En raison des répercussions des droits de douane américains sur l’économie de la province et des menaces qui continuent de peser sur le commerce, il est évident que l’Ontario ne peut pas compter uniquement sur sa relation commerciale avec les États-Unis pour assurer sa croissance future. Le gouvernement bâtit une économie plus concurrentielle, plus résiliente et plus autosuffisante pour veiller à ce que l’Ontario soit prêt à relever les défis à l’horizon.
Le gouvernement renforce la résilience économique de l’Ontario en soutenant l’investissement et l’innovation dans la fabrication, le secteur automobile, les minéraux critiques, l’énergie nucléaire, et d’autres industries à forte croissance, comme celle des sciences de la vie. En accélérant la création d’une chaîne d’approvisionnement en minéraux critiques extraits en Ontario, on fera en sorte que les ressources du Nord, y compris celles enfouies dans le Cercle de feu, soient mises à la disposition des fabricants à l’échelle nationale et internationale. On aidera ainsi les entreprises à saisir de nouvelles occasions, dont celles cadrant avec les priorités nationales, comme les projets d’intérêt national et la défense. En outre, le gouvernement continue d’investir dans sa capacité énergétique, notamment dans des projets nucléaires à grande échelle, et montre la voie au G7 en construisant le premier des quatre petits réacteurs modulaires (PRM) à la centrale nucléaire de Darlington afin de contribuer à répondre aux besoins énergétiques futurs de la province. Le leadership dont fait preuve l’Ontario pour éliminer les obstacles interprovinciaux à la libre circulation des biens et de la main-d’œuvre favorise aussi la création d’emplois, attire les investissements et renforce l’intégration économique à l’échelle du Canada.
Dans l’intention de soutenir davantage les investissements créateurs d’emplois et de libérer tout le potentiel de l’économie de l’Ontario, le gouvernement prend des mesures pour réduire les coûts pour les entreprises, éliminer les formalités administratives, ainsi que pour accélérer et simplifier les processus d’approbation des projets d’investissement. Le gouvernement a proposé d’instaurer des zones économiques spéciales qui favoriseraient de nouveaux investissements en permettant d’accélérer l’approbation des projets d’importance cruciale pour l’économie et la sécurité de la province. En outre, le nouveau cadre fondé sur le principe « un projet, un examen », qui vient baliser les projets d’exploration avancée et d’exploitation minière, simplifiera les processus d’approbation pour privilégier une méthode unique et réduira d’au moins 50 % les délais d’examen. La Loi de 2025 visant à bâtir une économie plus concurrentielle, qui a été proposée, et les initiatives connexes comprennent également des mesures ayant pour objectif de favoriser la mobilité de la main‑d’œuvre et de centraliser la manière dont les entreprises présentent des demandes de permis et en font le suivi.
Pour rendre l’économie de l’Ontario plus forte et plus résiliente, il faut notamment accroître le potentiel économique de la province de sorte que chaque travailleuse et chaque travailleur puisse fabriquer des produits en plus grand nombre et de meilleure qualité, ce qui entraînera une amélioration du niveau de vie et du bien-être attribuable à des chèques de paie bonifiés, à des prix plus bas et à une compétitivité accrue. Déterminé à relever le défi de la croissance de la productivité, le gouvernement réalise d’importants investissements dans les infrastructures, le développement des compétences et l’innovation. Ce défi exige un effort stratégique, concerté et tourné vers l’avenir. Aussi, l’Ontario encourage-t-il les entreprises à intensifier leurs efforts pour contribuer à façonner l’avenir de la province. Afin de les aider à investir dans la technologie, à attirer des emplois de qualité, à élargir leurs activités et à stimuler l’innovation, la province offre aux entreprises une grande diversité de programmes, tels que le crédit d’impôt pour l’investissement dans la fabrication en Ontario (CIIFO) et le Fonds pour Investissements Ontario. Ensemble, le gouvernement et l’industrie se voient offrir l’occasion de libérer le plein potentiel économique de l’Ontario et d’entraîner la province sur la voie de la prospérité durable.
Brancher l’Ontario sur un avenir énergétique abordable
En juin 2025, le gouvernement a dévoilé le tout premier plan énergétique intégré de la province : L’énergie pour les générations à venir, une feuille de route complète qui rassemble les sources d’énergie, telles que l’électricité, le gaz naturel et l’hydrogène, dans le cadre d’une stratégie unique coordonnée visant à répondre aux besoins énergétiques futurs.
La province réalise des investissements records dans l’infrastructure énergétique pour bâtir une économie plus autosuffisante, protège la main-d’œuvre dans les domaines de l’ingénierie, des sciences, de la construction et d’autres métiers spécialisés en soutenant la croissance économique, et offre des perspectives d’emploi dans un contexte d’incertitude économique.
En raison de la demande croissante, la province prend également des mesures accordant la priorité aux investissements dans le secteur de l’électricité qui appuient ses intérêts économiques, notamment les projets qui créent des emplois de haute qualité, facilitent l’hébergement local de données et renforcent la position de l’Ontario dans l’économie numérique. Ce plan qui protège avant tout les intérêts du Canada privilégiera l’approbation de centres de données offrant des avantages mesurables tant aux collectivités locales que sur le plan de la compétitivité à long terme de la province. Le plan prévoit notamment des emplois bien rémunérés pour la population de l’Ontario, la protection du stockage local de données et la création d’une économie plus forte et plus concurrentielle.
Positionner l’Ontario comme un chef de file mondial dans le domaine de l’énergie nucléaire
L’Ontario promeut l’expansion nucléaire et met à profit son avantage dans ce secteur pour élargir les possibilités à l’échelle nationale et mondiale. Dans le cadre de l’ambitieux plan de l’Ontario pour développer la production d’énergie nucléaire, le gouvernement poursuit la planification préliminaire de nouveaux projets à grande échelle, tant à la centrale nucléaire de Bruce, dans le comté du même nom, que sur le site Wesleyville d’Ontario Power Generation (OPG), à Port Hope. L’Ontario montre notamment la voie au G7 en construisant le premier des quatre PRM à l’actuelle centrale nucléaire de Darlington; il étudie par ailleurs le plan d’OPG visant à entreprendre les prochaines étapes pour remettre à neuf quatre unités à la centrale nucléaire de Pickering, et soutient la mise à niveau des unités aux centrales nucléaires de Darlington et de Bruce.
Ensemble, ces projets devraient procurer des avantages économiques et soutenir la création d’emplois.
- Selon le Conference Board du Canada, le projet nucléaire à Port Hope pourrait accroître de 235 milliards de dollars le produit intérieur brut (PIB) de l’Ontario, sur une durée de vie estimée à 95 ans, et soutenir 10 500 emplois dans l’ensemble de la province, dont 1 700 nouveaux emplois bien rémunérés à Port Hope même.
- Le premier des quatre PRM à la centrale nucléaire de Darlington produira suffisamment d’électricité fiable, abordable et propre pour alimenter l’équivalent de 300 000 foyers. La construction des quatre unités créera jusqu’à 18 000 emplois au Canada et injectera en moyenne 500 millions de dollars par an dans l’économie de l’Ontario. La construction, l’exploitation et l’entretien des quatre unités viendront ajouter 38,5 milliards de dollars au PIB du Canada au cours des 65 prochaines années.
- Le Conference Board du Canada prévoit que, dans l’ensemble, le projet de remise à neuf de Pickering créerait annuellement 11 000 emplois tout en augmentant le PIB de l’Ontario de 19,4 milliards de dollars sur 11 ans.
Dans l’ensemble, on estime que le plan de remise à neuf et de développement nucléaire de l’Ontario devrait contribuer à hauteur de 160 milliards de dollars au PIB du Canada pendant la phase de construction et de 630 milliards de dollars pendant la phase d’exploitation, ce qui devrait générer la création de près de 80 000 emplois durant la construction et de 64 000 autres durant les activités d’exploitation.
Tirer parti de l’hydrogène pour favoriser l’emploi, la croissance et la sécurité énergétique
En mars 2025, l’Ontario a annoncé un nouveau cycle du Fonds pour l’innovation relative à l’hydrogène grâce à un investissement de 30 millions de dollars ayant pour objet de soutenir l’intégration d’hydrogène à faible émission de carbone au réseau électrique, ainsi que d’élargir l’utilisation de l’hydrogène, notamment dans les transports et l’industrie lourde. L’Ontario a demandé à la Société indépendante d’exploitation du réseau d’électricité (SIERE) de formuler des recommandations relativement à un projet pilote de tarif interruptible pour l’hydrogène qui pourrait offrir aux producteurs d’hydrogène des tarifs d’électricité réduits en échange d’une réduction de leur consommation pendant les périodes de pointe. La province examine en outre des options pour réglementer les pipelines d’hydrogène.
Accélérer l’extension du réseau de transport d’électricité
L’Ontario réalise l’un des plus grands projets d’extension du réseau de transport d’électricité de son histoire moderne. Le projet englobe notamment la construction de deux nouvelles lignes de transport d’électricité entre Bowmanville et la région du Grand Toronto (RGT), ainsi qu’entre Windsor et Lakeshore. La province met également à niveau deux grandes lignes, l’une entre Orangeville et Barrie, l’autre entre Manby et Riverside Junction, à Toronto.
En septembre 2025, le gouvernement de l’Ontario a procédé à la première pelletée de terre pour la construction de la ligne de transport d’électricité St. Clair, une nouvelle ligne de 64 kilomètres qui reliera le comté de Lambton et la municipalité de Chatham-Kent. Le projet permettra en outre d’agrandir le poste de sectionnement de Chatham et le poste de transformation de Lambton, ainsi que de faire passer le poste de transformation de Wallaceburg à 230 kilovolts (kV) d’ici 2028.
Le gouvernement de l’Ontario collabore aussi avec la ville de Toronto dans le but d’amener une troisième ligne de transport d’électricité au centre-ville pour répondre à sa demande en électricité, laquelle devrait plus ou moins doubler d’ici 2050.
Les autres projets sont les suivants :
- Ligne de transport d’électricité entre Chatham et Lakeshore : Une nouvelle ligne à 230 kV reliant le poste de sectionnement de Chatham (Chatham) au poste de transformation (PT) Lakeshore (Lakeshore) achevée en janvier 2025, soit un an plus tôt que prévu.
- Phase 1 du projet Longwood-Lakeshore : Une nouvelle ligne à 500 kV reliant le PT Longwood (Strathroy-Caradoc) au PT Lakeshore (Lakeshore), qui devrait être mise en service en 2030.
- Phase 2 du projet Longwood-Lakeshore : Possibilité d’une seconde ligne à 500 kV reliant le PT Longwood (Strathroy-Caradoc) au PT Lakeshore (Lakeshore), qui fait l’objet d’une phase préliminaire de développement.
- Ligne de transport d’électricité entre Wawa et Porcupine : Une nouvelle ligne de transport à 230 kV conforme aux normes d’une ligne à 500 kV est en cours de construction entre le PT Wawa (sud de Wawa) et le PT Porcupine (Timmins) et devrait être mise en service d’ici 2030.
- Projet North Shore Link : Une nouvelle ligne à 230 kV reliant le PT Mississagi (Sault Ste. Marie) au PT Third Line (à l’ouest de Sudbury), qui devrait être mise en service d’ici 2029.
- Ligne de transport d’électricité Northeast : Une nouvelle ligne à 500 kV reliant le PT Mississagi (à l’ouest de Sudbury) au PT Hanmer (région du Grand Sudbury), qui devrait être mise en service d’ici 2029.
- Ligne de transport d’électricité entre Durham et Kawartha : Une nouvelle ligne à 230 kV reliant le PT Dobbin (Peterborough) au PT Clarington (Oshawa), qui devrait être mise en service d’ici 2029.
Créer des zones économiques spéciales pour les projets d’importance stratégique
Dans le cadre du plan du gouvernement pour protéger l’Ontario et bâtir une économie plus résiliente et autosuffisante, le gouvernement propose de créer des zones économiques spéciales qui contribueraient à instaurer un environnement prévisible et stable, favorable à l’investissement et à la croissance. L’Ontario a promulgué la Loi de 2025 sur les zones économiques spéciales afin de promouvoir les investissements créateurs d’emplois en permettant d’accélérer l’approbation de projets qui revêtent une importance critique pour l’économie et la sécurité de la province. On aiderait ainsi ces projets à démarrer et à progresser plus rapidement, tout en s’assurant que des mesures de protection et des normes rigoureuses en matière de protection de l’environnement sont en place, et que l’obligation pour la province de consulter les communautés autochtones, le cas échéant, est respectée.
En octobre 2025, le gouvernement a proposé un projet de règlement établissant des critères pour la désignation des zones économiques spéciales, des projets et des promoteurs de confiance. Dans le cadre des consultations sur le projet de règlement, l’Ontario a entrepris dans plus de 130 communautés autochtones des activités de sensibilisation portant sur l’élaboration d’un nouveau cadre réglementaire. Le projet de règlement est soumis à la consultation publique jusqu’au 16 novembre 2025, l’objectif étant d’établir la version finale du règlement proposé et des critères d’ici la fin de l’année. Le gouvernement poursuivra les consultations auprès des communautés autochtones de l’Ontario afin de soutenir et de faire progresser la réconciliation économique au moyen du développement et continuera de recevoir et de tenir compte des commentaires sur le règlement proposé.
Exploiter les vastes ressources en minéraux critiques de l’Ontario
L’Ontario est l’une des régions les plus riches en minéraux au monde, et l’un des 10 principaux territoires d’exploration minière. Les minéraux critiques, comme le nickel, le cuivre, le lithium, le cobalt, le graphite et les terres rares, sont au cœur des technologies modernes. La croissance de la demande vient accentuer les besoins mondiaux en minéraux critiques dans les industries stratégiques, notamment celles de la défense, de l’aérospatiale, de l’automobile et de l’énergie. L’ensemble du secteur minier de l’Ontario contribue au PIB de la province à hauteur d’environ 14,4 milliards de dollars par année et soutient quelque 74 000 emplois directs et indirects bien rémunérés.
En mars 2022, le gouvernement a dévoilé la Stratégie relative aux minéraux critiques afin de soutenir l’exploration et l’exploitation minières dans le but d’attirer de nouveaux investissements et de créer des emplois et des possibilités de développement économique pour les partenaires autochtones. La stratégie permet à l’Ontario de s’affirmer comme chef de file mondial pour ce qui est de l’approvisionnement responsable en minéraux critiques, ainsi que de mieux arrimer les chaînes d’approvisionnement entre, d’une part, les industries, les ressources et la main-d’œuvre dans le Nord de l’Ontario et, d’autre part, le secteur de la fabrication dans le Sud de la province. Ces mesures permettront à l’Ontario d’exploiter le potentiel économique de ses ressources minérales et de répondre à la demande internationale en se présentant comme un fournisseur et un partenaire commercial fiable.
Simplifier la délivrance de permis d’exploitation minière : Un projet, un examen
Les formalités administratives et les processus redondants ont fait obstacle aux grands projets d’infrastructure, d’exploitation minière et de mise en valeur des ressources dans la province. À l’heure actuelle, le processus d’approbation relatif à l’exploration avancée ou à un grand projet minier fait l’objet d’examens distincts effectués par différents ministères provinciaux. Le processus de délivrance de permis et d’autorisation pour les projets miniers nécessite également de multiples approbations, notamment l’intervention de différents ordres de gouvernement, ce qui donne souvent lieu à un processus lent et compliqué; l’ouverture d’une mine en Ontario pourrait ainsi prendre jusqu’à 15 ans. Ces délais freinent l’investissement, la création d’emplois et l’accès aux minéraux critiques et stratégiques, et ce, surtout dans les régions à fort potentiel, comme le Cercle de feu.
En octobre 2025, le gouvernement a mis en œuvre le cadre fondé sur le principe « un projet, un examen », lequel est destiné aux projets d’exploration avancée et d’exploitation minière. Les sociétés minières peuvent ainsi demander que ces projets soient désignés en vertu du cadre. Le cadre simplifiera les approbations gouvernementales en un processus unique, coordonné par une équipe spécialisée, qui réduira les délais d’examen du gouvernement d’au moins 50 % et maintiendra des normes environnementales rigoureuses, de même que l’obligation de l’Ontario de consulter les communautés autochtones.
En simplifiant son processus de délivrance de permis, l’Ontario offre la certitude et la prévisibilité nécessaires pour ouvrir de nouvelles mines plus rapidement et consolide ainsi sa position parmi les destinations de premier choix pour l’investissement minier. Il sera donc plus facile pour les entreprises de planifier, de procéder à des embauches et de réaliser des projets dans les collectivités du Nord, ce qui signifie davantage d’emplois bien rémunérés partout dans la province, des chaînes d’approvisionnement locales plus solides et une activité économique accrue dans l’ensemble.
Mettre à profit le potentiel économique du Cercle de feu
Riche en minéraux, dont le nickel, le cuivre, les éléments du groupe platine et la chromite, le Cercle de feu qui s’étend sur environ 8 000 kilomètres carrés constitue l’un des gisements miniers les plus prometteurs au monde. Dans le cadre du plan visant à exploiter les possibilités et le potentiel économique de cette région, en partenariat avec les Premières Nations, le gouvernement continue de soutenir le développement d’infrastructures clés, y compris un accès routier fiable en toutes saisons et des raccordements avec les routes provinciales.
L’Ontario recèle un immense potentiel en minéraux critiques. Ceux qui sont enfouis dans le Cercle de feu pourraient à eux seuls entraîner la création de plus de 70 000 emplois dans les industries d’un bout à l’autre de la province et générer, sur 30 ans, un rendement brut d’environ 22 milliards de dollars pour l’économie ontarienne, ce qui permettrait de financer des écoles, des hôpitaux et des services publics.
En septembre 2025, l’Ontario a annoncé un investissement de 61,8 millions de dollars dans le projet de réfection de la rue Main à Geraldton, infrastructure routière essentielle à Greenstone, qui sera la porte d’entrée du Cercle de feu. Le projet permettra de mieux relier la route 11, à l’extrémité sud, à la route 584, au nord, et l’autoroute Transcanadienne.
Le projet de réfection de la rue Main fait partie de la stratégie du gouvernement visant à libérer le potentiel économique de la région du Cercle de feu, tout en veillant à ce que les communautés des Premières Nations et du Nord bénéficient de l’exploitation des minéraux critiques grâce à des partenariats qui ouvriront la voie à des possibilités économiques pour des générations à venir.
L’amélioration de l’accès routier entre les collectivités du Nord et le réseau routier provincial aidera également la population à accéder aux biens et aux services, notamment à l’éducation, aux soins de santé et au logement, et jettera les bases d’une croissance future dans la région. L’Ontario consulte les communautés autochtones susceptibles d’être touchées par ce projet et continuera de travailler en partenariat avec les communautés des Premières Nations du Nord de l’Ontario afin de soutenir et de promouvoir un développement économique conforme à la Stratégie ontarienne relative aux minéraux critiques.
En partenariat avec les Premières Nations, le gouvernement fait avancer les projets de routes toutes saisons, une étape essentielle en vue d’exploiter les possibilités et les avantages de la région du Cercle de feu. Une fois achevées, ces routes faciliteront l’accès aux biens et aux services susmentionnés et permettront de transporter les ressources en minéraux critiques de la région vers les pôles manufacturiers du Sud de l’Ontario.
Soutenir une chaîne d’approvisionnement en minéraux critiques extraits en Ontario
Le gouvernement s’emploie également à attirer des investissements historiques pour veiller à ce que les minéraux extraits en Ontario soient traités en Ontario par de la main-d’œuvre ontarienne, et non pas expédiés ailleurs. En mai 2025, l’Ontario a annoncé un investissement de 500 millions de dollars afin de créer le Fonds pour le traitement des minéraux critiques (FTMC) visant à appuyer des projets qui accélèrent la capacité de la province à traiter les minéraux critiques. Une fois mis en place, le fonds permettra de consolider les installations actuelles de traitement des minéraux de l’Ontario et soutiendra la construction de nouvelles installations de traitement dans la province.
Le FTMC aidera l’Ontario à répondre à la demande internationale en minéraux critiques à titre de partenaire commercial stable et fiable. Le traitement des minéraux critiques extraits en Ontario contribuera également à protéger les emplois locaux dans des secteurs manufacturiers clés, tels que l’industrie automobile, car il permettra d’expédier les ressources du Nord de l’Ontario aux installations de production de pointe dans le Sud de la province.

Continuer à investir dans les petites sociétés minières de l’Ontario et dans l’exploration
Pour que le secteur minier et la chaîne d’approvisionnement ontarienne en minéraux critiques soient plus autonomes, il est nécessaire de découvrir de nouveaux gisements minéraux. Souvent à haut risque, les explorations préliminaires ont de faibles chances de succès; en effet, environ 1 projet d’exploration sur 1 000 seulement aboutit à l’exploitation d’une mine. En raison de cette incertitude, combinée à la nécessité de mener des activités dans des régions éloignées et sur un terrain exigeant, il est difficile pour les entreprises d’obtenir les investissements indispensables pour faire avancer leurs projets.
Le Programme ontarien d’aide aux petites sociétés d’exploration minière (POAPSEM) aide ces petites entreprises à trouver les mines de l’avenir en couvrant les dépenses admissibles engagées pour l’exploration et la mise en valeur de minéraux. En juillet 2025, le gouvernement a annoncé un investissement maximal de 10 millions de dollars destiné au POAPSEM en 2025, afin de soutenir les activités d’exploration minière préliminaire. L’investissement comprenait l’ajout de deux particularités au programme : un nouveau volet Prospecteurs dédié à l’exploration, et un financement accru par l’entremise du Fonds pour la participation des Autochtones afin de favoriser les possibilités d’emploi et d’affaires pour les Autochtones.
Cet investissement vient s’ajouter aux 35 millions de dollars déjà annoncés, ce qui comprenait 23 millions de dollars pour l’exploration de tous types de minéraux et 12 millions de dollars dédiés à la découverte et à la mise en valeur de minéraux critiques afin de contribuer à la mise en place d’une chaîne d’approvisionnement intégrée pour les nouvelles technologies. Le plus récent cycle de financement entrepris dans le cadre du POAPSEM permet d’aider 80 petites sociétés minières à financer des projets d’exploration préliminaire, dont 68 sont axés sur les minéraux critiques.
Soutenir l’innovation dans la chaîne d’approvisionnement en minéraux critiques
Le gouvernement a lancé, en novembre 2022, le Fonds pour l’innovation relative aux minéraux critiques (FIMC), lequel s’inscrit dans la Stratégie relative aux minéraux critiques. Le FIMC soutient des projets portant sur la recherche, le développement et la commercialisation de technologies, de techniques, de solutions et de procédés novateurs axés sur les minéraux critiques.
En juillet 2025, le gouvernement a annoncé qu’il affectera 7 millions de dollars supplémentaires au FIMC pour lancer une nouvelle ronde de demandes ayant pour objectif de stimuler davantage les investissements dans l’exploration des minéraux critiques, la mise en valeur, la production et le traitement des minéraux critiques extraits dans la province. Cet investissement s’ajoute aux 20 millions de dollars injectés par l’entremise du FIMC depuis son lancement, lequel soutient plus de 29 projets ontariens. Le financement appuie les efforts du gouvernement visant à libérer le potentiel économique des minéraux critiques, contribue à créer des chaînes d’approvisionnement plus sûres et réduit la dépendance aux sources étrangères de minéraux critiques dans un contexte d’incertitude économique découlant des tarifs douaniers américains.
Renforcer les partenariats autochtones
Programme de financement pour les initiatives autochtones
Dans le cadre de l’engagement de l’Ontario de renforcer les partenariats avec les Autochtones, de favoriser la croissance économique et de soutenir la participation des Autochtones à de plus nombreux secteurs, la responsabilité du Programme de financement pour les initiatives autochtones (PFIA) est passée de l’Office ontarien de financement (OOF) au Fonds ontarien pour la construction doté d’une enveloppe de financement bonifiée de 3 milliards de dollars en garanties de prêt.
En juillet 2025, la Première Nation Caldwell a annoncé son investissement en capital dans la ligne de transport d’électricité Chatham-Lakeshore. Cet investissement, soutenu par une garantie de prêt du PFIA, illustre l’incidence que le programme continue d’avoir sur l’autonomie financière des Autochtones, les partenariats pour l’infrastructure et l’engagement de l’Ontario envers la réconciliation et l’inclusion dans l’économie.
Au cours des prochains mois, le Fonds ontarien pour la construction entamera des consultations auprès de communautés et d’organisations des Premières Nations, métisses et inuit, ainsi qu’auprès d’experts en financement d’infrastructure, pour discuter de l’élargissement du PFIA à d’autres secteurs prioritaires, notamment l’électricité, les minéraux critiques, le développement des ressources et les éléments d’infrastructure connexes. Ces engagements éclaireront la conception des paramètres et des outils d’investissement du programme amélioré, ouvrant la voie à d’autres moyens de favoriser la prise en charge de projets d’infrastructure par les Autochtones.
Augmenter le budget du Programme de soutien énergétique pour les Autochtones
Comme il l’a annoncé en août 2025, le gouvernement de l’Ontario augmente de 10 millions de dollars le budget du Programme de soutien énergétique pour les Autochtones, portant ainsi à 25 millions de dollars l’investissement annuel total que la province y consacre. Cette année, le Programme comprend un nouveau volet de financement qui pourrait atteindre 500 000 $ pour aider les communautés autochtones dépendantes du diesel à construire des infrastructures de transport et de production d’électricité. Les projets du Programme de soutien énergétique pour les Autochtones créent des emplois bien rémunérés, attirent des investissements, favorisent la croissance économique et permettent aux communautés autochtones d’obtenir le soutien nécessaire pour être des chefs de file dans le secteur de l’électricité.
Rendre l’Ontario plus concurrentiel que jamais
Le gouvernement poursuit ses efforts pour libérer l’immense potentiel économique de la province. À cette fin, il œuvre pour rendre l’Ontario plus concurrentiel que jamais auparavant comme endroit où investir, faire des affaires et créer des emplois.
Protéger et renforcer l’Ontario en réduisant les formalités administratives
Depuis 2018, l’Ontario a adopté plus de 650 mesures pour réduire les charges administratives, ce qui a permis aux particuliers, aux entreprises, aux organisations à but non lucratif et au secteur parapublic d’épargner plus de 1,2 milliard de dollars sur les coûts de conformité annualisés, et donné lieu à des économies de temps se chiffrant annuellement à 1,8 million d’heures.
Dans le cadre de ces mesures, le gouvernement a déposé, en juin 2025, la Loi de 2025 pour protéger l’Ontario en réduisant les formalités administratives. Les dispositions législatives constituent un élément clé du train de mesures du printemps 2025 visant à réduire les formalités administratives, qui comprend plus de 50 nouveaux changements destinés à améliorer les services, à garder les coûts bas et à protéger l’économie de l’Ontario. Dans l’ensemble, ces dernières modifications au train de mesures du printemps 2025 devraient permettre aux entreprises et aux particuliers ontariens d’économiser, chaque année, 5,8 millions de dollars et au-delà de 256 000 heures.
En octobre 2025, le gouvernement a, en outre, déposé la Loi de 2025 visant à bâtir une économie plus concurrentielle, et des mesures connexes. Si elles sont adoptées, la Loi et ces mesures viendraient appuyer le plan du gouvernement pour protéger l’Ontario en instaurant des conditions favorables à la stabilité, à la résilience et à la prospérité à long terme, tout en soutenant les entreprises, les travailleuses et travailleurs et les collectivités.
La Loi et les mesures connexes englobent 11 initiatives pour améliorer la mobilité de la main‑d’œuvre et simplifier les processus du gouvernement en matière de délivrance de permis et d’approbations, par exemple :
- Soutien à la croissance économique en passant en revue, d’ici 2028, tous les permis axés sur le développement économique délivrés par le gouvernement de l’Ontario dans l’intention d’en éliminer ou d’en transformer 35 % ou plus afin de positionner la province comme chef de file du G7 en matière d’investissement, et ce, tout en maintenant de solides mesures de protection de la santé, de la sécurité et de l’environnement.
- Mise en place d’un système centralisé de délivrance de permis numériques qui simplifie la façon de présenter une demande de permis et d’en faire le suivi, réduisant ainsi les délais d’approbation, améliorant la transparence et offrant la certitude nécessaire pour investir et faire avancer les projets.
- Mobilité de la main-d’œuvre facilitée dans tout le Canada en élargissant les dispositions « de plein droit » pour les travailleuses et travailleurs canadiens titulaires d’un permis et de titres de compétence dans d’autres provinces et territoires, en particulier la main-d’œuvre du secteur de la santé, et reconnaissance automatique des titres de compétence des médecins et des infirmières du reste du Canada.
Si elles sont adoptées, la Loi de 2025 pour protéger l’Ontario en réduisant les formalités administratives et la Loi de 2025 visant à bâtir une économie plus concurrentielle serviront l’objectif de la province, qui est de faire de l’Ontario l’endroit le plus concurrentiel du G7 où investir, créer des emplois et brasser des affaires.
Améliorer la compétitivité en diminuant les coûts pour les entreprises
Le gouvernement a pris d’importantes mesures pour réduire les coûts des entreprises et ainsi les aider à mieux affronter la concurrence. Grâce aux initiatives phares lancées depuis 2018, le gouvernement apporterait aux entreprises de l’Ontario des économies et une aide estimées à 11,7 milliards de dollars en 2025, dont 5,6 milliards de dollars iraient aux petites entreprises. Quelques exemples de ces mesures :
- Instauration du crédit d’impôt pour l’investissement dans la fabrication en Ontario, y compris une proposition visant sa bonification et son élargissement temporaires, de façon à soutenir les investissements dans la fabrication ou la transformation dans la province.
- Baisse de 5,7 cents le litre de la taxe sur l’essence et de 5,3 cents le litre de la taxe sur les carburants pour aider les entreprises de l’Ontario à réduire leurs frais d’essence et de carburant.
- Soutien à la réduction du taux de prime de la WSIB qui atteint son plus bas niveau en 50 ans. En outre, la WSIB a annoncé, pour 2025, des remises ponctuelles d’une valeur totale de 4 milliards de dollars provenant des fonds excédentaires.
- Mesure faisant passer de 490 000 $ à 1 000 000 $ l’exonération de l’impôt-santé des employeurs. Celle-ci soutient les entreprises en réduisant l’impôt pour les employeurs admissibles du secteur privé.
- Annulation de la taxe sur le carbone liée au plafonnement et à l’échange pour éliminer ses répercussions sur les coûts des produits, tels que l’essence, le carburant diesel et le gaz naturel.
- Baisse des taux élevés de l’impôt scolaire applicable aux entreprises en 2021 avec, pour résultat, des économies annuelles de 450 millions de dollars pour plus de 200 000 employeurs, ou 95 % de tous les biens commerciaux en Ontario.
- Taux de l’impôt sur le revenu des sociétés applicable aux petites entreprises ramené à 3,2 %, avec élargissement de l’accès à ce taux préférentiel, pour aider les petites entreprises à être concurrentielles et prospères grâce à une baisse de leurs coûts.
- Instauration du crédit d’impôt pour l’investissement dans le développement régional afin de soutenir les entreprises qui investissent et élargissent leurs activités dans les régions de l’Ontario où la croissance de l’emploi est faible.
- Mise en œuvre, en janvier 2021, du Plan exhaustif relatif à l’électricité, qui réduit les coûts de l’électricité d’environ 11 à 14 % en moyenne en 2025 pour les clients industriels et commerciaux de taille moyenne et de grande taille, respectivement.
- Période de grâce de six mois pour le paiement des pénalités et des intérêts applicables à certains impôts et taxes administrés par la province.
Plan d’action fiscal de l’Ontario
Le gouvernement concrétise son plan visant à protéger les travailleuses et travailleurs, les entreprises et les collectivités de l’Ontario contre les tarifs douaniers américains et l’incertitude économique qu’ils suscitent. Dans le cadre de ses efforts, il élaborera un plan d’action fiscal pluriannuel afin de faire de l’Ontario le territoire le plus concurrentiel du Canada.
Le plan d’action fiscal de l’Ontario fera fond sur les mesures prises par le gouvernement depuis 2018 pour abaisser les coûts pour les entreprises, les familles et les particuliers. Il intégrera les recommandations issues de l’examen exhaustif du régime fiscal de la province réalisé par le gouvernement au cours des deux dernières années.
Le plan d’action fiscal de l’Ontario aura pour objectif d’actualiser l’impôt des particuliers et des sociétés de la province afin de stimuler et d’attirer davantage d’investissements dans les entreprises, d’améliorer la compétitivité de l’Ontario au sein du G7 et d’abaisser les coûts ou d’alléger le fardeau des particuliers et des familles dans les années et les décennies à venir.
La province invite aussi le gouvernement fédéral à apporter sa contribution pour améliorer la compétitivité du Canada, bâtir une économie plus résiliente et plus autosuffisante, accroître la productivité et abaisser les coûts pour les particuliers et les entreprises du Canada.
Le budget de l’Ontario de 2026 fera le point sur le plan d’action fiscal.
Préparer l’industrie de la défense de l’Ontario à croître
Le gouvernement fédéral, qui entend respecter l’engagement pris par le Canada envers l’OTAN, se prépare à augmenter ses dépenses dans le secteur de la défense pour les faire passer à 5 % du PIB annuel d’ici 2035. Dans ce contexte, l’Ontario encourage le gouvernement fédéral à réaliser dans la province des investissements en capital supplémentaires qui seraient liés à ce secteur. Les investissements fédéraux peuvent tirer parti du bassin de main‑d’œuvre compétente et des avantages comparatifs de l’Ontario dans les secteurs clés de la défense pour atteindre les objectifs en matière de sécurité nationale. Le gouvernement de l’Ontario s’est engagé à épauler les entreprises, nouvelles et existantes, qui sont en mesure de répondre aux besoins d’approvisionnement fédéraux liés à la défense nationale.
Le gouvernement de l’Ontario tirera parti des mesures récentes visant à soutenir la défense nationale et explorera d’autres moyens d’aider les industries provinciales qui cherchent à produire et à fournir des biens et des technologies élaborés en Ontario au secteur de la défense et à élargir les possibilités d’exportation. Il s’agit notamment d’élargir et de bonifier le crédit d’impôt pour l’investissement dans la fabrication en Ontario tel que prévu dans le budget de 2025 en vue de soutenir les fabricants, dont ceux exerçant leurs activités dans les industries axées sur la défense.
En outre, l’Ontario examine la possibilité d’élaborer de nouvelles mesures de soutien, y compris des incitatifs fiscaux, pour encourager l’industrie à investir davantage dans les technologies critiques qui sous-tendent la défense moderne et la résilience, ce qui pourrait inclure l’intelligence artificielle, la cybersécurité, les systèmes autonomes et la détection de pointe. Non seulement ces technologies sont-elles essentielles à la sécurité nationale, mais elles génèrent également des emplois de qualité et constituent un moteur de croissance économique à long terme.
L’Ontario mettra aussi à contribution le gouvernement fédéral pour soutenir les secteurs essentiels à la défense. Il s’agit notamment d’objectifs plus larges en matière de sécurité nationale, tels que la production et le transport d’énergie, la cybersécurité, ainsi que d’investissements dans des infrastructures commerciales résilientes. Le gouvernement cherchera également des occasions d’améliorer le climat d’investissement dans la province en renforçant, par exemple, les chaînes d’approvisionnement et en adoptant des modèles d’approvisionnement novateurs et souples qui privilégient les équipements fabriqués en Ontario, ainsi que ses matières premières.
Améliorer la compétitivité de l’industrie ontarienne de la construction navale
La province investit 215 millions de dollars pour soutenir l’industrie de la construction navale, ainsi que le secteur maritime en général, en commençant par la mise en œuvre du Programme ontarien de subventions pour la construction navale (POSCN), assorti d’une enveloppe de 15 millions de dollars. Le POSCN a accepté des demandes de financement pour des projets qui appuient la formation professionnelle, l’amélioration des infrastructures et l’achat de machines et d’équipements afin de préparer le secteur de la construction navale pour l’avenir.
Ces investissements favoriseront la compétitivité et le développement économiques de l’Ontario dans l’ensemble de la province, ce qui est essentiel pour développer le potentiel de l’industrie de la construction navale. Ainsi, l’Ontario sera en mesure d’appuyer la Stratégie nationale de construction navale du Canada et d’épauler les entreprises manufacturières et les travailleuses et travailleurs ontariens aux prises avec les droits de douane imposés par les États-Unis et l’incertitude économique.
Investir dans les technologies de défense nationale par l’entremise de Croissance Ontario
Dans le cadre du budget de l’Ontario de 2025, le gouvernement a annoncé un investissement supplémentaire de 90 millions de dollars en capital-risque par l’entremise de Croissance Ontario. L’investissement comprend 50 millions de dollars destinés à des fonds de capital-risque ontariens axés sur les technologies qui appuient la défense nationale et les technologies connexes, comme l’intelligence artificielle et la cybersécurité. Cet investissement soutiendra les technologies de nouvelle génération, améliorera la compétitivité de l’Ontario et renforcera la résilience économique face aux droits de douane imposés par les États-Unis.
Attirer des investissements qui soutiennent et créent des emplois dans la fabrication
L’Ontario tire parti des nouvelles possibilités dans le secteur de la fabrication alors que les producteurs mondiaux sont en quête de chaînes d’approvisionnement fiables et d’un accès aux matières premières stratégiques nécessaires pour prospérer dans un environnement concurrentiel. Depuis 2018, l’Ontario a attiré près de 70 milliards de dollars d’investissements dans les industries clés, notamment dans la fabrication, les sciences de la vie et les technologies. Le gouvernement appuie également les fabricants de solutions conçues en Ontario, qui se disputent une part des marchés intérieurs et cherchent des occasions d’étendre leurs activités à l’échelle mondiale.
Continuer de soutenir le secteur de l’automobile
Le secteur de l’automobile ontarien est fortement intégré à l’ensemble du secteur de la fabrication nord-américain. Il est toutefois pénalisé par les tarifs douaniers américains ciblant les importations de véhicules automobiles du Canada et d’autres pays. Par conséquent, le gouvernement maintient ses investissements stratégiques pour aider le secteur à accroître sa compétitivité.
Le budget de l’Ontario de 2025 a affecté 73 millions de dollars sur quatre ans, à compter de 2025‑2026, pour maintenir le programme du Réseau ontarien d’innovation pour les véhicules (ROIV). Le ROIV contribue à consolider la position de l’Ontario comme chef de file dans le domaine des technologies automobiles avancées et des solutions de mobilité intelligente en appuyant les sites de développement technologique régionaux, les partenariats de recherche-développement et les projets incubateurs pour les petites et moyennes entreprises (PME) des secteurs de l’automobile et de la mobilité. À ce jour, le programme a soutenu plus de 700 PME ontariennes, créé ou préservé au-delà de 7 000 emplois et mobilisé plus de 900 millions de dollars d’investissements de la part du secteur privé.
Le budget a également annoncé que l’Ontario s’est engagé à verser 12 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2025-2026, afin de poursuivre le Programme de modernisation pour le secteur automobile de l’Ontario (PMSA-O). Cet investissement supplémentaire aidera les fournisseurs de pièces de véhicules automobiles et les PME de l’Ontario à mettre à niveau le matériel désuet et à adopter de nouveaux outils et technologies leur permettant de favoriser l’innovation dans leurs gammes de produits et de continuer à moderniser leurs processus, ce qui contribuera à améliorer leur compétitivité et leur résilience. Depuis sa création en 2019, le PMSA-O a soutenu 215 projets, généré au-delà de 1 000 emplois, préservé près de 16 000 emplois, et mobilisé plus de 59 millions de dollars d’investissements de la part du secteur privé.
Le gouvernement maintient ses contributions financières au développement de l’industrie des véhicules électriques et des batteries en Ontario. Depuis 2020, l’Ontario a attiré des dizaines de milliards de dollars de nouveaux investissements qui permettront de soutenir et créer des milliers d’emplois. Par exemple, NextStar a investi 5 milliards de dollars dans une usine de batteries à Windsor qui pourrait créer 2 500 emplois. La construction étant terminée, la production devrait commencer cette année. En outre, les travaux sont en cours pour construire, à St. Thomas, l’usine de cellules de batterie de 7 milliards de dollars de PowerCo; l’entreprise a annoncé le début du processus d’embauche à l’usine, laquelle emploiera jusqu’à 3 000 personnes.
Donner au secteur de la fabrication les moyens de soutenir la concurrence et de prospérer dans l’économie de demain
Le gouvernement fait en sorte d’alimenter le vivier de main-d’œuvre du secteur de la fabrication et d’accroître sa capacité de production. Grâce à des investissements stratégiques, l’Ontario aide les fabricants à se doter d’installations de production de nouvelle génération, à renforcer les chaînes d’approvisionnement intérieures, à tirer parti des technologies qui améliorent la productivité et à constituer la main-d’œuvre de demain.
Accroître le soutien aux fabricants et aux transformateurs de l’Ontario
Le crédit d’impôt pour l’investissement dans la fabrication en Ontario (CIIFO) offre un soutien aux sociétés privées sous contrôle canadien (SPCC) admissibles qui réalisent des investissements admissibles dans les bâtiments, la machinerie et l’équipement utilisés pour la fabrication ou la transformation dans la province. Ce crédit d’impôt aide les entreprises à réduire leurs coûts, à innover et à devenir plus concurrentielles. Dans le cadre du budget de 2025, le gouvernement a proposé d’augmenter temporairement de 10 % à 15 % le taux du CIIFO dont jouissent les SPCC et d’élargir l’accès au crédit – dans une version non remboursable de 15 % – aux sociétés qui ne sont pas des SPCC. Le gouvernement dépose maintenant un projet de loi détaillé permettant la mise en œuvre de la bonification et de l’élargissement proposés du crédit.
En vertu des modifications proposées au CIIFO, les dépenses admissibles des sociétés qui ne sont pas des SPCC seraient similaires aux dépenses admissibles au crédit actuel. Les dépenses admissibles au crédit bonifié et élargi devraient être faites le 15 mai 2025 ou après cette date, et avant 2030.
Le gouvernement propose aussi de modifier les critères d’admissibilité au CIIFO concernant les investissements dans la machinerie et l’équipement étant donné les délais qui peuvent survenir entre l’achat du bien et le moment où il devient disponible.
Grâce aux changements proposés, une société admissible pourrait bénéficier d’un crédit d’impôt maximal de 3 millions de dollars par année. Ce soutien contribuerait à rendre le secteur de la fabrication de l’Ontario plus compétitif et plus résilient, contribuant à protéger et à créer des emplois bien rémunérés dans le contexte des tarifs douaniers américains et de leurs répercussions dans le secteur.
Dans l’ensemble, les modifications proposées au CIIFO permettraient de procurer des allégements fiscaux d’environ 2,7 milliards de dollars de 2023-2024 à 2027-2028.
Voir l’annexe, Mesures fiscales en détail et autres initiatives législatives, pour de plus amples renseignements.
Renforcer le secteur de la fabrication de pointe de l’Ontario
Dans un contexte de perturbations commerciales, le gouvernement est déterminé à renforcer la compétitivité de l’Ontario dans le secteur de la fabrication de pointe par l’entremise du volet Innovation et compétitivité dans le secteur de la fabrication de pointe (ICSFP) du Programme pour le développement régional. Le volet ICSFP appuie les fabricants de pointe dans toute la province en fournissant un soutien financier et des outils aux petites et moyennes entreprises, principalement, afin qu’elles puissent investir dans de l’équipement, des technologies et le développement des compétences, et ainsi poursuivre leur croissance. Comme annoncé en 2024, le gouvernement alloue 40 millions de dollars supplémentaires au volet ICSFP pour soutenir les fabricants de pointe et améliorer la compétitivité tout en renforçant les chaînes d’approvisionnement. En septembre 2025, l’Ontario a annoncé que, depuis le lancement du volet ICSFP, en 2022, plus de 45 millions de dollars ont été investis dans 41 entreprises et organismes. Cette initiative a généré des investissements de 500 millions de dollars de la part de l’industrie et permis de créer plus de 1 000 emplois dans diverses collectivités de la province.
Élargir et diversifier les débouchés commerciaux
Les droits de douane américains entraînent des répercussions sur la prospérité des entreprises ontariennes, sur les chaînes d’approvisionnement profondément intégrées, ainsi que sur la relation que la province entretient de longue date avec son plus proche partenaire commercial. Ce défi, toutefois, offre l’occasion à l’Ontario de diversifier ses activités commerciales et d’atteindre de nouveaux marchés, et ce, tant à l’échelle internationale qu’interprovinciale. Le gouvernement œuvre pour ouvrir la voie au libre-échange au Canada et forger des relations commerciales durables afin d’exploiter ce potentiel.
Ouvrir la voie au libre-échange au Canada
Le commerce avec les autres provinces contribue grandement à l’économie et pourrait soutenir une croissance plus forte; cependant, les obstacles au commerce interprovincial ont freiné la croissance à l’échelle provinciale et nationale. Dans un contexte d’incertitude économique, l’Ontario élimine des obstacles et assume un rôle directeur en pilotant une action immédiate et utile en matière de commerce intérieur.
Le gouvernement appuie les échanges et la mobilité partout au Canada par l’entremise de la Loi de 2025 pour protéger l’Ontario en favorisant le libre-échange au Canada. Adoptée en juin 2025, la Loi a introduit plusieurs mesures visant à faciliter les échanges commerciaux, notamment l’élimination de toutes les exceptions propres aux parties de l’Ontario en vertu de l’Accord de libre‑échange canadien (ALEC), ce qui entraîne la reconnaissance mutuelle et l’élargissement de la mobilité de la main-d’œuvre grâce à de nouvelles règles « de plein droit », une première au Canada. Ces mesures, ainsi que d’autres figurant dans le projet de loi, contribueront à favoriser l’intégration économique à l’échelle du Canada et à élargir les possibilités qui s’offrent aux entreprises, ainsi qu’aux travailleuses et aux travailleurs de l’Ontario.
Pour de plus amples renseignements, voir la section Protéger les travailleuses et travailleurs en instaurant des changements inédits au Canada pour la mobilité de la main-d’œuvre.
Depuis avril 2025, l’Ontario a également conclu des protocoles d’entente (PE) avec 10 provinces et territoires afin de stimuler le commerce intérieur, d’améliorer la mobilité de la main-d’œuvre et de faire tomber les obstacles qui entravent depuis longtemps les activités commerciales. Ces PE appuient les efforts investis pour éliminer les formalités administratives, réduire les coûts pour les entreprises et offrir à la main-d’œuvre qualifiée une nouvelle mobilité lui permettant de travailler plus librement d’un bout à l’autre du pays. En signant ces ententes, l’Ontario est devenu un chef de file national en matière de renforcement du commerce et de coopération entre les provinces.
L’Ontario injecte 100 millions de dollars supplémentaires dans le fonds L’Ontario, ensemble pour le commerce (FLOEC) afin de mieux aider les petites et moyennes entreprises (PME) à diversifier leurs activités pour pénétrer de nouveaux marchés et renforcer la résilience commerciale. Le financement total du programme sera ainsi porté à 150 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2025-2026. Grâce à cette aide bonifiée, les entreprises touchées par les droits de douane américains seront en mesure de réorienter leur production, de forger de nouveaux partenariats commerciaux et de dynamiser le commerce interprovincial.
Promouvoir les possibilités d’intensifier les échanges commerciaux à l’échelle internationale
Le gouvernement fait la promotion des biens et services ontariens afin de diversifier le commerce et d’ouvrir de nouveaux marchés. En octobre 2025, l’Ontario a effectué une mission à l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) pour faire suite à l’ouverture, à Singapour, du quatorzième Bureau du commerce et des investissements (BCI) de l’Ontario. Les BCI travaillent en étroite collaboration avec des partenaires canadiens aux échelons fédéral, provincial‑territorial et municipal pour faciliter des accords d’investissement dans le but d’augmenter la capacité d’exportation des PME de la province sur les marchés mondiaux et de faire valoir le profil commercial de l’Ontario. Depuis 2018, les BCI ont attiré près de 27,4 milliards de dollars d’investissements, générant 15 800 emplois. Ces bureaux ont aussi facilité l’accès aux marchés à plus de 2 180 entreprises ontariennes exerçant leurs activités dans une diversité de secteurs, qui ont déclaré des ventes de 334 millions de dollars.
Soutenir les entreprises locales et « Achetez ontarien »
En réaction aux tarifs douaniers imposés par les États-Unis, le gouvernement intensifie ses efforts pour protéger l’Ontario en déployant des stratégies immédiates destinées à attirer davantage d’investissements et à renforcer les chaînes d’approvisionnement de la province afin d’assurer sa croissance à long terme. L’Ontario prend toutes les mesures nécessaires pour défendre les intérêts de sa population et protéger l’économie et les emplois. Les investissements seront axés sur les biens et services ontariens, ce qui permettra de tirer parti des dépenses d’approvisionnement annuelles estimées à 30 milliards de dollars, et de l’organisme d’approvisionnement de l’Ontario, ApprovisiOntario.
Dans le cadre de cette stratégie, l’Ontario propose de donner une impulsion à son programme « Achetez ontarien » en instaurant une politique sur les véhicules « fabriqués en Ontario » qui obligerait le secteur public et ses organismes à privilégier l’achat de véhicules fabriqués dans la province. En consultation avec les secteurs municipal, provincial et automobile, le gouvernement élaborera une politique d’achat de véhicules misant sur le pouvoir d’achat considérable des secteurs municipal et provincial.
L’Ontario continue par ailleurs de réduire les obstacles et d’offrir aux entreprises de la province un meilleur accès aux appels d’offres publics grâce à l’Initiative de développement des entreprises ontariennes (IDEO). L’IDEO, qui comprend l’obligation de retombées industrielles, régionales et technologiques, aide les entreprises ontariennes à vendre davantage de biens et de services ainsi qu’à créer des emplois dans leurs collectivités locales. Dans le cadre de l’IDEO, les acheteurs du secteur public accordent la préférence aux entreprises de l’Ontario lorsqu’ils effectuent des achats de biens et de services, ou utilisent des critères nationaux pondérés (tels que les normes environnementales, la protection des travailleuses et travailleurs et la sécurité) pour garantir des règles du jeu équitables aux entreprises ontariennes.
En outre, ApprovisiOntario s’approvisionne davantage en produits et services locaux afin de réduire la dépendance aux chaînes d’approvisionnement mondiales et ainsi de faire en sorte que les biens essentiels demeurent disponibles dans la province. Afin de mieux protéger les producteurs nationaux, la province a temporairement restreint les achats du secteur public auprès des entreprises américaines en raison des droits de douane imposés par les États-Unis.
Cette année, l’Ontario a souligné la première journée Achetez ontarien, achetez canadien, désignée par la Loi de 2025 pour protéger l’Ontario en favorisant le libre-échange au Canada. Tenue annuellement le dernier vendredi de juin, cette journée encourage la population ontarienne à soutenir les entreprises, ainsi que les travailleuses et travailleurs locaux en achetant des produits fabriqués en Ontario ou au Canada qui sont mis en valeur grâce à des programmes tels que Fabriqué en Ontario, les vins de la Vintners Quality Assurance (VQA), Le bois de l’Ontario, Destination Ontario, et Ontario, terre nourricière.
Grâce à ces initiatives, entre autres, l’Ontario travaille de concert avec les provinces, les territoires et le Canada afin d’accroître la résilience économique et de réduire la dépendance au commerce américain dans le but de conserver les emplois ici et de renforcer l’économie de la province.
L’Ontario explore des débouchés pour la récupération circulaire et l’utilisation de l’aluminium, de l’étain et d’autres matières provenant d’outre-frontière pour les fabricants et les utilisateurs locaux comme les conditionneurs de boissons non alcoolisées et de produits de consommation, afin de réduire notre dépendance envers les transformateurs américains et de solidifier la base industrielle de la province, ce qui contribuera à protéger et à créer de bons emplois manufacturiers ici même.
Obtenir des investissements à rendement élevé grâce à Investissements Ontario
Comme les tarifs douaniers américains ciblent sans relâche l’économie canadienne, le gouvernement renforce la compétitivité et la résilience de l’Ontario en continuant d’attirer des investissements importants dans la province par l’intermédiaire d’Investissements Ontario. Cet organisme chargé d’attirer des investissements offre aux investisseurs un guichet unique pour accéder à de l’expertise et à des services personnalisés, ainsi que du soutien financier par l’entremise du Fonds pour Investissements Ontario. Dans le budget de l’Ontario de 2025, le gouvernement a affecté 600 millions de dollars supplémentaires au Fonds, le portant ainsi à un total de 1,3 milliard de dollars. Ce financement supplémentaire renforcera la capacité de l’organisme à faire face à la conjoncture économique en offrant davantage de prévisibilité aux investisseurs et en veillant à ce que l’Ontario demeure une destination concurrentielle propice à l’investissement et à la croissance. À ce jour, Investissements Ontario a annoncé des investissements dépassant les 8,2 milliards de dollars, qui devraient créer plus de 10 200 emplois bien rémunérés.
Soutenir le secteur forestier de l’Ontario
La foresterie et les produits forestiers offrent de nombreuses possibilités de favoriser une économie résiliente et autonome grâce au bois produit à partir des forêts provinciales de la Couronne, qui sont renouvelables et durables. La contribution du secteur forestier de l’Ontario à l’économie de la province est importante; en 2023, le secteur a généré 21,6 milliards de dollars de revenus provenant de la vente de produits manufacturés et de services, et soutenu, en 2024, plus de 128 000 emplois directs et indirects. En 2020, le gouvernement a dévoilé l’initiative Croissance durable : Stratégie pour le secteur forestier de l’Ontario, un plan pour créer des emplois et encourager la croissance économique dans l’industrie forestière, qui vient soutenir les communautés autochtones, nordiques et rurales dépendant de ce secteur.La Stratégie et les programmes provinciaux continueront d’appuyer le secteur aux prises avec l’augmentation des tarifs douaniers américains sur les exportations de bois d’œuvre résineux, ainsi qu’avec les tarifs sur le bois, le bois d’œuvre et les produits du bois qui sont entrés en vigueur en octobre 2025.
Renouvellement des appels à la suppression des droits de douane sur les exportations de bois d’œuvre résineux
En juillet 2025, le département américain du commerce a annoncé qu’il augmentait à nouveau les droits de douane sur le bois d’œuvre résineux du Canada. Cette décision est un coup dur pour les travailleuses et travailleurs, les familles et les collectivités, autant américains que canadiens. En 2023, les producteurs canadiens répondaient à environ 22,6 % de la demande américaine en bois d’œuvre. Ces droits de douane perturbent les industries, font grimper les coûts et mettent en péril la compétitivité commune des deux pays.
Les producteurs de bois d’œuvre résineux de l’Ontario sont fiers de commercialiser des matériaux de construction de grande qualité, issus d’une exploitation durable, qui permettent de développer les collectivités et de stimuler la croissance économique des deux côtés de la frontière. L’Ontario continue d’exhorter les États-Unis à lever complètement les droits de douane sur les exportations de bois d’œuvre résineux du Canada, au bénéfice de milliers de travailleuses, de travailleurs et de familles dans les deux pays.
Stimuler l’innovation dans le secteur forestier de l’Ontario
Le Programme d’investissement et d’innovation dans le secteur forestier de l’Ontario (PIISF) encourage les entreprises à investir en finançant des projets qui améliorent la productivité, stimulent l’innovation, favorisent l’expansion des marchés et renforcent les économies et les chaînes d’approvisionnement régionales. Le PIISF aide les entreprises forestières de l’Ontario à concevoir et à mettre en œuvre des technologies innovantes et promeut l’innovation en matière de produits, de services et de processus afin d’améliorer la compétitivité. En octobre 2025, l’Ontario a annoncé un investissement de plus de 10 millions de dollars par l’entremise du PIISF du gouvernement afin de soutenir le secteur forestier et de commercialiser davantage de produits du bois fabriqués en Ontario.
Le PIISF continue de soutenir le secteur forestier dans le cadre de deux catégories : la catégorie « projets d’entreprises » appuie des projets d’investissement en capital mis de l’avant par des entreprises forestières à but lucratif, tandis que la catégorie « projets de collaboration » appuie des projets conçus par des partenaires qui peuvent comprendre des entreprises forestières à but lucratif, des associations industrielles, des organismes sans but lucratif ou milieux universitaires liés à la foresterie qui auront pour effet de transformer le secteur forestier de l’Ontario. À ce jour, le PIISF a octroyé plus de 72 millions de dollars de financement, ce qui a généré 425 millions de dollars de nouveaux investissements destinés à aider les entreprises forestières de l’Ontario à adopter des technologies innovantes afin de demeurer concurrentielles sur le marché mondial.
Investir dans le Programme d’utilisation de la biomasse forestière de l’Ontario
Dans le cadre du Plan d’action en matière de biomasse forestière rendu public en 2022, le gouvernement développe le potentiel inexploité de la biomasse forestière afin de créer de nouvelles possibilités de croissance pour le secteur de la foresterie. Dans le cadre du Programme, jusqu’à 20 millions de dollars sont investis chaque année dans des projets ayant pour objectif d’augmenter la récolte de bois, de créer des débouchés dans le secteur forestier et de trouver de nouvelles utilisations pour le bois, en collaboration avec les parties prenantes, l’industrie et les communautés autochtones. À ce jour, le gouvernement a investi plus de 50 millions de dollars dans le cadre du Programme d’utilisation de la biomasse forestière afin de financer au-delà de 55 projets.
Promouvoir la construction en bois de l’Ontario
En juin 2025, l’Ontario a dévoilé le Plan d’action pour les techniques avancées de construction en bois, une initiative destinée à fabriquer et à utiliser davantage de produits du bois de grande qualité provenant de l’Ontario. L’utilisation de matériaux de construction préfabriqués et modulaires en bois, que l’on appelle techniques avancées de construction en bois, permettra de bâtir plus d’habitations plus rapidement et d’accroître la résilience du secteur de la foresterie. Cette initiative appuiera le plan du gouvernement pour protéger l’Ontario en attirant des investissements, en augmentant les revenus et en offrant des possibilités économiques qui créent et préservent des emplois locaux.
Renforcer l’agroalimentaire en Ontario
Il est essentiel de protéger l’industrie locale de l’agriculture et de l’alimentation de l’Ontario pour s’assurer de disposer d’une chaîne d’approvisionnement alimentaire autonome et solide. L’Ontario possède un secteur agroalimentaire riche et diversifié produisant plus de 200 denrées agricoles. Ces produits cultivés localement génèrent de l’emploi et de la croissance économique dans la province. La population ontarienne a accès à des aliments locaux chaque jour de l’année; en effet, 60 % des aliments produits en Ontario sont transformés et consommés dans la province même.
En novembre 2022, le gouvernement a rendu public le document Cultiver l’Ontario, une stratégie provinciale pour le secteur agroalimentaire dans le but de renforcer les chaînes d’approvisionnement agroalimentaire, d’attirer et de développer les talents de l’agroalimentaire en Ontario et de soutenir l’adoption de technologies et de pratiques nouvelles rehaussant la compétitivité.
Favoriser l’innovation agroalimentaire grâce au Partenariat canadien pour une agriculture durable
Le Partenariat canadien pour une agriculture durable (PCA durable) est un accord quinquennal dans le cadre duquel les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux investissent 3,5 milliards de dollars pour renforcer la concurrence, l’innovation et la résilience du secteur agricole, agroalimentaire et des produits agro-industriels du Canada. L’accord prévoit notamment 1 milliard de dollars en activités et en programmes fédéraux, ainsi qu’un engagement de 2,5 milliards de dollars partagés à 60 % par le gouvernement fédéral et à 40 % entre les provinces et les territoires pour des programmes conçus et mis en œuvre par ces mêmes provinces et territoires.
En juillet 2025, les gouvernements du Canada et de l’Ontario ont annoncé un investissement pouvant atteindre 4,4 millions de dollars dans le cadre du PCA durable afin d’aider les petites entreprises de l’industrie agroalimentaire à prendre de l’expansion et à améliorer leurs systèmes de salubrité alimentaire et de traçabilité. Le financement soutiendra 90 projets dans l’ensemble de la province par l’entremise de l’Initiative pour la salubrité des aliments et la croissance de l’Ontario. Ces investissements s’appuient sur la stratégie Cultiver l’Ontario pour renforcer le secteur agroalimentaire en stimulant l’innovation et l’adoption de nouvelles technologies dans ce domaine grâce à une collaboration étroite avec les entreprises agroalimentaires, les organismes de recherche et les partenaires industriels.
Promouvoir la stabilité agroalimentaire grâce au Programme ontarien de gestion des risques
En janvier 2025, le gouvernement a annoncé qu’il augmentait le financement annuel de son Programme de gestion des risques (PGR), qui passe ainsi de 150 millions de dollars à 250 millions de dollars, afin de renforcer le soutien aux agriculteurs et au secteur agroalimentaire de la province, lequel représente 51 milliards de dollars. L’augmentation de 100 millions de dollars sur trois ans aidera les agriculteurs à relever les défis du marché tout en stimulant la confiance et la compétitivité à long terme de leurs entreprises.
Cet investissement s’appuie sur l’augmentation annuelle de 50 millions de dollars du PGR annoncée en 2020 et sur les réformes antérieures ayant permis de reporter les fonds inutilisés des programmes sur les demandes de l’année suivante, ce qui rend le programme plus réactif dans les périodes où les besoins sont les plus grands. Le PGR soutient plus de 383 000 emplois et génère 24 milliards de dollars dans l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement agroalimentaire de l’Ontario, qui compte 8 500 exploitations agricoles produisant du bétail, des porcs, des moutons, du veau, des céréales et des oléagineux, ainsi que des produits horticoles comestibles dans le cadre du Programme d’autogestion des risques.
Renforcer le secteur du tourisme en Ontario
L’Ontario continue d’investir dans son secteur du tourisme afin de stimuler la croissance économique, de soutenir les collectivités locales, de créer des emplois et de faire de la province une destination touristique de premier choix à l’échelle mondiale.
Soutenir le Corleck
L’Ontario investit 2,2 millions de dollars dans la dernière phase de construction du Corleck, un nouveau lieu riverain rendant hommage à l’importante relation que l’Ontario entretient de longue date avec l’Irlande. Grâce à ce financement, le Corleck demeurera une attraction culturelle prisée, qui favorise la croissance économique et célèbre le patrimoine commun de l’Ontario. Le projet Corleck vise à célébrer la culture irlandaise, à offrir une expérience exceptionnelle au public et à le sensibiliser à l’histoire de l’immigration à Toronto; il constitue un ajout parfait dans un secteur riverain dynamique qui accueille chaque année des millions de visiteurs. Ce financement s’inscrit dans le cadre du plan du gouvernement pour protéger l’Ontario en soutenant les travailleuses et travailleurs, les entreprises, les collectivités et les emplois dans un contexte d’incertitude économique, tout en jetant les bases solides d’un avenir fort, résilient et compétitif.
Soutenir Destination Niagara
Le gouvernement entend explorer les possibilités de continuer à soutenir le potentiel économique de la région de Niagara comme destination et moteur touristiques, à assurer la croissance du marché des jeux de hasard et à améliorer la commodité des transports.
Comme annoncé en avril 2025, l’Ontario élabore un plan global destiné à soutenir le potentiel économique de la région de Niagara, notamment en investissant plus de 35 millions de dollars sur trois ans pour appuyer la modernisation par le Festival Shaw de l’emblématique Royal George Theatre. Les travaux ont également été entrepris en vue du réaménagement de la centrale électrique de la Toronto Power pour en faire le seul hôtel cinq étoiles de la région, un projet financé entièrement par un investissement de plus de 200 millions de dollars provenant du secteur privé.
Soutenir Destination Wasaga
L’Ontario continue en outre de soutenir les travaux entrepris par la ville de Wasaga Beach pour améliorer son littoral de sable et son centre-ville, favoriser le tourisme et préserver le site historique de l’île Nancy en lui octroyant 2 millions de dollars pour la planification touristique et près de 25 millions de dollars en financement d’immobilisations sur deux ans. Le projet prévoit également la mise en œuvre du plan visant à retirer certaines terres du parc provincial Wasaga Beach et à transférer les portions provinciales de ces terres à la ville, à condition que la plage reste publique, l’intention étant de promouvoir les débouchés économiques et les possibilités de loisirs dans ces zones.
Promouvoir l’innovation et l’entrepreneuriat en Ontario
L’innovation et l’entrepreneuriat contribuent grandement à la croissance économique dans les secteurs clés. Le gouvernement continue de promouvoir l’écosystème d’innovation de la province au moyen d’investissements qui stimulent la concurrence et la productivité à long terme et qui renforcent la résilience afin de réaliser pleinement le potentiel économique de l’Ontario. Ces investissements, notamment dans les domaines tels que l’innovation dans les sciences de la vie, la biotechnologie, les produits pharmaceutiques et la production d’isotopes médicaux, procurent également des avantages réels à la population de l’Ontario, qu’il s’agisse de traitements d’importance vitale, de meilleurs résultats en matière de santé ou d’une meilleure qualité de vie.

Renforcer le secteur des sciences de la vie
L’Ontario abrite un secteur des sciences de la vie florissant qui emploie plus de 74 000 personnes à des postes bien rémunérés, au sein de près de 2 000 entreprises dont les exportations annuelles dépassent les 11,8 milliards de dollars. En 2022, le gouvernement a mis en place la Stratégie ontarienne pour les sciences de la vie, Faire passer les sciences de la vie au niveau supérieur, destinée à attirer les investissements et à promouvoir la recherche afin de conforter la position de la province en tant que chef de file mondial pour la biofabrication et les sciences de la vie. Il a dévoilé la phase 2 de la Stratégie en octobre 2024 et investit actuellement 201 millions de dollars pour aider à stimuler la croissance dans ce secteur.
Dans le cadre de cette stratégie, en août 2025, le gouvernement a annoncé qu’il investissait 5 millions de dollars par l’entremise du Programme ontarien pour les laboratoires expérimentaux afin de soutenir l’aménagement d’un nouveau laboratoire expérimental au Centre de recherche médicale de pointe (CRMP) de l’Université d’Ottawa. Les laboratoires expérimentaux sont des installations de recherche spécialisées où les chercheurs travaillent avec des produits chimiques et d’autres matières dans des environnements contrôlés pour stimuler l’innovation dans les domaines tels que la biotechnologie et les produits pharmaceutiques. L’investissement annoncé appuiera la recherche collaborative, la commercialisation et l’entrepreneuriat en fournissant un soutien aux entreprises et en leur offrant un espace de laboratoire expérimental partagé avec accès à de l’équipement de pointe et à des outils de biologie spécialisée. Ce laboratoire expérimental ultramoderne devrait générer plus de 750 emplois bien rémunérés et stimuler la croissance dans toute la région.
Promouvoir l’excellence en recherche biomédicale novatrice
L’Ontario doit favoriser l’innovation et l’excellence en recherche sur son territoire pour rester concurrentiel sur la scène mondiale. C’est pourquoi le gouvernement investit annuellement 200 000 $ pendant trois ans, à compter de 2025-2026, dans la Gairdner Foundation. Cet organisme canadien à but non lucratif honore les scientifiques et les chercheurs biomédicaux les plus avant-gardistes et les plus accomplis de la planète, qui améliorent la santé et le bien-être des personnes partout dans le monde. Grâce à leurs programmes et à leur soutien, la Gairdner Foundation a renforcé la filière des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM) de l’Ontario en mettant en place :
- Gairdner Connects, un programme national de vulgarisation qui fait venir des lauréats dans les écoles, les universités et les communautés ontariennes pour échanger avec des élèves et des étudiants et faire connaître des découvertes scientifiques, atteignant ainsi quelque 2 000 élèves et étudiants chaque année.
- Le concours « chercheur en début de carrière », qui donne à des chercheurs l’occasion de présenter leurs travaux lors d’événements organisés dans le cadre de la semaine des sciences Gairdner. Dix des 25 personnes ayant reçu le prix « chercheur en début de carrière » depuis 2021 étaient de l’Ontario.
- Le prix Peter Gilgan Canada Gairdner Momentum, qui honore, au Canada, les chercheurs en milieu de carrière ayant réalisé une contribution scientifique exceptionnelle. Sur les six personnes ayant reçu ce prix depuis 2023, quatre étaient de l’Ontario.
Cet investissement contribuera à renforcer le milieu de la recherche biomédicale de l’Ontario en favorisant les nouveaux partenariats, les innovations, ainsi que la création d’emplois, et en faisant de la province une destination pour les chercheurs et les innovateurs du monde entier.
Aider les entreprises du secteur des sciences de la vie et de la biofabrication à se développer grâce à Croissance Ontario
Dans le budget de l’Ontario de 2025, le gouvernement a annoncé un investissement supplémentaire de 90 millions de dollars en capital-risque destiné à Croissance Ontario, dont 40 millions de dollars dans des fonds de capital-risque qui aident les entreprises du secteur des sciences de la vie et de la biofabrication à innover, à croître et à affronter la concurrence sur les marchés mondiaux. Ces investissements dans les industries stratégiques contribueront à attirer de nouvelles occasions pour les chercheurs et les entreprises de mettre au point des médicaments d’importance vitale, de soutenir les innovations de chez nous et de créer des emplois bien rémunérés. Combiné à la main-d’œuvre talentueuse de l’Ontario et à ses installations de recherche et de développement à la fine pointe de la technologie, le nouveau financement aidera également l’Ontario à demeurer un lieu par excellence pour les entreprises des secteurs des sciences de la vie, de la biotechnologie et de l’industrie pharmaceutique qui souhaitent investir et se développer.
Augmenter l’approvisionnement en isotopes médicaux fabriqués en Ontario
Les isotopes médicaux d’importance vitale restent parmi les outils les plus importants dont disposent les médecins pour diagnostiquer et traiter le cancer, et bon nombre de ces isotopes proviennent désormais des centrales nucléaires de l’Ontario. En septembre 2025, le gouvernement de l’Ontario a annoncé un investissement de 18 millions de dollars pour augmenter la production d’isotopes médicaux au réacteur nucléaire de McMaster, qui fonctionnera désormais 24 heures sur 24, sept jours sur sept. Cet investissement permettra de créer des emplois bien rémunérés à Hamilton, de produire des isotopes médicaux sur mesure pour jusqu’à 84 000 traitements chaque année et de mettre à profit l’avantage nucléaire de l’Ontario pour soutenir les traitements contre le cancer.
En juillet 2025, le gouvernement de l’Ontario a annoncé la création du Conseil ontarien de l’innovation en production d’isotopes nucléaires (COIPIN), un groupe consultatif d’experts qui aidera à exploiter le parc nucléaire de classe mondiale de l’Ontario pour doubler la quantité d’isotopes médicaux produits dans la province au cours des quatre prochaines années. Ce nouveau conseil aidera à renforcer l’avantage nucléaire de l’Ontario pour soutenir les traitements contre le cancer, créer des emplois et rester concurrentiel dans l’économie mondiale.
Adopter les innovations en intelligence artificielle de façon responsable
À l’heure où elle adopte des outils d’intelligence artificielle (IA) transformationnels et puissants pour bâtir un meilleur Ontario, la province s’engage à mettre en place des garde‑fous pour assurer une utilisation transparente et responsable des systèmes d’intelligence artificielle, tant dans le secteur public que parapublic.
En janvier 2025, l’Ontario a promulgué la Loi de 2024 visant à renforcer la sécurité et la confiance en matière de numérique. Cette loi pose les bases d’une utilisation responsable de l’IA. Elle fait de l’Ontario un chef de file canadien dans la gouvernance et l’utilisation transparentes et responsables de cet outil.
À mesure que l’Ontario progresse dans l’économie numérique, le gouvernement considère la croissance du secteur des centres de données comme une occasion stratégique de stimuler l’investissement, l’innovation et la création d’emplois.
Soutenir les entreprises établies et les jeunes pousses novatrices par l’entremise des centres régionaux d’innovation de l’Ontario
L’Ontario continue d’aider les entrepreneurs et les innovateurs à se développer et à prospérer par l’entremise de ses centres régionaux d’innovation (CRI). Les CRI sont des organismes sans but lucratif qui jouent un rôle essentiel dans l’écosystème d’innovation de l’Ontario en fournissant aux entreprises d’innovation et de technologie en démarrage ou en pleine croissance des conseils d’experts et du mentorat, de la formation et des ateliers, des renseignements sur les marchés, ainsi que des liens vers des ressources, du financement et des partenaires. En 2023-2024, les CRI ont fourni un soutien à 6 500 clients uniques et aidé des entreprises à commercialiser plus de 2 700 nouveaux produits et services ainsi qu’à déposer plus de 1 300 éléments de propriété intellectuelle. Cela a contribué à créer plus de 6 700 emplois à temps plein et à en conserver 41 300 dans l’ensemble de la province.
Aider les entrepreneurs à démarrer une entreprise et à la développer
Le gouvernement aide également les entrepreneurs à démarrer et à moderniser leurs activités avec succès pour les mettre sur la voie de la croissance. Comme il l’a annoncé dans le budget de l’Ontario de 2025, le gouvernement investit 1,9 million de dollars sur trois ans pour mettre sur pied un service de planification de la relève d’entreprise au sein du réseau des centres d’encadrement des petits entrepreneurs (CEPE). Ce nouveau service offrira du soutien aux entrepreneurs souhaitant vendre leur entreprise ou en acquérir de nouvelles. Les 47 CEPE de l’Ontario offrent aux entrepreneurs une gamme complète de services de soutien aux entreprises, qui proposent sous un même toit l’accès à des conseillers, à des programmes et à des services, ainsi que des possibilités d’apprentissage adaptées aux propriétaires de petites entreprises de leur région. En 2024-2025, les 47 CEPE de l’Ontario ont contribué au démarrage de plus de 8 000 entreprises et à l’expansion de 2 700 entreprises existantes, ainsi qu’à la création de plus de 15 800 emplois.
Dans le cadre du budget de l’Ontario de 2025, le gouvernement a également investi 7,5 millions de dollars par l’intermédiaire du Centre de compétences en numérisation pour aider les petites entreprises à se moderniser et à se développer en adoptant les technologies numériques. De ce montant, 5 millions de dollars sont consacrés au Plan de modernisation et d’adoption du numérique (PMAN), qui aidera les PME à évaluer leurs besoins numériques et à élaborer des stratégies numériques efficaces ainsi que des plans d’adoption des technologies pour favoriser leur transformation et leur croissance. De plus, un montant de 2,5 millions de dollars est prévu pour aider les petits commerces de détail, qui recevront une subvention de contrepartie pour adopter de nouvelles technologies numériques, y compris des outils et des services tels que des systèmes de paiement en ligne, des logiciels de gestion des stocks, des outils de gestion de la relation client, le marketing numérique, des solutions de cybersécurité et l’intelligence artificielle.
En août 2025, le gouvernement a annoncé l’investissement de 2 millions de dollars dans Futurpreneur Canada afin d’aider les jeunes entrepreneurs à mettre sur pied et à lancer leur propre entreprise. Futurpreneur Canada épaule les entrepreneurs de 18 à 39 ans en mettant à leur disposition du mentorat et des programmes en personne, ainsi qu’un montant maximal de 75 000 $ en capitaux d’emprunt auquel contribue également la Banque de développement du Canada (BDC). En 2024-2025, Futurpreneur a soutenu 351 entreprises en Ontario, dont 59 dans des collectivités rurales, éloignées et du Nord.
Améliorer les marchés financiers
Le gouvernement de l’Ontario continue de travailler en étroite collaboration avec la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario (CVMO) et des partenaires clés du secteur des marchés financiers afin de créer de nouvelles occasions de stimuler la formation de capital et la croissance économique en Ontario. Les services financiers sont un pilier de l’économie ontarienne, contribuant dans une large mesure au PIB et à l’emploi. L’Ontario traverse une période de transformation importante, marquée par l’évolution de l’économie mondiale, les pressions démographiques et les défis liés à l’entrepreneuriat, à la rétention des entreprises et à la formation de capital.
Formation de capital
La CVMO, en collaboration avec les organismes de réglementation canadiens, met en œuvre des réformes tournées vers l’avenir qui allègent le fardeau de la réglementation et accélèrent l’accès au capital, veillant à ce que la compétitivité de l’Ontario soit à la mesure des normes internationales les plus élevées.
- Le montant maximal de capital que la dispense pour financement des émetteurs inscrits permet de mobiliser au cours d’une période de 12 mois a été augmenté, ce qui permet aux émetteurs assujettis admissibles de réunir plus efficacement des montants de capital beaucoup plus élevés.
- Un projet pilote pluriannuel est lancé pour permettre aux petites sociétés de capital-risque de déposer certains rapports financiers semestriellement plutôt que trimestriellement, afin de réduire les coûts et de débloquer des ressources pour l’innovation. Cette nouvelle approche aligne l’Ontario sur d’autres organismes de réglementation internationaux et révèle l’engagement du gouvernement de promouvoir des marchés agiles et compétitifs.
L’Ontario favorise également la formation de capital de départ par l’entremise du TestLab de la CVMO, banc d’essai des innovations sur les marchés financiers. Parmi les succès récents figurent :
- la dispense d’inscription des groupes d’investisseurs providentiels sans but lucratif, déjà utilisée par six groupes d’investisseurs providentiels pour débloquer de nouveaux canaux d’investissement;
- la dispense de prospectus pour les investisseurs autocertifiés, prolongée à la suite d’une forte réaction des marchés, ayant permis à sept émetteurs de réunir plus de 450 000 $ et ouvert la voie à une participation plus large à l’économie de croissance de l’Ontario.
Le gouvernement est déterminé à faire de l’Ontario une plaque tournante mondiale de la finance entrepreneuriale, où la formation de capital est le moteur des technologies de fine pointe, de la création d’emplois et d’une croissance économique soutenue.
Permettre aux credit unions de mobiliser des capitaux alternatifs
Les caisses populaires et les credit unions, piliers de l’écosystème financier de l’Ontario, stimulent la croissance économique en offrant un financement indispensable aux entreprises, aux entrepreneurs et aux collectivités locales et rurales.
Dans le budget de l’Ontario de 2025, le gouvernement s’est engagé à mener des consultations sur des mesures qui permettraient aux credit unions de l’Ontario de mobiliser des capitaux de l’extérieur en offrant des parts à des non-membres, une démarche transformationnelle pour ouvrir de nouvelles possibilités de croissance.
Misant sur un vif intérêt et un fort soutien de la part d’intervenants du secteur des credit unions et de celui des marchés financiers, le gouvernement propose à présent d’apporter des modifications à la Loi de 2020 sur les caisses populaires et les credit unions. Ces changements élargiraient l’accès des credit unions à diverses sources de capitaux publiques et privées, ce qui leur permettrait d’augmenter et de renforcer la formation de capital et d’innover à cet égard, non seulement dans le secteur, mais également dans l’ensemble de l’économie ontarienne. Cette modernisation donne aux credit unions de l’Ontario le moyen d’affronter la concurrence, d’investir dans les technologies financières de pointe et d’offrir un plus vaste choix et une plus grande résilience aux consommateurs comme aux entreprises.
Renforcer la concurrence
Le gouvernement reconnaît que la population de l’Ontario s’attend à un choix réel et à de la souplesse dans les services financiers qui lui sont proposés. L’Ontario soutient fermement les mesures qui accélèrent et simplifient les transferts de comptes de placements, veillant à ce que les particuliers puissent déplacer leurs actifs de manière fluide, sans subir de coûts ou de retards inutiles. Le gouvernement applaudit l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) pour son leadership dans la modernisation des processus de transfert et continuera de soutenir les initiatives qui accordent la priorité aux consommateurs.
Le gouvernement soutient les collaborations stratégiques avec différentes régions du monde pour renforcer le rôle de l’Ontario en tant que destination de confiance pour les investissements mondiaux, y compris l’entente récente de la CVMO avec la Securities and Futures Commission de Hong Kong.
Pour faire avancer l’économie de l’Ontario, il faut adopter l’innovation et se préparer pour l’avenir de la finance. Dans cette démarche, le gouvernement cherche à examiner les occasions de faire de l’Ontario un chef de file pour l’innovation en matière d’actifs numériques, notamment en clarifiant la réglementation, tout en assurant de solides mesures de protection des consommateurs et l’intégrité des marchés. De plus, l’Ontario invite le gouvernement fédéral à travailler en étroite collaboration avec les provinces pour établir un cadre de réglementation clair et coordonné qui favorise à la fois l’innovation et la stabilité dans le secteur canadien des cryptomonnaies stables.
Accroître les possibilités d’investissement
La CVMO, l’Investment Company Institute et la Securities and Investment Management Association ont annoncé la tenue d’une séance conjointe visant à promouvoir le programme du fonds d’actifs à long terme de la CVMO par l’intermédiaire de sa Rampe de lancement. Cette initiative vise à encourager les propositions novatrices qui augmentent les possibilités d’investissement pour la population de l’Ontario et renforcent la position de la province en tant que chef de file des marchés financiers modernes.
Il existe dans les plus grandes régions du monde des cadres d’investissement dans des actifs à long terme pour les particuliers, et l’Ontario s’attache à faciliter un accès élargi à ces produits de placement, non seulement pour permettre aux particuliers de diversifier leur portefeuille, mais aussi pour stimuler le développement de l’infrastructure indispensable à une croissance économique soutenue.
Accroître la confiance et la protection des investisseurs
Le gouvernement est résolu à accroître la confiance des investisseurs dans les marchés financiers de l’Ontario. Le 1er septembre 2025, des modifications législatives et de nouvelles règles de la CVMO sont entrées en vigueur afin de mettre en œuvre un cadre modernisé qui prévoit un processus plus efficace, plus rapide et plus transparent pour distribuer des fonds aux investisseurs qui ont subi des pertes financières directes en raison d’une inconduite ayant donné lieu à une ordonnance de restitution. Le gouvernement reste déterminé à moderniser le cadre des marchés financiers qui protège aussi les investisseurs.
Faire connaître le secteur du cannabis de l’Ontario

L’étiquette du cannabis cultivé en Ontario, annoncée dans le budget de l’Ontario de 2025, a été dévoilée par la Société ontarienne du cannabis (SOC) le 27 juin 2025, en coordination avec la journée « Achetons ontarien, achetons canadien », pour aider à promouvoir le cannabis cultivé chez nous. Au cours des trois premiers mois, plus de 600 produits cultivés par plus de 45 producteurs de cannabis ont obtenu la désignation, et le nombre de demandes concernant de nouveaux produits continue d’augmenter. Tous les produits du cannabis que vendent les détaillants autorisés et la SOC sont cultivés, transformés et emballés au Canada.
Aider les municipalités et les collectivités à bâtir l’Ontario
L’Ontario reconnaît que les municipalités sont des partenaires essentiels pour la prestation d’importants services locaux et qu’ensemble, la province et les municipalités renforceront les collectivités et feront progresser l’économie de l’Ontario.
La province a pris des mesures importantes pour soutenir et renforcer les collectivités locales en réalisant des investissements record dans le secteur municipal. En fait, de 2019 à 2024, le soutien que procure la province aux municipalités dans les secteurs clés a augmenté de plus de 45 %. En 2024 seulement, le gouvernement leur a versé plus de 10 milliards de dollars par l’entremise de programmes clés.
Le gouvernement a continué à soutenir les municipalités de la province :
- en investissant 1,6 milliard de dollars supplémentaires dans le cadre du Programme pour l’infrastructure municipale et le logement (PIML) afin d’accélérer la construction de logements et d’infrastructures essentielles, ce qui vient presque doubler l’investissement total, ainsi porté à 4 milliards de dollars, et s’ajoute au Fonds pour l’accélération de la construction de la province;
- en améliorant le Fonds de partenariat avec les municipalités de l’Ontario (FPMO) par l’injection, dans le programme, de 100 millions de dollars supplémentaires sur deux ans et en portant l’enveloppe totale du financement à 600 millions de dollars annuellement, ce qui aidera davantage les municipalités à fournir des services essentiels aux collectivités d’un bout à l’autre de la province;
- en augmentant le financement annuel du Programme des routes de raccordement aux routes principales, qui passe de 30 millions de dollars à 45 millions de dollars pour aider les municipalités à répondre aux besoins essentiels en matière d’amélioration des routes ou des ponts, afin de prolonger le cycle de vie de leurs infrastructures et de poursuivre leur développement.
Les municipalités sont également admissibles aux programmes visant à aider les collectivités et les entreprises touchées par les droits de douane, notamment à un financement de 40 millions de dollars dans le cadre du Programme d’aide aux collectivités affectées par les barrières tarifaires et à une aide financière du Fonds ontarien pour la construction pour les projets d’infrastructure admissibles.
En prévision de l’avenir, le gouvernement continuera à collaborer avec les municipalités afin de construire plus de logements, de soutenir la croissance économique et de renforcer davantage les collectivités de l’Ontario.
Protéger la main-d’œuvre de l’Ontario
L’Ontario protège les travailleuses et travailleurs en formant une main-d’œuvre plus résiliente et plus compétitive. La province investit pour soutenir les grandes industries et les secteurs dans lesquels une croissance est attendue au cours des prochaines années, ainsi que ceux qui subissent les pressions découlant des tarifs douaniers américains, tout en contribuant à former la main-d’œuvre nécessaire pour bâtir et renforcer l’économie de l’Ontario.
Protéger les travailleuses et travailleurs grâce au Fonds pour le développement des compétences
L’Ontario s’attache à protéger sa main-d’œuvre de calibre mondial en fournissant aux travailleuses et aux travailleurs la formation et les outils nécessaires pour décrocher les emplois recherchés, tout en aidant l’Ontario à rester concurrentiel malgré les tarifs douaniers américains et l’incertitude économique. À cette fin, le gouvernement s’est engagé à consacrer 2,5 milliards de dollars aux volets Formation et Immobilisations du Fonds pour le développement des compétences (FDC), qui aident les organismes à offrir de meilleurs programmes de formation ainsi qu’à moderniser et à construire des centres de formation partout dans la province. Depuis 2021, le FDC a aidé plus d’un million de travailleuses et de travailleurs à obtenir la formation dont ils ont besoin pour accéder à des carrières gratifiantes dans des secteurs prioritaires aux quatre coins de la province.
Investir dans la formation professionnelle pour protéger les travailleuses et travailleurs de l’Ontario
Le gouvernement poursuit la mise en œuvre de son plan visant à protéger les travailleuses et travailleurs en lançant le sixième cycle du volet Formation du FDC. Celui-ci consacrera 260 millions de dollars à des projets novateurs qui soutiennent l’embauche, ainsi que la formation et le perfectionnement de personnel dans les secteurs de la fabrication, des soins de santé, de la construction, de l’automobile et dans d’autres secteurs clés. Ce financement s’inscrit dans l’investissement de 2,5 milliards de dollars du gouvernement pour protéger les travailleuses et travailleurs de l’Ontario grâce au FDC. Depuis son lancement en 2021, le volet Formation du FDC a soutenu dans l’ensemble de la province au‑delà de 1 000 projets de formation visant à jumeler plus de 700 000 personnes à une formation pour leur permettre d’obtenir de meilleurs emplois et un meilleur salaire.
Bâtir et agrandir des centres de formation professionnelle
Dans le cadre de son investissement de 2,5 milliards de dollars dans le FDC, le gouvernement de l’Ontario continue d’appuyer la construction, l’agrandissement et la modernisation d’installations de formation par le biais du volet Immobilisations. Comme annoncé dans le budget de 2025, le gouvernement verse un montant additionnel de 150 millions de dollars sur trois ans à compter de 2025-2026 pour répondre à la demande continue dans le volet Immobilisations du FDC. Ce volet soutient la modernisation ou la construction de centres de formation afin de préparer les gens pour les emplois émergents et ceux qui exigent des compétences recherchées dans les secteurs cruciaux de l’économie provinciale. La construction de trois de ces établissements est terminée et 24 autres projets sont en cours.
Aider les demandeurs d’emploi à acquérir les compétences recherchées
Le programme Meilleurs emplois Ontario aide les chercheurs d’emploi admissibles à faire la transition vers des secteurs en pénurie de main-d’œuvre en leur offrant un soutien financier pour couvrir des dépenses telles que les frais de scolarité, de transport et de garde d’enfants. Comme annoncé dans le budget de l’Ontario de 2025, le gouvernement investit 50 millions de dollars supplémentaires dans le programme pour soutenir la formation technique et professionnelle qui aidera un plus grand nombre de chercheurs d’emploi à suivre une formation et à se perfectionner rapidement pour les carrières recherchées et bien rémunérées. Ce nouveau financement ouvrira une voie rapide aux chercheurs d’emploi dans les secteurs touchés par les barrières tarifaires, ce qui permettra de les protéger contre les tarifs douaniers américains et l’incertitude économique. Depuis janvier 2021, ce programme a permis à près de 18 000 chercheurs d’emploi de se recycler.
Soutenir les travailleuses et travailleurs en investissant dans les métiers spécialisés
Afin d’attirer les gens vers des carrières gratifiantes dans les métiers spécialisés et de soutenir l’économie ontarienne en cette période d’incertitude causée par les tarifs douaniers américains, l’Ontario continue d’appuyer un éventail de programmes de formation aux métiers spécialisés. L’Ontario a investi plus de 2,1 milliards de dollars dans les métiers spécialisés depuis 2020, surtout dans le but de faire tomber les préjugés entourant les métiers spécialisés, de simplifier le système d’apprentissage et d’encourager la participation des employeurs.
Comme annoncé dans le budget de 2025, le gouvernement verse un montant additionnel de 159,3 millions de dollars sur trois ans pour renforcer les programmes de formation aux métiers spécialisés. Cela comprend l’élargissement du Fonds pour la formation en classe afin d’accroître la capacité de formation et de couvrir les frais de scolarité des apprentis de niveau 1. Cet investissement aidera à les attirer en plus grand nombre vers les métiers spécialisés et à les former pour qu’ils deviennent compagnons certifiés.
Augmenter le nombre d’inscriptions aux programmes postsecondaires liés aux métiers de la construction
Comme annoncé dans le budget de l’Ontario de 2025, la province investit un montant de 75 millions de dollars sur trois ans pour former, dans l’ensemble de la province, un effectif additionnel de 7 800 étudiants de niveau postsecondaire aux métiers recherchés dans le secteur de la construction. Cet investissement, qui renforcera la main-d’œuvre dans l’industrie ontarienne de la construction et lui permettra de répondre à la demande actuelle et future, est indispensable pour réaliser l’ambitieux plan d’infrastructure de la province.
Protéger les travailleuses et travailleurs en instaurant des changements inédits au Canada pour la mobilité de la main-d’œuvre
Afin de constituer une main-d’œuvre canadienne unie, capable de résister aux droits de douane américains et à l’incertitude économique, la province élimine les barrières interprovinciales pour les professions réglementées. Pour appliquer cette mesure, la province a déposé un règlement inédit au Canada qui facilitera l’intégration de travailleuses et travailleurs canadiens certifiés dans la main‑d’œuvre de l’Ontario.
À compter du 1er janvier 2026, les professionnels agréés d’autres provinces canadiennes – comme les architectes, les ingénieurs, les électriciens et les géoscientifiques – pourront commencer à travailler en Ontario dans les 10 jours suivant la confirmation, par l’organisme de réglementation concerné, qu’ils possèdent les titres de compétence requis et remplissent toutes les exigences. Ces changements relanceront la productivité et aideront à fournir la main-d’œuvre nécessaire pour exécuter les projets d’intérêt national dans les secteurs cruciaux, tout en maintenant la règle d’or de l’Ontario concernant la sécurité des travailleuses et travailleurs et leurs qualifications. Il s’agit d’un changement important par rapport au processus actuel, qui peut prendre des mois. L’application inédite des règles « de plein droit » concernera 300 professions régies par plus de 50 organismes de réglementation.

Créer des bourses d’études en développement des ressources pour la communauté étudiante des Premières Nations
Comme annoncé dans le budget de 2025, le gouvernement investit 10 millions de dollars sur trois ans pour créer de nouvelles possibilités de bourses d’études permettant aux étudiantes et aux étudiants des Premières Nations qui le souhaitent de faire carrière dans la mise en valeur des ressources. Ces bourses offriront à la communauté étudiante des Premières Nations l’accès aux outils et à la formation nécessaires pour devenir des chefs de file et des innovateurs dans ce secteur. Cet investissement contribue au plan du gouvernement visant à protéger l’Ontario et à soutenir la participation, la collaboration et la propriété des Autochtones dans la chaîne provinciale d’approvisionnement en minéraux critiques.
Soutenir les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques dans l’enseignement postsecondaire
Comme annoncé dans le budget de l’Ontario de 2025, afin de protéger et de renforcer la main‑d’œuvre de l’Ontario, le gouvernement investit 750 millions de dollars sur cinq ans pour appuyer la prestation de programmes de sciences, de technologie, d’ingénierie et de mathématiques (STIM) dans les collèges et les universités financés par les fonds publics de la province. Cet investissement permettra de financer annuellement jusqu’à 20 500 places en STIM dans le cadre des efforts accrus du gouvernement visant à protéger l’économie de l’Ontario ainsi qu’à maintenir et à développer une main-d’œuvre hautement qualifiée pour l’avenir.
Aider les étudiantes et étudiants et les demandeurs d’emploi à se préparer pour les carrières recherchées
Afin de renforcer et de protéger la main-d’œuvre actuelle et future de l’Ontario, compte tenu des tarifs douaniers américains et de l’incertitude économique, le gouvernement de l’Ontario a lancé un outil interactif en ligne qui aidera à orienter les étudiantes et étudiants et les chercheurs d’emploi vers des parcours professionnels intéressants.
La nouvelle plateforme en ligne Mon parcours de carrière1 propose :
- des cartes interactives qui permettent d’explorer les possibilités de carrière régionales et les établissements d’enseignement postsecondaire de l’Ontario;
- des profils d’emploi pour les postes recherchés dans les principaux secteurs, comme les soins de santé, les métiers spécialisés et l’ingénierie;
- une liste détaillée de ressources personnalisées en matière d’éducation et de carrières pour aider les chercheurs d’emploi de même que les étudiantes et étudiants à naviguer dans les parcours futurs.
Moderniser le secteur des retraites de l’Ontario
Les travailleuses et travailleurs de l’Ontario méritent des régimes de retraite solides et viables. C’est pourquoi nous allons de l’avant avec des initiatives qui améliorent la gouvernance et la transparence, multiplient les choix qui s’offrent à eux, modernisent le cadre des régimes de retraite de l’Ontario et accroissent la sécurité de la retraite.
Révision de la gouvernance du Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario (OMERS)
Le gouvernement présente un projet de loi dont l’adoption modifierait la Loi de 2006 sur le Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario. Les dispositions habilitantes viseraient à améliorer la gouvernance d’OMERS, ainsi qu’à renforcer la transparence et la responsabilisation, et plusieurs mesures favoriseraient une transition fluide.
Examiner le Fonds de garantie des prestations de retraite
Le Fonds de garantie des prestations de retraite (FGPR) aide à protéger les prestations de retraite des Ontariennes et des Ontariens qui participent à des régimes de retraite à prestations déterminées en cas d’insolvabilité de l’employeur. Le FGPR garantit la première tranche de 1 500 $ par mois par participant au titre des prestations de retraite dans l’éventualité où un régime de retraite serait liquidé et que l’employeur ne serait pas en mesure de financer un manque à gagner. La Loi sur les régimes de retraite exige un examen du FGPR tous les cinq ans. Le prochain examen est requis d’ici le printemps 2026 et portera sur la stabilité du FGPR et sa capacité à protéger les prestations de retraite et les pensionnés. Le gouvernement fera rapport des résultats de cet examen dans le budget de l’Ontario de 2026.
Offrir plus de choix de prestations de retraite aux travailleuses et aux travailleurs
Dans le cadre de son plan visant à offrir plus de choix aux travailleuses et aux travailleurs dans la gestion de leur épargne-retraite, le gouvernement a consulté le secteur des régimes de retraite au sujet d’une nouvelle option appelée prestation viagère variable. Les retraités qui choisissent une prestation viagère variable recevraient une prestation mensuelle à vie dont les paiements seraient rajustés en fonction du rendement des placements du fonds et du taux de mortalité des participants. À la lumière des commentaires recueillis plus tôt cette année auprès d’intervenants, le gouvernement est à mettre au point un cadre législatif qui permettrait le versement de prestations viagères variables à partir des régimes de retraite agréés collectifs, des régimes de retraite à cotisations déterminées et des régimes de retraite qui prévoient des cotisations volontaires supplémentaires.
Moderniser le cadre de conversion des régimes de retraite conjoints
Afin de moderniser le système des régimes de retraite en Ontario, le gouvernement prend des mesures pour élargir davantage le cadre de conversion des régimes de retraite conjoints (RRC). Les modifications prévues permettraient la conversion d’un régime à cotisations déterminées en RRC, y compris la création d’une voie permettant aux participants d’utiliser les soldes de cotisations déterminées du régime de retraite antérieur de leur employeur pour acheter des crédits à prestations déterminées, et créeraient également une voie permettant aux petits RRC de fusionner avec des RRC plus importants et bien établis. L’engagement continu du gouvernement de soutenir la transition vers un modèle de gouvernance des RRC rehausserait la viabilité des régimes de retraite d’employeur, offrirait des avantages à long terme aux travailleuses et aux travailleurs de l’Ontario et augmenterait l’efficacité grâce au regroupement.
Description des graphiques
Graphique 1.1 : Soutenir les entreprises ontariennes
Ce graphique montre que, grâce aux politiques en place depuis 2018, les entreprises de l’Ontario épargneront 11,7 milliards de dollars en 2025, dont 7,1 milliards de dollars découlant de la réduction des coûts salariaux, 1,7 milliard de dollars découlant de l’allégement des prix de l’électricité et d’autres coûts, 1,5 milliard de dollars découlant de l’annulation de la taxe sur le carbone liée au plafonnement et à l’échange et 1,4 milliard de dollars découlant de l’allégement de l’impôt sur le revenu, de l’impôt foncier et d’autres taxes et impôts. La réduction des coûts salariaux comprend : le soutien aux réductions des primes de la Commission de la sécurité professionnelle et de l’assurance contre les accidents du travail (WSIB) ainsi que deux remises ponctuelles provenant des fonds excédentaires; la hausse de l’exonération de l’impôt-santé des employeurs, qui est passée à 1 million de dollars en 2020; et la modification du salaire minimum. L’allégement des prix de l’électricité et d’autres coûts comprend : la réduction des prix de l’électricité par le biais du Plan exhaustif relatif à l’électricité; la réduction des prix de gros de la Régie des alcools de l’Ontario (LCBO) pour les titulaires de permis de vente d’alcool, les dépanneurs titulaires de permis et les comptoirs express admissibles de la LCBO; et les économies directes réalisées par les entreprises grâce, d’une part, à la prolongation de la réduction de 5,7 cents le litre de la taxe sur l’essence et de la réduction de 5,3 cents le litre de la taxe sur les carburants jusqu’au 30 juin 2025 et, d’autre part, à la pérennisation de ces mesures le 1er juillet 2025. L’allégement de l’impôt sur le revenu, de l’impôt foncier et d’autres taxes et impôts comprend : la réduction du taux d’imposition des petites entreprises de l’Ontario à 3,2 % et l’élargissement de l’accès à ce taux préférentiel; l’instauration du crédit d’impôt pour l’investissement dans le développement régional; l’instauration, la bonification et l’élargissement du crédit d’impôt pour l’investissement dans la fabrication en Ontario; la réduction des taux élevés de l’impôt scolaire applicable aux entreprises; la décision de ne pas faire pendant à la hausse de l’impôt fédéral sur les revenus de placement passifs de certaines petites entreprises; et une période d’exonération des intérêts et des pénalités de six mois pour certains impôts et taxes administrés par la province. Les totaux peuvent ne pas correspondre à la somme des chiffres, qui ont été arrondis.
Source : ministère des Finances de l’Ontario.
Notes
[1] https://www.ontario.ca/fr/page/mon-parcours-de-carriere