Perspectives économiques et financières de l’Ontario en bref
La pandémie de COVID‑19 a des répercussions sans précédent sur les économies de la planète, y compris celle de l’Ontario. Bien que l’esprit d’entraide de l’Ontario – travail acharné, innovation et comportement responsable – ait aidé la province à traverser la première vague, l’Ontario se trouve maintenant sans contredit au cœur de la deuxième vague.
En s’attaquant rapidement au rétablissement de la viabilité financière, notre gouvernement s’est trouvé en situation de force pour réagir à l’éclosion de la COVID‑19. Le Plan d’action de l’Ontario contre la COVID‑19, rendu public au début de la pandémie mondiale, définissait les mesures d’intervention initiales du gouvernement durant la première vague. Dans le bulletin Finances du premier trimestre 2020-2021, le gouvernement présentait une mise à jour de son Plan d’action, portant à 30 milliards de dollars les sommes qui devraient être investies par la province dans la lutte contre la COVID‑19.
Le gouvernement présente maintenant la prochaine étape de son plan, soit le Plan d’action de l’Ontario pour la protection, le soutien et la relance. Ce budget est un plan prudent qui préservera la stabilité, permettra à la province de traverser les prochaines vagues et jettera les bases d’une reprise économique solide alimentée par la croissance.
Pour l’exercice 2020-2021, le gouvernement prévoit un déficit de 38,5 milliards de dollars, soit le même que ce qui était prévu dans le bulletin Finances du premier trimestre 2020-2021. À moyen terme, le gouvernement prévoit des déficits de 33,1 milliards de dollars en 2021-2022 et de 28,2 milliards de dollars en 2022-2023. Bien que les niveaux de dépenses actuels soient essentiels pour passer à travers la pandémie, le gouvernement reconnaît qu’ils ne peuvent être maintenus à long terme; c’est pourquoi il met l’accent sur l’établissement d’une base pour soutenir une relance alimentée par la croissance. Conscient de l’incertitude que continue de susciter la pandémie mondiale, le gouvernement prévoit déposer un plan de retour à l’équilibre dans le budget de 2021.
Comme c’est le cas pour toutes les prévisions, de nombreux risques sont pris en compte dans l’élaboration du cadre financier de la province. Le budget de 2020 est déposé alors que les conditions économiques mondiales sont très incertaines et que la province n’a aucune prise sur une diversité de facteurs qui pourraient influencer les perspectives financières. Compte tenu de l’incertitude exacerbée et dans un souci de transparence, le gouvernement présente deux scénarios plausibles au sujet des risques que pose l’environnement actuel.
Au 13 octobre 2020, la province avait mobilisé 34,7 milliards de dollars des 52,3 milliards de dollars prévus au titre de son programme d’emprunts à long terme sur les marchés publics pour 2020-2021. Selon les prévisions actuelles, en 2020-2021, le ratio de la dette nette au PIB de l’Ontario sera de 47,0 %, comparativement à celui de 47,1 % indiqué dans le bulletin Finances du premier trimestre 2020-2021. Selon les projections, l’Ontario devrait payer 12,5 milliards de dollars en frais d’intérêt en 2020-2021, soit le montant qui avait été prévu dans le bulletin Finances du premier trimestre 2020-2021.
Les investissements dans l’infrastructure, y compris des investissements stratégiques dans les transports en commun, les routes, les écoles, les hôpitaux et l’infrastructure à large bande, sont un élément clé du plan du gouvernement. Les investissements prévus au cours des 10 prochaines années totalisent 142,9 milliards de dollars, dont 13,6 milliards de dollars en 2020-2021. Ces investissements sont essentiels à la réalisation du plan du gouvernement pour la croissance, le renouvellement et la relance à long terme en Ontario.
Conformément aux exigences de la Loi de 2019 sur la viabilité, la transparence et la responsabilité financières (LVTRF) concernant le budget et l’examen de mi-exercice, les prévisions actuelles pour 2020‑2021 qui figurent dans le budget de 2020 représentent l’année du plan du budget et l’exercice courant de l’examen de mi-exercice. La LVTRF exige que le ministre des Finances de l’Ontario dépose un budget et un examen de mi-exercice pour chaque exercice. Le budget de l’automne 2020 constitue, conformément au projet de modification de la LVTRF, le budget et l’examen de mi-exercice du gouvernement pour l’exercice 2020-2021. Par ailleurs, la première section du budget de 2020 fournit une description claire et transparente de la situation financière de la province, conformément à l’engagement du gouvernement de fournir des mises à jour régulières sur les finances de l’Ontario, même en cette période d’incertitude économique.
Perspectives économiques de l’Ontario
La pandémie de COVID‑19 a eu des répercussions considérables sur l’économie de l’Ontario. L’emploi dans la province a chuté de 15,3 % entre février et mai 2020, une baisse beaucoup plus marquée que durant les grandes récessions passées. Grâce au comportement responsable de la population et aux mesures prudentes et opportunes prises par tous les ordres d’administration publique, les principaux indicateurs économiques se sont considérablement améliorés après les déclins historiques observés plus tôt cette année.
Selon les prévisions, le PIB réel de l’Ontario devrait fléchir de 6,5 % en 2020 et augmenter de 4,9 % en 2021. La croissance économique de l’Ontario devrait se poursuivre après 2021, et l’on s’attend à ce que le PIB réel augmente de 3,5 % en 2022 puis affiche une croissance modérée de 2,0 % en 2023. Dans un souci de planification financière prudente, ces projections sont légèrement inférieures à la moyenne des prévisions des économistes du secteur privé disponibles lors de l’établissement des projections de planification.
2019 | 2020p | 2021p | 2022p | 2023p | |
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Croissance du PIB réel | 1,7 | (6,5) | 4,9 | 3,5 | 2,0 |
Croissance du PIB nominal | 3,9 | (5,0) | 6,6 | 5,7 | 4,2 |
Croissance de l’emploi | 2,9 | (5,4) | 5,0 | 2,5 | 1,9 |
Inflation de l’IPC | 1,9 | 0,5 | 1,7 | 2,0 | 1,9 |
Tableau – notes :
p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario fondée sur des données en date du 2 octobre 2020.
Sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.
La pandémie de COVID‑19 a créé un niveau d’incertitude économique sans précédent, dans le monde et au Canada1, comme l’illustrent les écarts considérables dans les projections des prévisionnistes du secteur privé pour l’économie de l’Ontario. De 2004 à 2019, l’écart moyen entre la prévision la plus basse et la plus élevée du secteur privé concernant la croissance du PIB réel de l’Ontario en cours d’exercice à cette période de l’exercice était de 0,7 point de pourcentage. En 2009, alors que l’incertitude était très grande, l’écart était de 1,2 point de pourcentage. À l’heure actuelle, en raison notamment de l’incertitude entourant l’état de l’économie, on observe la fourchette la plus étendue de l’histoire récente dans les prévisions du secteur privé, soit 2,4 points de pourcentage entre la prévision la plus faible et la plus élevée relativement à la croissance du PIB réel pour 2020.
Une très grande incertitude continue de planer sur les perspectives économiques, qui seront fortement influencées par l’évolution de la pandémie de COVID‑19 et ses répercussions sur l’Ontario, le Canada et le monde. Conformément à l’engagement du gouvernement de faire preuve de la plus grande transparence et de la plus grande responsabilité possible, le budget de 2020 décrit d’autres scénarios économiques possibles ainsi que les répercussions qu’ils pourraient avoir sur les finances de la province.
Accroître la transparence : Autres scénarios économiques possibles
Les perturbations économiques mondiales dues à la pandémie de COVID‑19 ont créé une incertitude sans précédent au sujet des prévisions économiques. La transparence est au cœur de l’approche de notre gouvernement; c’est pourquoi le ministère des Finances a produit deux autres scénarios économiques plausibles qui pourraient se matérialiser au cours des prochaines années.
Ces scénarios ne doivent pas être considérés comme le meilleur cas ou le pire cas. Ils représentent plutôt des résultats possibles en cette période d’incertitude jamais vue, et sont fournis dans un souci de transparence.
2021p | 2022p | 2023p | |
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Scénario de croissance accélérée | 7,5 | 3,1 | 2,3 |
Projection de planification | 4,9 | 3,5 | 2,0 |
Scénario de croissance au ralenti | 3,3 | 1,0 | 1,4 |
Tableau – notes :
p = projection de planification du ministère des Finances de l’Ontario et autres scénarios possibles.
Source : ministère des Finances de l’Ontario.
Ces scénarios illustrent la vaste étendue du risque relatif à la croissance économique future. Selon le scénario de croissance accélérée, en 2023, le niveau du PIB réel dépasse de 2,4 % la projection de planification, tandis que selon le scénario de croissance au ralenti, il est de 4,5 % inférieur à cette projection.
Si, au lieu de la projection de planification, l’un des autres scénarios économiques se concrétisait, le déficit prévu de la province pour les deux prochaines années changerait également, en supposant que les charges des programmes demeurent les mêmes.
Dans le scénario de croissance accélérée, le déficit prévu pourrait être moindre, atteignant 27,7 milliards de dollars en 2021-2022 et 21,3 milliards de dollars en 2022-2023. Cependant, si le scénario de croissance au ralenti se concrétise, le déficit pourrait prendre de l’ampleur et atteindre 35,6 milliards de dollars et 33,4 milliards de dollars au cours des deux prochains exercices.
Gérer les finances de l’Ontario de manière responsable
Le gouvernement donne à la population de l’Ontario un aperçu transparent des finances de la province et de son plan d’intervention face à la pandémie de COVID‑19 à moyen terme. Cette approche prudente en matière de planification financière prévoit les ressources nécessaires pour faire face à la COVID‑19 tout en reconnaissant que l’avenir demeure très incertain et que la situation peut évoluer rapidement.
Date de la présentation | Horizon des prévisions financières | |
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Ontario – Mise à jour économique et financière de mars 2020 | 25 mars 2020 | 2020-2021 |
Ontario – bulletin Finances du premier trimestre 2020-2021 | 12 août 2020 | 2020-2021 |
Ontario – Budget de 2020 | 5 novembre 2020 | 2022-2023 |
Nouveau-Brunswick – Mise à jour financière et économique | 21 mai 2020 | 2020-2021 |
Saskatchewan – Budget de 2020 | 15 juin 2020 | 2020-2021 |
Saskatchewan – Mise à jour du budget au premier trimestre et perspectives à moyen terme | 27 août 2020 | 2024-2025 |
Île-du-Prince-Édouard – Budget de 2020 | 17 juin 2020 | 2022-2023 |
Île-du-Prince-Édouard – Mise à jour financière d’automne | 30 septembre 2020 | 2020-2021 |
Quebec – Portrait de la situation économique et financière | 19 juin 2020 | 2020-2021 |
Gouvernement fédéral – Portrait économique et budgétaire | 8 juillet 2020 | 2020-2021 |
Colombie-Britannique – Mise à jour économique et financière | 14 juillet 2020 | 2020-2021 |
Colombie-Britannique – Rapport du premier trimestre | 10 septembre 2020 | 2020-2021 |
Terre-Neuve-et-Labrador – Mise à jour financière | 24 juillet 2020 | 2020-2021 |
Terre-Neuve-et-Labrador – Budget de 2020 | 30 septembre 2020 | 2020-2021 |
Nouvelle-Écosse – Mise à jour des prévisions | 29 juillet 2020 | 2020-2021 |
Alberta – Mise à jour financière du premier trimestre et énoncé économique | 27 août 2020 | 2020-2021 |
Tableau – notes :
Nota : Le Manitoba a déposé un budget le 19 mars, mais celui-ci ne tenait pas compte de la COVID‑19. Cette province a également présenté une mise à jour financière le 30 juin, mais elle comprenait uniquement des scénarios. Le 20 mars, l’Alberta a présenté une mise à jour qui reflète l’allocation de 500 millions de dollars supplémentaires au ministère de la Santé au titre de l’intervention provinciale contre la COVID‑19. La Saskatchewan a présenté son budget des dépenses 2020-2021 le 18 mars, mais il excluait les projections de revenus.
Sources : budgets et mises à jour financières pour 2020-2021 produits par les gouvernements fédéral et provinciaux depuis que la COVID‑19 a été déclarée une pandémie par l’Organisation mondiale de la Santé le 11 mars 2020.
Le plan du gouvernement est conforme aux principes directeurs de la Loi de 2019 sur la viabilité, la transparence et la responsabilité financières (LVTRF), qui orientent la politique financière de l’Ontario :
- Transparent : Alors que des gouvernements du monde entier ont reporté la présentation de leurs mises à jour financières, l’Ontario a fait preuve de leadership en étant le premier territoire canadien à rendre public un plan financier faisant état des répercussions possibles de la COVID‑19.
- Responsable : Le gouvernement a adopté une approche mesurée et responsable pour gérer les finances de la province sans dépendre de hausses d’impôts, tout en renforçant les programmes et les services cruciaux. Tel que décrit dans ce budget, le gouvernement continue d’investir dans la lutte contre la COVID‑19 et des initiatives clés pour soutenir les gens, les emplois et la reprise économique déjà en cours dans la province.
- Souple : Le plan du gouvernement prévoit des niveaux appropriés de prudence sous forme de fonds de prévoyance et d’une réserve pour garantir que la province a la souplesse financière voulue pour s’adapter à l’évolution de la situation.
- Équitable : Le plan du gouvernement renforce les services publics essentiels, comme les soins de santé et l’éducation, au bénéfice immédiat de la population et assure leur maintien pour les prochaines générations. Une mise à jour de la stratégie de réduction du fardeau de la dette de l’Ontario sera fournie dans le budget de 2021 et visera à garantir des niveaux viables de dette publique au fil du temps.
- Viable : Depuis le début de la pandémie, le gouvernement de l’Ontario promet de faire le nécessaire pour lutter contre la COVID‑19 tout en tenant compte de la viabilité à long terme des finances de la province. Cette démarche se reflète dans la décision prudente qu’il a prise de créer des fonds de prévoyance ciblés et d’une durée limitée pour soutenir les services essentiels et répondre aux besoins exceptionnels des Ontariennes et Ontariens dans le contexte de la pandémie. Cette approche souple garantit également la disponibilité des fonds nécessaires pour les programmes et services essentiels, comme les soins de santé et l’éducation, de façon à favoriser une intervention appropriée et la plus efficace possible dans des conditions qui évoluent constamment.
Plan financier de l’Ontario
En 2020-2021, le gouvernement prévoit un déficit de 38,5 milliards de dollars, soit le même que ce qui était prévu dans le bulletin Finances du premier trimestre 2020-2021. À moyen terme, le gouvernement prévoit des déficits de 33,1 milliards de dollars en 2021-2022 et de 28,2 milliards de dollars en 2022-2023.
Chiffres réels 2019-2020 |
Perspectives actuelles1 2020-2021 |
Perspectives à moyen terme 2021-2022 |
Perspectives à moyen terme 2022-2023 |
|
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Revenus – Impôt sur le revenu des particuliers | 37,7 | 36,9 | 36,0 | 38,1 |
Revenus – Taxe de vente | 28,6 | 24,9 | 27,1 | 29,1 |
Revenus – Impôt des sociétés | 15,4 | 9,9 | 13,0 | 14,0 |
Revenus – Contribution-santé de l’Ontario | 4,1 | 4,0 | 4,1 | 4,3 |
Revenus – Impôts fonciers prélevés aux fins scolaires | 6,2 | 6,1 | 5,8 | 5,7 |
Revenus – Tous les autres impôts et taxes | 16,3 | 15,7 | 16,5 | 17,2 |
Total des revenus fiscaux | 108,3 | 97,5 | 102,5 | 108,5 |
Gouvernement du Canada | 25,4 | 33,4 | 27,1 | 27,6 |
Revenus tirés des entreprises publiques | 5,9 | 3,6 | 4,9 | 6,0 |
Autres revenus non fiscaux | 16,5 | 16,7 | 17,9 | 18,1 |
Total des revenus | 156,1 | 151,1 | 152,3 | 160,2 |
Programmes – Secteur de la santé2 | 63,7 | 64,6 | 67,0 | 68,5 |
Programmes – Secteur de l’éducation3 | 30,2 | 31,0 | 31,1 | 31,3 |
Programmes – Secteur de l’éducation postsecondaire | 10,5 | 10,7 | 10,9 | 11,2 |
Programmes – Secteur des services à l’enfance et des services sociaux | 17,1 | 17,9 | 17,8 | 17,9 |
Programmes – Secteur de la justice | 4,7 | 4,6 | 4,6 | 4,6 |
Programmes – Autres programmes4 | 26,0 | 45,7 | 38,8 | 38,9 |
Total des programmes | 152,3 | 174,6 | 170,2 | 172,4 |
Intérêt sur la dette | 12,5 | 12,5 | 13,2 | 13,9 |
Total des charges | 164,8 | 187,0 | 183,4 | 186,3 |
Excédent(Déficit) avant réserve | (8,7) | (36,0) | (31,1) | (26,2) |
Réserve | – | 2,5 | 2,0 | 2,0 |
Excédent(Déficit) | (8,7) | (38,5) | (33,1) | (28,2) |
Dette nette exprimée en pourcentage du PIB | 39,7 % | 47,0 % | 48,5 % | 49,6 % |
Dette nette exprimée en pourcentage des revenus | 226,4 % | 263,4 % | 287,4 % | 295,3 % |
Intérêt sur la dette en pourcentage des revenus | 8,0 % | 8,2 % | 8,7 % | 8,7 % |
Tableau – notes :
[1] Aux fins des exigences de la Loi de 2019 sur la viabilité, la transparence et la responsabilité financières concernant un budget et un examen de mi-exercice, les prévisions actuelles pour 2020-2021 représentent l’année du plan du budget et l’exercice courant de l’examen de mi-exercice.
[2], [4] Aux fins de présentation dans le budget de 2020, toutes les dépenses ponctuelles relatives à la COVID‑19 sont incluses dans la rubrique Autres programmes plutôt que dans la rubrique Secteur de la santé. Ce financement comprend un montant ponctuel de 3,1 milliards de dollars pour le secteur de la santé en raison de la COVID‑19, un fonds de prévoyance pour le secteur de la santé en raison de la COVID‑19, à hauteur de 5,3 milliards de dollars en 2020‑2021, et un fonds pour l’intervention contre la pandémie, doté d’une enveloppe de 4,0 milliards de dollars en 2021-2022 et de 2,0 milliards de dollars en 2022-2023. Ce changement dans la présentation n’a aucune incidence sur les affectations ministérielles, qui reflètent la structure des ministères telle que présentée dans le Budget des dépenses 2020-2021. Pour plus de précisions sur les fonds de prévoyance extraordinaires et le financement de durée limitée de l’intervention contre la pandémie, voir la section qui traite de ce sujet sous Détail des charges des programmes.
[3] Exclut le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants. Les charges au titre de ce régime sont incluses dans la rubrique Autres programmes.
Nota : Les totaux peuvent ne pas correspondre à la somme des chiffres, qui ont été arrondis.
Sources : Secrétariat du Conseil du Trésor et ministère des Finances de l’Ontario.
Détail des charges des programmes
Les charges des programmes devraient augmenter à un taux annuel moyen de 4,2 % entre 2019-2020 et 2022-2023, essentiellement en raison des charges temporaires associées à la COVID‑19. Les fonds supplémentaires serviront surtout au financement des services essentiels, notamment les soins de santé, l’éducation et les éventualités, pour qu’on puisse continuer d’intervenir au fil de l’évolution de la pandémie de COVID‑19.
La province continue de s’assurer que les ressources voulues sont disponibles pour protéger la santé de la population et soutenir le système de santé. Dans cet esprit, elle a débloqué une aide financière substantielle d’une durée limitée pour les mesures d’intervention du secteur de la santé dans la lutte contre la pandémie. Cette aide ciblée devrait atteindre 8,3 milliards de dollars en 2020-2021, 4 milliards de dollars en 2021-2022 et 2 milliards de dollars en 2022-2023.
Pour soutenir les familles, les entreprises et les héros des services de santé de première ligne durant la pandémie en Ontario, la province a débloqué un financement d’une durée limitée et établi des fonds de prévoyance extraordinaires de 13,3 milliards de dollars en 2020-2021, de 5 milliards de dollars en 2021‑2022 et de 2,8 milliards de dollars en 2022‑2023. On assure le suivi de ce financement dans les catégories relatives à l’intervention contre la COVID‑19 dans le secteur de la santé, au fonds pour l’intervention contre la pandémie et au Fonds de soutien à la population et à l’emploi; ces montants sont inclus dans la rubrique Autres programmes des perspectives de charges. Les soldes résiduels de ces fonds permettront au gouvernement de continuer d’intervenir face à la COVID‑19 et de soutenir la relance dans la province.
Perspectives actuelles1 2020-2021 |
Perspectives à moyen terme 2021-2022 |
Perspectives à moyen terme 2022-2023 |
|
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Financement de durée limitée et fonds de prévoyance – Charges ponctuelles du secteur de la santé en raison de la COVID‑19 | 3 052 | – | – |
Financement de durée limitée et fonds de prévoyance – Fonds de prévoyance pour le secteur de la santé en raison de la COVID‑19 | 5 294 | – | – |
Financement de durée limitée et fonds de prévoyance – Fonds pour l’intervention contre la pandémie | – | 4 000 | 2 000 |
Financement de durée limitée et fonds de prévoyance – Total partiel : Intervention contre la COVID‑19, y compris le fonds pour l’intervention contre la pandémie | 8 346 | 4 000 | 2 000 |
Financement de durée limitée et fonds de prévoyance – Fonds de soutien à la population et à l’emploi | 4 966 | 1 000 | 800 |
Total du financement de durée limitée et des fonds de prévoyance | 13 312 | 5 000 | 2 800 |
Soldes résiduels2 -– Solde du fonds de prévoyance pour le secteur de la santé en raison de la COVID‑19, déduction faite des nouveaux prélèvements projetés dans le budget de 20203 | 598 | – | – |
Soldes résiduels4 – Fonds pour l’intervention contre la pandémie | – | 4 000 | 2 000 |
Soldes résiduels5 – Total partiel : Intervention contre la COVID‑19, y compris le fonds pour l’intervention contre la pandémie | 598 | 4 000 | 2 000 |
Soldes résiduels6 – Fonds de soutien à la population et à l’emploi | 2 050 | 1 000 | 800 |
Total des soldes résiduels | 2 648 | 5 000 | 2 800 |
Tableau – notes :
[1] Aux fins des exigences de la Loi de 2019 sur la viabilité, la transparence et la responsabilité financières concernant un budget et un examen de mi-exercice, les prévisions actuelles pour 2020-2021 représentent le plan de l’année du budget et l’exercice courant de l’examen de mi-exercice.
[2], [4], [5], [6] Au 13 octobre 2020.
[3] Le solde résiduel du fonds de prévoyance pour le secteur de la santé en raison de la COVID‑19 exclut les prélèvements au titre des nouvelles dépenses prévues depuis le bulletin Finances du premier trimestre 2020-2021. Voir les détails au tableau 3.4.
Nota : Les totaux peuvent ne pas correspondre à la somme des chiffres, qui ont été arrondis.
Sources : Secrétariat du Conseil du Trésor et ministère des Finances de l’Ontario.
Voir le chapitre 3, Plan financier et perspectives de l’Ontario, pour obtenir de plus amples renseignements sur les prévisions des charges de programmes à moyen terme.
Détail des revenus
Le plan de revenus de la province est fondé sur une projection économique établie à partir des prévisions du secteur privé et des meilleurs renseignements disponibles. Les perspectives de revenus sont présentées en détail plus loin dans le présent document. Voir le chapitre 3, Plan financier et perspectives de l’Ontario, pour obtenir de plus amples renseignements.
Les principaux éléments pris en compte dans les prévisions de revenus sont les suivants :
- des perspectives économiques prudentes;
- les formules de financement et ententes fédérales-provinciales existantes;
- les plans d’activités des ministères, des entreprises publiques et des organismes de services.
Autres hypothèses liées au plan financier
La réserve est établie à 2,5 milliards de dollars en 2020-2021 et à 2,0 milliards de dollars par année à moyen terme.
On prévoit que le ratio de la dette nette au PIB pour 2020-2021 sera de 47,0 %, un taux supérieur à celui de 40,7 % projeté dans le budget de 2019. Selon les prévisions à moyen terme, le ratio de la dette nette au PIB serait de 48,5 % en 2021-2022 et de 49,6 % en 2022-2023.
Emprunts et gestion de la dette
On prévoit maintenant que les emprunts à long terme sur les marchés publics totaliseront 52,3 milliards de dollars en 2020-2021, soit 0,2 milliard de dollars de plus que la prévision du bulletin Finances du premier trimestre 2020-2021, en raison d’une augmentation planifiée des investissements dans les immobilisations. Au 13 octobre 2020, la province avait mobilisé 34,7 milliards de dollars, soit 66 % de ses besoins d’emprunt à long terme sur les marchés publics pour 2020-2021. Selon la projection actuelle, en 2020-2021, le ratio de la dette nette au PIB de l’Ontario sera de 47,0 %, comparativement à celui de 47,1 % prévu dans le bulletin Finances du premier trimestre 2020-2021. On s’attend à ce que l’Ontario paye 12,5 milliards de dollars en frais d’intérêt en 2020-2021, soit le montant qui avait été prévu dans le bulletin Finances du premier trimestre 2020-2021.
Compte rendu sur la stratégie d’allégement du fardeau de la dette
Le gouvernement a l’intention d’actualiser sa stratégie d’allégement du fardeau de la dette dans le budget de 2021. Conscient de l’incertitude que continue de susciter la pandémie mondiale, il prévoit aussi établir une cible à long terme en ce qui a trait au ratio de la dette nette au PIB, de même qu’un plan de retour à l’équilibre dans le budget de 2021. Cette stratégie actualisée définira un plan pour gérer le fardeau de la dette de la province et rétablir la viabilité financière.
Avant la COVID‑19, le gouvernement était en voie de respecter son engagement de maintenir, et ce jusqu’en 2022-2023, le ratio de la dette nette au PIB à un pourcentage inférieur à celui de 40,8 % prévu par la Commission d’enquête indépendante sur les finances pour 2018-2019. Le ratio de la dette nette au PIB était de 39,7 % en 2019-2020, ce qui est inférieur de un point de pourcentage à celui de 40,7 % prévu dans le budget de 2019. Ces gains ont procuré une flexibilité financière qui a permis à la province d’intervenir rapidement face à la pandémie.
Le Plan d’action de l’Ontario contre la COVID‑19 prévoyait 30 milliards de dollars pour soutenir le système de santé, la population et les entreprises, et procurait une grande souplesse à la province pour qu’elle puisse continuer d’intervenir au fil de l’évolution de la crise. Ces mesures nécessaires ont fait en sorte que la trajectoire descendante du ratio de la dette nette au PIB a été modifiée, comme ailleurs au Canada et dans le monde.
Ratio de la dette nette au PIB
Selon la projection actuelle, en 2020-2021, le ratio de la dette nette au PIB sera de 47,0 %, ou 0,1 point de pourcentage de moins que celui de 47,1 % prévu dans le bulletin Finances du premier trimestre 2020-2021.
Le ratio de la dette nette au PIB pour les perspectives actuelles et la période du plan à moyen terme devrait être plus élevé que ce qui était prévu dans le budget de 2019 en raison de la pandémie de COVID‑19, qui a entraîné des déficits nécessairement plus élevés conjugués à des prévisions plus faibles au titre du PIB.
Après la pandémie, le gouvernement voudra ralentir le taux de croissance du ratio de la dette nette au PIB, à la faveur d’une croissance du PIB associée à la relance économique.
Les taux d’intérêt que la province doit payer sur la dette contractée ou refinancée sont toujours à des niveaux se rapprochant des creux historiques. Malgré un déficit prévu de 38,5 milliards de dollars et une augmentation prévue de 44,6 milliards de dollars de la dette nette au cours du présent exercice financier, les charges de l’intérêt sur la dette demeurent inchangées en 2020-2021 par rapport à 2019-2020.
Un changement de un point de pourcentage des taux d’intérêt, à la hausse ou à la baisse, par rapport à ce qui est actuellement prévu entraînerait une variation correspondante des frais d’intérêt de l’Ontario de plus de 800 millions de dollars au cours de la première année complète.
2019-2020 | 2020-2021 Mise à jour de mars 2020 |
2020-2021 Finances du premier trimestre |
2020-2021 Écart par rapport à Finances du premier trimestre |
2020-2021 Perspectives actuelles1 |
Perspectives à moyen terme 2021-2022 |
Perspectives à moyen terme 2022-2023 |
|
---|---|---|---|---|---|---|---|
Déficit/(Excédent) | 8,7 | 20,5 | 38,5 | – | 38,5 | 33,1 | 28,2 |
Investissement dans les immobilisations | 9,7 | 10,4 | 10,4 | 0,2 | 10,6 | 11,5 | 12,0 |
Redressements sans effet sur la trésorerie | (6,0) | (9,2) | (9,2) | – | (9,2) | (8,8) | (8,9) |
Prêts à Infrastructure Ontario | 0,2 | 0,3 | – | – | – | 0,1 | (0,4) |
Autres prêts/investissements nets | 0,3 | 1,2 | 0,5 | 0,1 | 0,6 | (0,5) | (0,3) |
Dette arrivant à échéance/Règlement | 27,4 | 26,6 | 26,6 | 0,1 | 26,7 | 25,1 | 30,6 |
Total des besoins en matière de financement | 40,3 | 49,7 | 66,7 | 0,4 | 67,0 | 60,6 | 61,3 |
Diminution/(Augmentation) des emprunts à court terme | (3,0) | (2,0) | (7,0) | 1,3 | (5,7) | (2,0) | (2,0) |
Augmentation/(Diminution) de la trésorerie et des équivalents de trésorerie | (5,4) | – | – | (1,4) | (1,4) | – | – |
Emprunts anticipés en 2019-2020 | 7,6 | (4,1) | (7,6) | – | (7,6) | – | – |
Total des besoins d’emprunt à long terme sur les marchés publics | 39,5 | 43,6 | 52,1 | 0,2 | 52,3 | 58,6 | 59,3 |
Tableau – notes :
[1] Aux fins des exigences de la Loi de 2019 sur la viabilité, la transparence et la responsabilité financières concernant un budget et un examen de mi-exercice, les prévisions actuelles pour 2020-2021 représentent l’année du plan du budget et l’exercice courant de l’examen de mi-exercice.
Nota : Les totaux peuvent ne pas correspondre à la somme des chiffres, qui ont été arrondis.
Source : Office ontarien de financement.
Comme mentionné précédemment à la section Accroître la transparence : Autres scénarios économiques possibles, si l’un de ces scénarios économiques de rechange se concrétise, le déficit prévu de la province pour les deux prochaines années changera également. Selon le scénario de croissance accélérée, les emprunts à long terme de la province diminueraient de 12,3 milliards de dollars à moyen terme, tandis que selon le scénario de croissance au ralenti, ils augmenteraient de 7,7 milliards de dollars sur la même période.
Plan d’immobilisations de l’Ontario
Les investissements dans l’infrastructure, y compris les investissements stratégiques dans les transports en commun, les routes, les écoles, les hôpitaux et l’infrastructure à large bande, sont un élément clé du plan du gouvernement. Les investissements prévus au cours des 10 prochaines années totalisent 142,9 milliards de dollars, y compris 13,6 milliards de dollars en 2020-2021. Ces investissements sont essentiels au plan du gouvernement visant à soutenir la population et les employeurs durant la COVID‑19 et à établir les assises d’une forte relance économique.
Voici les éléments clés du plan d’immobilisations :
- Nouveau financement de plus de 680 millions de dollars sur les quatre prochaines années, y compris un montant supplémentaire de 150 millions de dollars aux fins du Programme d’amélioration de la connectivité en Ontario (PACO), portant à près de 1 milliard de dollars sur six ans à partir de l’exercice 2019-2020 l’investissement de l’Ontario dans la large bande. Ces investissements permettront d’étendre l’infrastructure cellulaire et à large bande partout en Ontario afin de favoriser la relance et la croissance économiques, de soutenir la productivité, l’éducation, les soins de santé et l’agriculture, de créer des emplois directs et indirects, d’améliorer la connectivité et de permettre aux entreprises de l’Ontario de demeurer compétitives dans l’économie mondiale.
- Du financement pour le Programme d’infrastructure Investir dans le Canada (PIIC), notamment plus de 1 milliard de dollars de financement fédéral et provincial dans le nouveau volet Résilience à la COVID‑19 pour la santé et la sécurité afin d’accélérer la réalisation des projets prioritaires d’infrastructure municipale et de moderniser les écoles et les foyers de soins de longue durée.
- 62,7 milliards de dollars sur 10 ans pour des projets de transport en commun, notamment :
- Le plus vaste projet de prolongement de métro de l’histoire du Canada, qui comprend la Ligne Ontario, l’ajout de trois stations de métro vers Scarborough, le prolongement de la ligne de métro Yonge vers le nord et le prolongement de la ligne Eglinton Crosstown vers l’ouest, essentiellement souterrain, qui accroîtra de 50 % l’étendue du système de métro;
- De grands projets de transport en commun par exemple, le projet de train léger sur rail Hurontario;
- Le programme d’expansion du système ferroviaire GO, qui transformera le réseau ferroviaire de GO Transit pour en faire un réseau de transport en commun rapide, en continu et complet, qui offrira un service aux 15 minutes dans les deux directions sur ses principaux tronçons durant la journée, ce qui permettra d’augmenter de près du double le nombre annuel de passagers d’ici 2055.
- Le programme des routes, qui comprend des projets de prolongement et de réfection partout en Ontario. La province a affecté plus de 22 milliards de dollars sur 10 ans pour l’agrandissement et la réfection de routes et de ponts en Ontario, y compris des projets de prolongement de tronçons de la route 3 d’Essex à Leamington, de la route 17 de la frontière Ontario-Manitoba au chemin Rush Bay et d’Arnprior à Renfrew et de l’autoroute 401 entre Tilbury et London, entre Milton et Mississauga, entre Hespeler Road et Townline Road à Cambridge, et entre la rue Hurontario jusqu’au pont Credit River à Mississauga. En juillet 2020, la province a modifié la Loi sur l’aménagement des voies publiques et des transports en commun pour accélérer les projets clés de construction de routes provinciales en éliminant les goulots d’étranglement potentiels, de façon à accélérer les mises en chantier et à terminer les travaux plus rapidement. En octobre 2020, la province a déposé un projet de modifications à la Loi de 2020 sur la construction plus rapide de transport en commun, à la Loi de 2020 sur les collectivités axées sur le transport en commun et à la Loi sur les travaux d’aménagement des voies publiques, qui étendraient les pouvoirs afin d’accélérer encore davantage l’exécution des projets provinciaux de route et de transport en commun et d’aménagement axé sur le transport en commun, ce qui comprend le logement abordable.
- De grands projets d’hôpitaux en cours de construction ou de planification, y compris l’hôpital de remplacement de l’autorité sanitaire de la région de Weeneebayko, le projet de réaménagement du Centre de santé St. Joseph Unity Health, l’hôpital Cortellucci de Vaughan et le projet de réaménagement du Centre de santé Bruce Grey Sud, phase 1, emplacement de Kincardine.
- L’agrandissement et la rénovation d’écoles, et la création d’un plus grand nombre de places en services de garde d’enfants dans l’ensemble de la province, y compris une école élémentaire publique de langue française récemment approuvée à Kanata et l’ajout de places à la Tarentorus Public School à Sault Ste. Marie.
- L’accélération de la construction de quatre foyers de soins de longue durée à Mississauga, Ajax et Toronto, qui ajouteraient 1 280 lits de soins de longue durée d’ici la fin de 2021, dans le cadre du Programme pilote d’accélération de la construction, qui soutient le plan du gouvernement visant la création de lits de soins de longue durée dans toute la province.
Secteur | Perspectives actuelles2 2020-2021 |
Perspectives à moyen terme 2021-2022 |
Perspectives à moyen terme 2022-2023 |
Total sur 10 ans3 |
---|---|---|---|---|
Transports – Transports en commun | 4 799 | 5 457 | 5 844 | 62 708 |
Transports – Routes provinciales | 2 587 | 2 561 | 2 764 | 22 017 |
Transports – Autres – Transports, biens et planification | 247 | 156 | 178 | 1 571 |
Santé – Hôpitaux | 2 064 | 2 573 | 2 557 | 27 229 |
Santé – Autres – Santé | 243 | 287 | 299 | 3 038 |
Éducation | 2 392 | 2 567 | 2 388 | 20 073 |
Éducation postsecondaire – Collèges et autres | 534 | 530 | 361 | 2 988 |
Éducation postsecondaire – Universités | 100 | 99 | 125 | 1 237 |
Services sociaux | 168 | 232 | 192 | 2 351 |
Justice | 615 | 822 | 850 | 4 348 |
Autres secteurs4 | 2 017 | 2 287 | 2 449 | 15 118 |
Total des dépenses liées à l’infrastructure | 15 767 | 17 571 | 18 007 | 162 679 |
Moins : contributions d’autres partenaires5 | 2 136 | 2 199 | 1 994 | 19 827 |
Total6 | 13 631 | 15 372 | 16 013 | 142 852 |
Tableau – notes :
[1] Comprend les intérêts capitalisés durant la construction, les investissements de tiers dans les hôpitaux, les collèges et les écoles, ainsi que les contributions fédérales et municipales aux investissements dans l’infrastructure appartenant à la province; de même que les transferts aux municipalités, aux universités et aux organismes dont les résultats ne sont pas consolidés.
[2] Aux fins des exigences de la Loi de 2019 sur la viabilité, la transparence et la responsabilité financières concernant un budget et un examen de mi-exercice, les prévisions actuelles pour 2020-2021 représentent l’année du plan du budget et l’exercice courant de l’examen de mi-exercice.
[3] Le total tient compte des dépenses liées à l’infrastructure prévues pour les exercices 2020-2021 à 2029-2030.
[4] Comprend l’infrastructure à large bande, l’administration du gouvernement, les richesses naturelles et les industries de la culture et du tourisme.
[5] Les contributions d’autres partenaires font référence aux investissements de tiers principalement dans les hôpitaux, les collèges et les écoles.
[6] Comprend les contributions fédérales et municipales aux investissements provinciaux dans l’infrastructure.
Nota : Les totaux peuvent ne pas correspondre à la somme des chiffres, qui ont été arrondis.
Source : Secrétariat du Conseil du Trésor de l’Ontario.
Notes
[1] Par exemple, « Measuring Economic Policy Uncertainty », par Scott Baker, Nicholas Bloom et Steven J. Davis, qu’on peut lire à www.PolicyUncertainty.com, indique que les niveaux actuels d’incertitude entourant les politiques économiques sont extrêmement élevés comparativement au passé récent.
[2] Bureau de la vérificatrice générale de l’Ontario, Rapport annuel 2019, page 696; https://auditor.on.ca/fr/content-fr/annualreports/arreports/fr19/v1_310fr19.pdf
Description des graphiques
Graphique : Variation de l’emploi comparativement aux précédents ralentissements importants
Le graphique linéaire montre la variation du taux de l’emploi en Ontario par rapport au sommet mensuel pour les trois dernières récessions (1981-1982, 1990-1992, 2008-2009) et en 2020. Durant la récession de 1981-1982, l’emploi a enregistré son point le plus bas (post-sommet) au 13e mois, s’établissant à −4,8 %, et a de nouveau atteint le sommet au 24e mois. Durant la récession de 1990-1992, l’emploi a enregistré son point le plus bas, soit −6,9 %, durant le 31e mois et a de nouveau atteint le sommet au 88e mois. Durant la récession de 2008-2009, l’emploi a enregistré son point le plus bas, soit −4,1 %, au 8e mois, et a de nouveau atteint le sommet au 30e mois. Durant la récession de 2020, l’emploi a enregistré son point le plus bas, soit −15,3 %, au mois de mai.
L’encadré intitulé Récession de 2020 fournit des détails des variations de l’emploi depuis février 2020. De février à mai, on a enregistré une baisse de 1 156 500 emplois nets, ou 15,3 %; de mai à septembre, le nombre d’emplois nets s’est accru de 838 000, ou 11,1 %. Globalement, on a compté une perte de 318 500 emplois nets, ou 4,2 %, entre les mois de février et septembre.
Le dernier point de données est septembre 2020.
La variation en pourcentage est basée sur le niveau du mois de février 2020.
Sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l’Ontario.
Graphique : Incertitude sans précédent dans les prévisions du secteur privé
Le graphique à barres montre l’écart entre la prévision la plus basse et la prévision la plus élevée du secteur privé relativement à la croissance du PIB réel de l’Ontario. De 2004 à 2019, l’écart moyen était de 0,7 point de pourcentage. En 2009, l’écart était de 1,2 point de pourcentage et en 2020, il est de 2,4 points de pourcentage.
Sources : Perspectives économiques et revue financière de l’Ontario (2004 à 2019) et enquête du ministère des Finances de l’Ontario auprès des prévisionnistes.
Graphique : Étendue des prévisions des scénarios concernant le PIB réel de l’Ontario
Le graphique montre les niveaux projetés du PIB réel de l’Ontario en milliards de dollars de 2012 selon trois scénarios : la projection de planification, le scénario de croissance accélérée et le scénario de croissance au ralenti. Le PIB réel de l’Ontario se chiffrait à 792 milliards de dollars en 2019 et devrait atteindre 741 milliards de dollars en 2020 selon les trois scénarios. Selon la projection de planification, le PIB réel de l’Ontario devrait se chiffrer à 777 milliards de dollars en 2021, à 804 milliards de dollars en 2022 et à 820 milliards de dollars en 2023. Selon le scénario de croissance au ralenti, le PIB réel de l’Ontario devrait être de 765 milliards de dollars en 2021, de 773 milliards de dollars en 2022 et de 784 milliards de dollars en 2023. Selon le scénario de croissance accélérée, le PIB réel de l’Ontario devrait atteindre 796 milliards de dollars en 2021, 821 milliards de dollars en 2022 et 840 milliards de dollars en 2023.
Source : ministère des Finances de l’Ontario.
Graphique : Étendue des scénarios de perspectives de déficit de l’Ontario
Le graphique à barres illustre l’étendue des perspectives de déficit de l’Ontario à partir des deux scénarios économiques possibles présentés au chapitre 2. Selon les perspectives de déficit budgétaire 2020, le déficit est estimé à 38,5 milliards de dollars en 2020-2021, à 33,1 milliards de dollars en 2021-2022 et à 28,2 milliards de dollars en 2022-2023. Le scénario de déficit suivant une croissance accélérée prévoit un déficit de 27,7 milliards de dollars en 2021-2022 et de 21,3 milliards de dollars en 2022-2023, tandis que le scénario de déficit suivant une croissance au ralenti prévoit un déficit de 35,6 milliards de dollars en 2021-2022 et de 33,4 milliards de dollars en 2022-2023.
Source : ministère des Finances de l’Ontario.
Graphique : Financement global pour le secteur de la santé et l’intervention contre la COVID‑19
Le graphique à barres empilées illustre les charges totales du secteur de la santé et de l’intervention contre la COVID-19, notamment le fonds pour l’intervention contre la pandémie pour la période de 2020-2021 à 2022-2023. En 2020-2021, les charges totales du secteur de la santé devraient s’établir à 64,6 milliards de dollars et les charges liées à l’intervention contre la COVID-19, y compris le fonds pour l’intervention contre la pandémie, devraient s’établir à 8,3 milliards de dollars. En 2021-2022, on prévoit que le total des charges du secteur de la santé atteindra 67,0 milliards de dollars et que les charges liées à l’intervention contre la COVID-19, y compris le fonds pour l’intervention contre la pandémie, atteindront 4,0 milliards de dollars. En 2022-2023, on s’attend à ce que les charges totales du secteur de la santé se chiffrent à 68,5 milliards de dollars et que les charges liées à l’intervention contre la COVID-19, y compris le fonds pour l’intervention contre la pandémie, atteignent 2,0 milliards de dollars.
L’intervention contre la COVID-19 inclut le montant de 5,3 milliards de dollars du fonds de prévoyance pour le secteur de la santé en raison de la COVID-19 en 2020-2021, et les montants de 4,0 milliards de dollars en 2021-2022 et de 2,0 milliards de dollars en 2022-2023 du fonds pour l’intervention contre la pandémie.
Sources : Secrétariat du Conseil du Trésor et ministère des Finances de l’Ontario.
Graphique : Ratio de la dette nette au PIB
Le ratio de la dette nette au PIB de l’Ontario devrait être de 47,0 % en 2020-2021.
Exercice | Dette nette au PIB (%) |
---|---|
1990-1991 | 13,4 |
1991-1992 | 17,1 |
1992-1993 | 21,1 |
1993-1994 | 26,6 |
1994-1995 | 28,3 |
1995-1996 | 30,1 |
1996-1997 | 31,2 |
1997-1998 | 30,5 |
1998-1999 | 29,4 |
1999-2000 | 32,1 |
2000-2001 | 29,3 |
2001-2002 | 28,2 |
2002-2003 | 26,8 |
2003-2004 | 27,5 |
2004-2005 | 26,8 |
2005-2006 | 27,8 |
2006-2007 | 27,1 |
2007-2008 | 26,6 |
2008-2009 | 27,8 |
2009-2010 | 32,3 |
2010-2011 | 34,5 |
2011-2012 | 36,6 |
2012-2013 | 38,2 |
2013-2014 | 39,7 |
2014-2015 | 40,5 |
2015-2016 | 40,3 |
2016-2017 | 39,7 |
2017-2018 | 39,2 |
2018-2019 | 39,5 |
2019-2020 | 39,7 |
2020-2021 | 47,0 |
2021-2022 | 48,5 |
2022-2023 | 49,6 |
Sources : Statistique Canada et ministère des Finances de l'Ontario.
Graphique : Étendue des scénarios des perspectives d’emprunt à long terme
Exercice | 2020-2021 | 2021-2022 | 2022-2023 |
---|---|---|---|
Projection de planification | 52,3 milliards de dollars | 58,6 milliards de dollars | 59,3 milliards de dollars |
Scénario de croissance au ralenti | 52,3 milliards de dollars | 61,1 milliards de dollars | 64,5 milliards de dollars |
Scénario de croissance accélérée | 52,3 milliards de dollars | 53,2 milliards de dollars | 52,4 milliards de dollars |
Source : ministère des Finances de l’Ontario.