entreprises; la décision de ne pas faire pendant à la hausse de l’impôt fédéral sur les revenus de placement passifs de certaines petites entreprises; et une période d’exonération des intérêts et des pénalités de six mois pour certains impôts et taxes administrés par la province. Les totaux peuvent ne pas correspondre à la somme des chiffres, qui ont été arrondis.

Source : ministère des Finances de l’Ontario.

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Graphique 1.3 : Bénéficiaires du volet Immobilisations du Fonds pour le développement des compétences

La carte de l’Ontario illustre l’emplacement des projets visés par une entente de paiement de transfert dans le cadre du premier cycle du volet Immobilisations du Fonds pour le développement des compétences le 24 janvier 2025. La taille des points reflète le nombre de projets par site, qui varie de 1 à 3. Les points sont codés par couleur selon les cinq régions de l’Ontario : la région du grand Toronto (RGT), le Centre, l’Est, le Sud-Ouest et le Nord. Il y a au total 41 projets en Ontario, dont 13 dans la RGT, 7 dans le Centre, 5 dans l’Est, 10 dans le Sud-Ouest et 6 dans le Nord. En cinq ans, au total, 186 589 formations ont été offertes.

Source : ministère du Travail, de l’Immigration, de la Formation et du Développement des compétences de l’Ontario.

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Mis à jour : 15 mai 2025
Date de publication : 15 mai 2025